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 La prophétie du sorcier.

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Kahlan
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Kahlan


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MessageSujet: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 27 Mai - 20:54

Et bien voici le prologue de mon histoire (qui est sur le blog de mon profil en passant..)
Bonne lecture ! (n'hésitez pas à critiquer !)

La Prophétie Du Sorcier

Prologue :

Le chef du groupe de monstres menait ses troupes de l’avant.
- A mort ! Tuez tous les hommes que vous verrez, n’ayez aucune pitié !
- A mort ! Répondirent les troupes en cœur.
L’image se précisait et ce n’était pas de simples monstres, loin de là : des Raka’dun. Des hommes et des Raka’dun sur un champ de bataille, proches d’une immense et magnifique cité en ruines et ces derniers progressaient à une allure folle, submergeant les bataillons d’hommes. Et leur chef : Le seigneur des ténèbres en personne.
- Repliez-vous aux bosquets, tous aux bosquets ! Cria une voix d’homme à travers le tumulte général.
Quelques hommes se replièrent, les autres malheureux qui n’avaient rien entendu à cause du bouquant se firent tuer, tranchés par l’épée de l’un, transpercés par la flèche d’un autre. Quelques secondes suffirent au massacre. Un massacre ; c’était bel et bien le mot approprié. Les cadavres jonchaient le sol. Ils subissaient d’énormes pertes et bientôt les Raka’dun arriveraient aux portes du palais.
Le groupe qui s’était replié envoya une attaque désespérée.
- Pour la reine ! Battez-vous pour votre peuple !
Ils avancèrent vers leur fin. Tous auraient finalement préféré périr à l’assaut précédent car ils moururent dans d’atroces souffrances, brûlés vifs par les boules de feu des sorciers ennemis qui arrivaient maintenant en nombre.
Les hommes n’avaient vraiment rien pu faire. Les troupes ennemies étaient arrivées si vite… L’horrible spectacle avait duré toute la journée et durait encore. Les femmes, les enfants, tous y passaient. Certains préférèrent même se suicider devant l’horreur, préférant leur mort à la vision d’une guerre perdue d’avance où leurs amis et leurs frères d’armes tombaient un à un.
Les ennemis arrivaient aux portes ! Il fallait protéger les portes de la cité à tout prix. Les archers humains qui étaient sur les murs – ce qu’il en restait – firent siffler leurs flèches en direction de l’ennemi.
- Tuez les archers ! Cria le seigneur des ténèbres.
Les Raka’dun étaient tout ce qu’il y’avait de plus horrible. Pour eux, la pitié, la peur, l’amour et bien d’autres sentiments n’existaient pas. Physiquement ils étaient immenses, portaient de longues cottes de mailles et de puissantes et immenses épées. Des monstres profondément terrifiants et la vision du seigneur des ténèbres était, elle aussi terrifiante. Il était immense, il ressemblait à une ombre, plus ombre que monstre. En fait, il ressemblait à la mort elle-même. Il avait tué certains faibles de la cité simplement en les regardant.
Les archers furent tués en quelques secondes.
- Avancez, nous devons passer les portes ! Cria une voix d’un des monstres.
Les monstres avançaient rapidement malgré le magnifique combat des hommes qui étaient en difficulté à cause de leur infériorité numérique. Ils ne devaient pas passer les portes ! Il fallait protéger la reine. ---------------------------
Ils avaient été submergés par le nombre. Les troupes des Raka’dun étaient arrivées au lever du soleil – Un soleil rouge sang qui fut le dernier pour bon nombre d’hommes – et avaient très vite progressés dans leurs rangs. Leur peuple était pourtant très fort, leur défense jugée infaillible, aucun ennemi jusque là n’avait traversé leurs lignes. Mais cette attaque fut différente. Les Raka’dun jouaient avec un atout qui leur suffiraient à remporter cette victoire : La terreur. Cela changeait la donne de la bataille. L’immense cité des hommes où se déroulait la bataille n’était maintenant plus qu’un tas de décombres. Les tours extérieures avaient été détruites, les murs étaient tombés en miettes, assiégés par les béliers ; et les Raka’dun n’eurent aucun mal à pénétrer dans l’enceinte de la cité. Tellement d’hommes étaient tombés…
Ca y’est, ils étaient passés. Tout était perdu. Les monstres crièrent de triomphe mais le seigneur du mal les interrompit dans leur acte.
- Ne vous arrêtez pas ! Attaquez ou mourrez.
Ce que firent les troupes. Ils déblayèrent le terrain en quelques secondes.
- Tuez les ! Prenez ce couloir ! Beugla l’incarnation du mal.
La bataille semblait terminée. Le magnifique décor du matin était devenu sombre comme les ténèbres. Tant de morts et d’horreurs…
- Tuez les tous, jusqu’au dernier ! Beugla t’il à nouveau.
Un cor sonna, annonçant la très prochaine victoire des Raka’dun. Les immenses guerriers Raka’dun munis de leurs arcs et de leurs épées pénétrèrent dans la cité même ; dans un gigantesque et fantastique couloir. Ils décapitèrent et tranchèrent avec aisance. Quelques renforts arrivèrent aux côtés des hommes mais trop peu pour repousser l’ennemi. Le couloir, fut couvert de sang de long en large.
- Battez vous pour vos vies et votre honneur, cria un homme enragé en plein combat.
Ce dernier se fit transpercer quelques instants plus tard par l’épée d’un des monstres.
Le petit groupe de résistants fût vite achevé même si les hommes avaient combattu comme des rois l’auraient fait. Ils maniaient très bien l’épée et firent tous ce qui était en leur pouvoir pour sauver leur peuple mais cela ne suffît pas à repousser l’ennemi. Tous les hommes qui avaient combattu ce jour méritaient le statut de héros même après l’écrasante défaite qu’ils avaient subis.
Les vainqueurs crièrent de triomphe.
- Maintenant, la reine va souffrir…souffla le chef pour lui-même.
Les Raka’dun avaient gagnés. Avec peu d’honneur certes ; beaucoup plus nombreux et surtout monstrueux dans leurs actes. Pour ce peuple de l’ombre et des ténèbres, l’honneur n’était rien, seule la victoire comptait. Après la bataille, ils tueraient les prisonniers et se feraient un malin plaisir à les faire souffrir. Et bien entendu, ils violeraient les femmes. De vraies bêtes assoiffées de sang, de pouvoir et de domination.
Enfin, ils arrivèrent au but, ils trouvèrent la reine dans l’immense salle du centre de la cité. Quel magnifique visage elle avait ! Elle semblait très puissante malgré son corps plutôt frêle. Un sorcier la protégeait. Armé d’une épée rougeoyante, il envoya des boules et des pluies de feu et autres sorts mortels ainsi que des coups d’épée à destination des Raka’dun, il déchaîna son pouvoir comme jamais. Ils allaient se faire tuer dans les secondes qui suivaient c’était sur. Quelle impression de déjà vu ! Le sorcier ressemblait vraiment à…
La vision s’arrêta net. Seul un texte très flou apparu. Mais le sorcier n’était-ce pas…
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Kahlan
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 27 Mai - 22:53

