Bonjour.
J'aime jouer avec les mots. J'ignore absolument si je fais ça bien, mais je considère mes (tout) petits écrits comme de modestes hommages à celui que j'adore : Alphonse Allais.
Voici quelques courtes fables dans l'esprit du Maître (il va de soi qu'à ma connaissance, TOUTES sont originales). Je les ai écrites en respectant la forme que je préfère, le distique (la morale est ajoutée en troisième vers).
Autant commencer l'année dans la bonne humeur, pas vrai ?
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Des bandits attaquèrent le pèlerin surpris.
Un gros chien brave et fier surgit et les mordit !
L’appui du mâtin réjouit le pèlerin.
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Elle prenait une baffe et disait : « J’aime ça ! »
Il la cognait et paf ! Elle ne s’en lassait pas.
Des coups et des douleurs il ne faut pas discuter.
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Il prit un pot, un soir, tenta de le viser…
Mais il ne put l’avoir car il était Français.
Un pot-cible n’est pas français.
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Le bricoleur lassé a bu du thé factice
Et n’a pas terminé son meuble : plus de vis !
Pauvre thé n’est pas vis.
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Le policier coquet aimerait sentir bon
Mais il ne met jamais ni parfum ni lotion.
L’agent n’a pas d’odeur.