Chap. 1 : Une journée mouvementée

Il s’éveilla en sursaut. Il était en sueur. Quelle vision horrible, la nuit avait été très mouvementée. Quelques bribes du rêve étaient encore dans sa tête. Jamais il n’avait eu pareil songe. De ce qu’il s’en rappelait, les Raka’dun étaient présents et rien que cela ; ça dépassait son entendement et ça ne disait rien qui vaille. Chacun savait que ces créatures de l’ombre avait été anéanties il y’avait de cela des siècles. Il les avait reconnus par la description qu’il en lisait dans les livres ; cela se résumait généralement à : « Les créatures les plus maléfiques qu’il fût ». Mais ce n’était pas le seul point obscur, loin de là ! Les sorciers, la bataille, le seigneur des ténèbres…et cette magnifique femme. C’était ce dont il se rappelait le plus. Un visage si doux et si triste cachant pourtant un immense pouvoir. Pour ce qui est des sorciers, plus aucun ne vivait encore en ces heures sombres. Il attrapa ses vêtements, commença à s’habiller et sauta de son lit. Lorsqu’il fût debout, il vacilla et retomba sur celui-ci.
- Décidément ces visions m’épuise grogna t’il.
Ce n’était pas rare qu’il eu des visions. Depuis tout jeune déjà il faisait beaucoup de rêves et de cauchemars, souvent incompréhensibles. Jamais cependant, une telle vision de carnage n’avait été présentée à lui. Il se remit debout et repensa à l’incarnation du mal. Quelle horrible vision ! Ce qui restait le plus bizarre c’était son impression de connaître cette scène. Bien que ce fût impossible, il le savait, c’était pourtant le sentiment qu’il avait.
Quelqu’un l’appelait à l’extérieur de la maison.
- Erwann ? Ou est tu ?
- Je suis là ! Cria t’il de sa chambre.
Il était encore un peu perdu dans ses pensées et surtout mal réveillé. C’était son frère qui le cherchait et celui-ci devait l’appeler de dehors car il croyait qu’il était réveillé et peut-être déjà sorti.
- Bonjour Erwann, dit t’il en entrant. Dépêche toi on nous attend au village !
Mince, il avait totalement oublié. Il devait aider son frère aujourd’hui afin de récolter un peu d’argent en travaillant et il n’était pas fichu d’être prêt au bon moment.
- Je me dépêche, ne t’inquiète pas.
Son frère sortît de la chambre. Erwann vivait avec son frère, sa seule famille. Ils vivaient dans la maison de ses parents. Ceux-ci étaient morts lorsque lui et son frère aîné, Jidah étaient très jeunes. Jidah lui avaient affirmés qu’ils avaient été tués par une maladie qui avait pris bon nombre de vie sur son passage. A la suite de la mort de ses parents, leur oncle Fenihlan les avait recueillis et ce dernier avait décidé pour le bien des enfants d’aller habiter dans leur ancienne maison, un peu à l’écart du village. Il les avait éduqués comme ses propres fils. C’était un homme magnifique. Son frère aussi d’ailleurs, était quelqu’un de formidable. Son oncle mourut quelques mois de cela et laissa les deux jeunes hommes ensembles. Erwann n’avait vu que son corps, carbonisé, ne connaissant pas la raison de la mort de Fenihlan. Ils étaient déjà adultes, Jidah depuis longtemps et lui depuis peu et continuaient pourtant à vivre ensembles.
- J’arrive cria t’il en courant pour rejoindre son frère.
Le paysage était magnifique aujourd’hui. Un grand ciel bleu s’offrait à eux. L’immense vallée était resplendissante. Cela faisait bien longtemps, pensa Erwann qu’il n’avait pas eu temps comme celui-ci. C’était le début du printemps, l’hiver avait été rude sur la contrée de Guilinha. Cette pensée céda sa place à une bien moins heureuse, dans quelques jours, Jidah partirait. Il se retrouverait donc seul et devrait mener sa vie.
- Te voilà enfin. Dis donc il t’en faut du temps ! On part tout de suite, on a du retard.
Ils partirent sur le chemin qui menait au village en parlant du prochain départ de Jidah.
- Tu devrais rester ici. Ta vie est ici !
- Non, tu le sais bien Erwann. Je vais aller vivre ailleurs, me trouver une compagne et vivre des jours paisibles. Ca sera le rêve. J’espère te voir souvent !
Erwann se cacha pour ne pas laisser paraître les larmes qu’il avait aux yeux. Il ne voulait pas qu’il parte. Il aimait beaucoup son frère, il avait passé toute sa vie à ses côtés. En même temps il savait que son frère devait partir. Son rôle était terminé à la maison. Le sien, sans le savoir, serait bientôt terminé aussi.
Il avait failli parler de son rêve à son frère mais finalement il se rendit compte que ça n’avait pas d’intérêt. Un rêve de plus, voilà tout. ------------------
Ils étaient bientôt arrivés. Ils avaient traversé la forêt qui était sur le chemin et en sortaient. On commençait à voir le village au loin. Ils devaient se répartir les tâches. L’un irait à la scierie. L’autre irait acheter de la nourriture et ensuite travailler aux champs.
- J’irai aux champs, dit Erwann.
Ils avaient le choix. De toute façon, que ce soit la scierie ou les champs, les propriétaires avaient toujours besoin d’aide. C’était des gens sympathiques et ils payaient toujours bien les personnes qui venaient les aider.
Ils arrivèrent à l’entrée du village. Un village plutôt pittoresque. Un tout petit village calme et accueillant. Il était pourtant aujourd’hui bondé de monde car c’était un jour de marché.
- A tout à l’heure, on se retrouve ici à la tombée de la nuit.
Il répondit par un coup de tête. Erwann partît sur la droite, son frère continua sa route. Erwann devait avant tout voir les marchands. Achetez ce dont ils avaient besoin, un peu de nourriture. Il traversa une rue et arriva à l’allée des marchands. Quel capharnaüm ! Tout le monde criait en tout sens.
Il repensa à la vision et décida une bonne fois pour toutes qu’elle n’était que le fruit de son imagination. Preuve était, qu’un tel massacre ne pouvait être réel. Cependant, cet air de déjà vu, il pensait vraiment… Non, il fallait se fixer, c’était tout bonnement impossible.
Il longea la rue des marchands pour aller jusqu’aux ventes de nourriture. Il s’approcha de la place où l’on vendait les fruits. C’était une marchande qui s’en occupait.
- Bienvenu, dit-elle tête baissée ayant entendu l’arrivée d’Erwann.
C’était une magnifique femme à en juger par sa taille et ses «proportions ». Elle leva la tête.
- Que souhaiteriez…
Elle coupa sa phrase en voyant Erwann. Elle fût apeurée et commença à pleurer à chaudes larmes. Immédiatement, elle tourna les talons et s’en alla vers un autre acheteur le plus loin possible d’Erwann.
Il ne comprît pas. Quel problème posait-il ? Pourquoi cette marchande avait t’elle pu avoir peur de lui a ce point ? Il ne trouva pas la réponse. Après cette vision, voilà de nouveau un truc qui lui travaillait la tête. Bizarre…
Il alla prendre des fruits chez le marchand suivant et finît ses achats. Il partit vers la sortie du village à l’ouest avec encore tous les évènements récents dans la tête. Décidément, cette journée était mouvementée. Enfin, peut-être se faisait t’il des idées après tout. Cette femme avait quand même eu un comportement bizarre.
Il sortit du village et se dirigea vers les champs. A l’embranchement de la sortie du village, il prit à droite et continua son chemin jusqu’aux champs. Il rencontra le paysan à qui appartenaient les champs et travailla dur toute la journée. Il garda la vision de la marchande du village. Il fut bien payé par le propriétaire et entama son retour vers le village. Il continua son chemin jusqu'au point de rendez-vous fixé entre lui et son frère. Il était un peu en retard. La nuit était tombée bien vite. Le village était vide d’homme désormais. Son frère était déjà là et il espérait qu’il ne l’avait pas attendu trop longtemps par simple souci de celui-ci.
- Tu es en retard ! Vite, on rentre.
Il paraissait assez pressé. La pleine lune éclairait de sa lumière le chemin d’Erwann et
Jidah. Ils entrèrent dans la forêt qu’Erwann connaissait si bien. Elle était très obscure, paraissait menaçante. On aurait presque put dire qu’elle épiait les deux jeunes hommes. Jidah marchait très vite. Un comportement bizarre selon Erwann. Il s’arrêta soudain, attentif à tout ce qui se passait. Erwann en fît de même. Les branches trahissaient quelques bruits. Des bruits indéfinissables.
- Tu ne bouges surtout pas ! Chuchota Jidah à son frère.
Ca commençait à filer la chair de poule à Erwann. Vraiment que d’événements bizarres ce jour-ci. Il n’avait jamais vu Jidah si perplexe. Heureusement, il contrôlait la situation, enfin, apparemment. Un craquement de branche se fit entendre trahissant des bruits de pas. La panique commença à submerger Erwann. On les avait suivis ! Il connaissait la forêt mieux que tout le monde et il n’avait même pas réussi à comprendre ça. Il s’en voulait un peu. Il remarqua qu’ils étaient, lui et son frère, enfermés entre deux zones surélevées de la forêt, le parfait endroit et le parfait moment - où l’obscurité était forte - pour attaquer. Il savait se battre et était plutôt fort, son frère aîné et son oncle lui avaient appris à combattre mais il n’avait pas pris sa dague. Il ne pensait pas qu’un aller-retour de sa maison au village voisin pût être dangereux. Il le faisait si souvent !
De nouveaux bruits de pas, puissants et lourds se firent entendre.
- Cours ! Cria Jidah
Mais c’était quoi ce bordel, pensa Erwann. Ce qui ne l’empêcha pas de courir comme un dératé. Il ne connaissait pas la menace alors autant la fuir. De toute façon il faisait confiance à son frère. Et pour courir, il courrait !
Soudain, Erwann découvrit leur poursuivant. Il courrait à leur poursuite, à travers les arbres de la forêt, très habilement. Jidah avait sorti ses deux grands poignards de sa tunique. Erwann resta proche de son frère qui l’attirait vers lui. L’homme ou la créature les rattrapa et sortit comme par magie de la forêt. Erwann ne pût s’empêcher de crier d’effroi. Ce n’était pas un homme mais bel et bien un monstre au vu de sa musculature et de son gabarit. Il ne le vit détaillement cependant. Le monstre passa immédiatement à l’attaque. Erwann s’écarta de Jidah et attrapa une pierre qu’il trouva au sol. La créature s’attaqua à Jidah. Elle essaya de frapper. Elle était très rapide mais Jidah parvint à éviter le coup sans pouvoir attaquer pour autant avec ses couteaux de peur de subir les coups de la créature. Elle continua à frapper mais s’était dans le vide. Souvent de justesse, Jidah parvenait à éviter les attaques. Erwann visa et lança la pierre sur la créature. Elle fût déstabilisée en pleine attaque et Jidah la poignarda à l’avant bras. Aucune réaction… Aucun cri ni révolte. Elle ne fût pas perturbée le moins du monde. Elle se retourna vers Erwann et lui courra dessus. Erwann, sans protection ni armes il ne pu esquiver le coup qui toucha ses côtes. Puis la créature la frappa violemment à la tête. Il tomba au sol, assommé et rata la suite des événements. Jidah leva les bras au ciel. La créature se retourna vers lui et bondit pour l’attaquer mais il abaissa ses bras dans sa direction et une gigantesque lumière apparue. La créature poussa son dernier cri et fût tué en plein vol. Erwann avait raté toute la scène, toujours assommé.
Ils étaient hors de danger. Jidah était essoufflé mais s’approcha de son frère encore assommé et porta ses mains au-dessus de son corps et le soigna par magie. Il fallait faire attention à ces sorts. Les sorts de soin utilisaient beaucoup d’énergie et était par ailleurs très dangereux après un combat comme celui-ci. Mais, non d’un chien que faisait une telle créature ici ? Ca ne présageait rien de bon…
Erwann se réveilla.
- Doucement, lui dit son frère. C’est bon, il n’y a plus rien à craindre.
Jidah enlaça son frère pour le réconforter puis s’écarta un peu. Erwann vit le corps du monstre.
- Comment…comment as-tu ? Commença t’il ne lâchant pas son regard du monstre.
- Comment je l’ai tué ? Il faut croire que les âmes bienveillantes étaient avec nous et que j’ai eu un peu de bol, dit il en esquissant un sourire.
Il n’en cru pas un mot. Cette créature les aurait tués facilement. Il s’était évanoui et son frère devait lui cacher ce qu’il s’était passé. Il avait mal vu la créature dans la nuit, lors de l’attaque. Elle était pire que ce qu’il avait pensé. Elle était immense et terrifiante. De puissantes pattes et une musculature ultra développée. Jidah n’aurait pas dû survivre. C’était la première fois qu’il voyait une telle créature.
- Mais qu’est ce que c’est que ce monstre ? Demanda Erwann encore un peu sonné.
- On ne doit pas rester ici. Je t’explique en rentrant, tu veux bien ? Dit t’il en relevant son frère.
Il ne se le fît pas dire deux fois. Ils prirent le chemin de la maison et continuèrent hâtivement.
Il avait été frappé à la tête, il posa une question intelligente à ce propos.
- Combien de temps suis-je rester évanoui ?
- Eh bien, environ une petite heure.
Ce qui était totalement faux. Jidah l’avait soigné, cinq minutes après, il était sur patte. Simplement son frère ne connaissait pas son identité de sorcier. Plus tard il le saurait, mieux ce serait pour lui et surtout pour sa sécurité. Erwann se posait tout de même des questions. Il avait reçu un violant coup aux côtes et aurait juré qu’une bonne paire avait été touchée. Enfin, il aurait des explications une fois arrivé chez lui.
Ils ne parlèrent pas pendant leur retour chez eux, concentrés, tous les deux sur leur ouïe et leur vue pour éviter une nouvelle surprise. Vraiment ; quelle journée


Voilà, bonne lecture. Je pense que je posterai le chapitre 2 demain, le soir. Pas le mat, je suis pas là et je continu l'histoire ^^
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeLun 29 Mai - 16:20

Le capitre 2 aujourd'hui ^^

Chap. 2 : La vérité


Ils arrivèrent enfin chez eux. Ils accoururent vers la porte et entrèrent. Ils étaient encore un peu essoufflés et fatigués. Surtout Jidah qui s’il continuait à ne pas faire attention avec ses sorts serait bientôt enfouie sous terre, sous une tombe.
Ils se regardèrent quelques instants dans les pénombres. Jidah chercha une bougie sur une étagère et l’alluma. Il la posa sur la petite table au centre de la petite pièce, désormais éclairée. C’était la chambre de Jidah. Erwann s’affala sur le lit collé au mur, au fond de la salle. Jidah, lui, se laissa tomber au sol, dans un coin.
- Alors, c’était bien ? demanda Jidah avec un sourire.
- De quoi parle tu ?
- C’était ton premier véritable combat, je me trompe ? Je me demandais si ça t’avait plu.
Erwann ne comprît pas pourquoi son frère demandait ça.
- Si seulement j’avais eu une arme, que ce monstre que je n’est jamais vu ne m’avait pas frappé et que je comprenne ce qui m’arrivait, ça aurait pu être bien. Cette bête, ou ce monstre ou…en fait c’était quoi ?
- Un diart. Un monstre très puissant et qui n’aurait jamais du se trouver dans les contrées de Guilinha dit Jidah. Un monstre qui vient des territoires de l’Ouest. Il tire sa puissance de l’ombre elle-même.
- Très rassurant ! Je n’avais jamais vu une telle puissance. Je n’arrive pas à croire que tu en sois venu à bout.
- Et encore, tu n’as rien vu murmura t’il sans que son frère entende.
- Quoi ?
- Non, rien. J’imagine que tu as plein de question alors profites-en.
- Comment sais tu tout ça ?
Et bien, il ne commençait pas par la plus facile se dit Jidah. C’était un garçon déterminé et très intelligent. Il n’avait pas de temps à perdre. Tout comme un sorcier…
- Tu sais j’aime la lecture, toutes les connaissances viennent des livres, dit t-il honteux de mentir à son propre frère.
- Tu ne me feras pas gober ça. Je te connais mieux que quiconque, Jidah.
Quand il disait qu’il était intelligent et déterminé !
- D’accord, je vais te dire la vérité. J’ai déjà vu ces monstres, dans les territoires de l’Ouest.
- Tu es déjà allé…
- Dans les territoires de l’Ouest, oui.
Erwann en fût terrifié. Ces territoires abritaient le mal en personne. Jidah continua son récit.
- J’étais un jeune guerrier à l’époque et toi n’était qu’un enfant – Jidah et Erwann ont sept ans de différence – je découvrit ses terres de désolation, sans vie ni âmes. Je devais parcourir les territoires de l’Ouest, à la recherche d’une puissante rune. J’étais l’un des meilleurs guerriers et on comptait sur moi. Cette mission, je l’avais reçu par un sorcier du nom de… -il se ravisa-, enfin peu importe.
Erwann le savait, son frère était quelqu’un d’exceptionnel, il l’avait toujours su. C’était même au-dessus de ce qu’il avait pensé. Jidah continua.
- Bref, on comptait sur moi. Malheureusement, je ne trouvai jamais la force de réussir à cause de ces maudits…
- Diarts, fini Erwann.
- Je suis tombé sur un groupe de diants, oui. C’est très rare. Je ne m’inquiétais pas tout à l’heure après la mort de notre poursuivant car ils sont toujours – ou presque – seuls. Un diart suffit à tuer plusieurs hommes.
- Qu’as-tu fais devant ce groupe ?
- J’en ai tué quelque uns. Mais j’avais trop de blessures à un moment donné et je fusse contraint d’abandonner. Je m’enfuie de ces terres maudites sans ramener la rune. On m’exclue du rang de guerrier pour ne pas avoir ramener la rune.
- Quoi ?! S’exclama Erwann, furieux.
- La colère, Erwann. La colère dirigea les hommes à me bannir. Si un jour tu devais t’abandonner à une profonde colère, j’espère que ta raison sera la meilleure du monde.
- Une vie serait une raison valable ?
- Bien sur. Mais sache que la colère peut prendre bien plus d’une vie. ------------
Quelques instants de silence suivirent. Avec un sourire Erwann dit ce qu’il pensait.
- Ainsi, tu n’as jamais été ce que tu disais être ! Tu étais un grand guerrier. Une personne courageuse et noble ! Je savais bien que tu étais plus que ce que je croyais. Ainsi, notre oncle t’a laissé aller à ta guise.
- En fait, un sorcier m’a recueilli après mon exclusion du groupe des guerriers. Et…en fait…
- Notre oncle était un sorcier !
Jidah commença à rire.
- Petit frère, tu es vraiment intelligent ! Oui, Fenihlan était un sorcier. En fait il nous avait déjà sous son aile. Seulement, j’étais un jeune guerrier et toi tu étais à sa charge. A la suite de mon bannissement, notre oncle me recueillit et je vécu avec toi. Tu avais à peine dix ans à ce moment de t’a vie et moi j’en avait dix-sept.
Erwann n’en croyais pas ses oreilles, ainsi leur oncle Fenihlan avait été un sorcier et son frère les avait quitté, lui et son oncle pour devenir un guerrier et ensuite rejoins.
- Mais comment es tu venu a bout de ce monstre tout à l’heure ?
- Grâce à mes dons de guerrier.
Il mentait encore à moitié. C’était la magie qui était en partie responsable de la mort du diart même si ses capacités de guerrier lui avaient servies. Erwann ne devait pas découvrir que son frère était un sorcier, possédant le don comme son oncle. La magie était dangereuse. Jidah l’avait bien assez apprit au côté de son oncle.
- Notre oncle avait le don…dit rêveusement Erwann.
- Et il était doué, je peux te le dire. Je l’ai vu à l’œuvre quelques fois lorsque tu n’étais qu’un très jeune enfant. Après la mort de nos parents, il a décidé d’arrêter la magie pour nous protéger.
C’était encore faux puisque Fenihlan lui avait appris à maîtriser son don, le cachant à Erwann pour sa sécurité, étant trop jeune.
- Et toi ça t’a plu ?
- De quoi ?
- Et bien, ta formation de sorcier dit Erwann avec un grand sourire.
Comment avait t-il deviné ? Jidah ne lui avait jamais dit.
- Comment…comment as-tu deviné ?
- Je ne le savais pas, tu viens seulement de me le confirmer mais de toute façon, je m’en doutais. Même un puissant guerrier ne serait pas venu à bout d’un diart et de m’avoir raconté le jour ou tu en as tué plusieurs t’a trahi. Notre oncle n’a jamais arrêté la magie et il te l’a enseignée lorsque tu était jeune car sinon tu n’aurait pas survécu contre un groupe de diarts. Je te l’ai dit Jidah, je te connais comme ma poche.
Il était beaucoup plus intelligent qu’il le croyait se dit Jidah. Il avait le don. Seul un sorcier aurait pu tirer des conclusions comme celle-ci. ------------------
- Tu m’étonneras toujours Jidah !
Il ne croyait pas si bien dire. A lui aussi, se dit Jidah, il l’étonnait.
- Alors maintenant tu peux me raconter comment tu as tué le diart tout à l’heure ?
- J’ai utilisé mes pouvoirs une fois que tu étais assommé. J’ai utilisé un sort de mort et ensuite un sort de guérison pour te soigner. C’est pour ça que j’étais tellement essoufflé à la fin du combat.
- Comment ça ?
- J’ai utilisé beaucoup d’énergie. De ce fait, je m’affaiblis. Il y’a même certains pouvoirs qui sont impossibles à utiliser comme par exemple la reviviscence ou encore certains sorts de morts car les créatures sont bien trop puissantes et qui te tuerais à cause de l’énergie demandée. Les diarts sont certainement puissants mais il y a bien pire, crois moi.
Erwann pensait maintenant à ce que son frère ait du vivre. Plein d’épopées, d’aventures…La magie devait être extraordinaire.
- La magie est loin d’être une partie de plaisir dit Jidah comme si il avait lu dans les pensées de son frère. J’ai pris beaucoup de risque tout à l’heure. J’ai combattu sans ma magie lorsque tes idées étaient claires et que tu n’étais pas encore assommé. Tout ça pour t’éviter de rencontrer cette fichue magie.
- Elle pose tant de problèmes ?
- Beaucoup plus que la plus profonde de tes pensés te le suggèrent. Il dît beaucoup plus doucement, pour ne pas se faire entendre : Tu le sauras bien assez tôt. Il nous faut dormir. Je sais que tu as beaucoup de questions mais le fait que je sois un sorcier ne change en rien nos plans. Les journées seront les mêmes et l’heure de dormir est toujours la même dît il avec un sourire.
Il s’approcha d’Erwann, posa ses mains dans les siennes, se concentra et Erwann s’endormît. Il avait dit que cela ne changerait pas leur avenir mais il savait que c’était faux. Il devrait découvrir si Erwann avait le don. Il le fallait. Les sorciers étaient tellement peu nombreux désormais. Il fallait transmettre ses connaissances. En fait, tout allait changer.
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeMar 30 Mai - 20:56

Le chapitre 3 ^^ Bonne lecture !!

Chap. 3 : Le début d’une aventure


Il faisait encore nuit. Elle était partie tôt, très pressée de le revoir. Elle avait été honteuse devant lui. De toute façon, elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle le revoie. Elle courut sur le chemin et s’infiltra dans la forêt. C’était réellement une magnifique femme. Sa beauté dans la nuit n’avait pas d’égal. Elle sautillait habilement sur le chemin pour éviter les obstacles au sol. Elle pensait de nouveau à ses rêves. Elle y mourrait aux côtés des siens et à côté de cet homme, justement. Qu’est ce qu’il y fichait, elle n’en savait rien. Qui il était non plus. Ce qu’elle savait en revanche c’est que la mort de son peuple se rapprochait. Ce qu’elle savait aussi c’est qu’ils avaient, elle et cet homme un rôle là dedans. Elle bondît sur le sentier de droite et continua son chemin en courant. Le jour se levait. Elle aperçut enfin la maison.

Erwann venait de se réveiller. Encore se fichu rêve, le même. Il avait revécu l’horrible scène où le sorcier et la reine mourraient et avait revu la beauté de son visage qui compensait les horreurs de ce qu’il se passait autour. Ce ne pouvait être une coïncidence ; deux fois le même rêve ! Depuis ses visions, rien ne tournait plus rond dans sa tête. D’ailleurs il se demanda si depuis, tout n’était pas qu’un rêve. Il se leva, poussa la porte de la chambre et sortît. Jidah était déjà debout. Il avait veillé toute la nuit, au cas ou d’autres diarts viendraient.
- Ca va ? Pas trop secoué par les récents événements ? demanda t-il
Malheureusement, c’était bel et bien réel, cette histoire ce dit Erwann qui espérait qu’elle ne fût qu’un rêve.
Une femme arrivait en courant depuis la vallée. Erwann et Jidah sortirent de la maison et la virent. Elle portait un vêtement bleu et un fourreau à sa ceinture. Elle accourue vers les deux jeunes hommes. Une femme superbe se présenta à eux. Elle était complètement épuisée. Elle était arrivée face à eux et n’avait pas encore levé la tête.
- Bonjour fit-elle en levant la tête et regarda les deux hommes.
A peine relevée, elle se ravisa et se prosterna au sol devant Jidah.
- Non, non ! Relevez vous dit-il gêné.
Erwann la reconnut, c’était la marchande qu’il avait vue la veille. Là, il était plus que paumé. Il ne comprenait plus rien. Il la regarda plus attentivement ;
- Tu as beaucoup de choses à m’expliquer Jidah !
Erwann regardait toujours la jeune femme. Elle avait environ son âge, environ vingt ans.
- C’est vrai, commençons par les présentations, Erwann je te présente…
Enfin, il la reconnut.
- Non, c’est…c’est impossible balbutia t-il
Il commença à pleurer. Ce fut la jeune femme qui parla.
- Ainsi, tu as aussi des visions devina t’elle. Je suis la reine de Guilinha.
Erwann pleura de plus bel. Non seulement à cause de la tristesse de ses visions qui lui présentait la mort de cette femme et de son peuple mais aussi car il venait de découvrir que ce peuple était aussi son propre peuple. -------- Désormais, la reine le lui confirmait, sa vision se révélait réelle !
- Euh, là je ne suis plus…Où est le problème ? demanda Jidah
Jidah n’avait pas été mis au courant des songes de son frère. A travers ses émotions, Erwann dit :
- Si tu avais vu la cruauté tel que je l’ai vu tu pleurerais autant que moi. Voici la deuxième nuit que je fais un cauchemar, notre peuple va mourir Jidah !
- Calme toi, calme toi et expliques toi.
- J’ai vu…il reprît son souffle pour parler sans pleurer, j’ai vu notre peuple être massacré. Je n’ai pas cru à cette vision mais j’aurais dû.
La reine parla pour la seconde fois pour réconforter Erwann.
- Rien ne prouve que ces visions soient vrai jeune homme. Rien ne le prouve, tu sais la magie peut faire croire n’importe quoi. On ne connaît rien de ces visions. Ne tire pas de conclusions hâtives. Sèches tes larmes !
Elle avait raison. Ca voulait rien dire. Il avait vu une reine et s’était mis à pleurer. Ca n’avait aucun sens. Un rêve n’était rien d’autre qu’un rêve. Enfin, un rêve commun tout de même…
- Quelle est la raison de votre venue ici et que faites vous dans cet accoutrement ? demanda gentiment Jidah pour changer un peu de sujet.
- Ce que je fais ici ? C’est simple, je me suis éclipsée de mon royaume pour chercher de l’aide. Mon peuple est en danger, je le ressens dans la magie et mes songes le prouvent. Mes rêves m’ont poussée à vous retrouvez.
Rien que ça, pensa Jidah.
- Comment ça ? Vous nous avez vu en rêve ? demanda Erwann
- Aussi clairement que je vous voie maintenant dit-elle en s’adressant à Erwann.
- C’est quoi cette histoire de rêve ? demanda Jidah.
Ce fût Erwann qui répondît.
- Je rêve d’une cité, envahies par…Des monstres sanguinaires et d’après la description des livres se sont…des…
- Des Raka’dun finit la reine.
Jidah tomba à la renverse.
-Co…Comment ??
- Oui, ensuite ma réaction de tout à l’heure devant la reine est dû à…eh bien…la mort de…
- A ma mort. En fait, en passant mon nom est Lauryn.
Jidah était paumé.
- Mais rassurez moi, je vous en prie bontés divines que c’est une vision ! Une…
Mais…mais pourquoi venir nous chercher ?
- Jidah, vous êtes un grand sorcier. Vous avez déjà prouvé votre valeur plus d’une fois. Un des derniers sorciers vivants. Et votre frère…lui aussi. Enfin, une prophétie est en jeu.
Comment ça, « et votre frère » se dit Erwann.
- Mais…mais, les Raka’dun…Une prophétie ?!
- Vous avez combattus bien pire dit la reine sachant que d’était faux.
- Vous rigolez ? Les Raka’dun n’ont pas fait surface depuis des siècles. Jamais je n’en ai combattu et jamais je n’ai combattu pire que cela. Quand a mon frère…
- Il serait peut être temps de lui le dire, vous ne croyez pas ? --------------
Alors là, Erwann ne comprenait plus rien. Il était très gêné. Les deux personnes parlaient comme si il n’était pas là. Il ne connaissait rien à la magie. Maintenant, il commençait à comprendre Jidah, la magie était une énorme source se problèmes. Mais qu’est ce que c’était cette histoire de prophétie et lui il foutait quoi dans tout ça.
- Expliquez moi ! Cessez de m’ignorez dit fermement Erwann.
- Ainsi, je ne t’aurais pas protégé aussi longtemps que je pensait pouvoir le faire. Erwann, je suis le dernier sorcier mais me dira tu, Lauryn à dit tout à l’heure un des derniers. Et le dernier et bien…c’est toi.
Ca fichu un coup à Erwann
- Le dernier sorcier avec moi à avoir le vrai don. Beaucoup de sorciers l’ont appris avec le temps. Toi ça t’en prendra mais tu y arriveras sans trop de problèmes. Je souhaitais t’éloigner de tout ça, petit frère.
- Mais…mais, je ne comprend pas. Je n’ai jamais eu de pouvoir surnaturels ni quoi que ce soit.
- Et tes visions, tu en fais quoi ? Je sais que tu as toujours eu ces satanés visions. Tous les sorciers en ont et tu m’en as raconté un bon paquet, enfant. Mais ce n’est qu’une infime partie de ton pouvoir.
Erwann réfléchit quelques instants.
- Et que fais tu de Lauryn ? Elle aussi a eu des visions.
La reine prit la parole, gênée.
- Moi, ce n’est pas pareil. Disons que c’est spécial. La vision est venue sous forme de prophétie. Je n’ai jamais vu le massacre de mon peuple. Seul une phrase m’apparaît.
- Et quelle est-elle ? demanda Erwann
- Elle dit ceci mais je ne l’ai pas encore entièrement déchiffrée : « Avec le néant et les Raka’dun, tombera le peuple blanc et sa reine car... ». Et cela s’arrête là. Je ne vois pas la suite. Le peuple blanc est celui de Guilinha ainsi appelé pour le bien qu’il donna tout au long de son parcours.
C’en était trop. Erwann poussa un énorme cri de rage. En deux minutes, top chrono, il avait appris que son peuple était une proie en sursis et qu’il était le dernier des sorciers, incapables ne serait-ce que de soigner une des plus légères plaies. Il s'effondra dans les bras de son frère.
- Je sais, dit Jidah. Ton passé t’a rattrapé. Je m’en veux tellement mais c’était la seule façon de te protéger. Désormais, mon seul rôle sera de te former.
Enfin une bonne nouvelle, Jidah resterait à ses cotés.
Il détestait la magie désormais. Par-dessus tout ! Il avait entendu plus de mauvaises nouvelles en deux minutes que dans toute sa vie à cause d’elle.
- Désormais, Erwann, moi et Lauryn sommes à tes ordres. Tu es notre seule chance
- Qu…Quoi ? !
- Tu refuses ? Une reine et un sorcier qui se dévoue c’est pas tous les jours ! dit Lauryn en souriant.
- Mais…mais je n’ai aucun pouvoir, aucun objectif…Pourquoi suis-je votre seule chance ?
- Les pouvoirs, cela viendra dit Jidah. En tant que sorcier tu sera probablement très puissant.
- Et tu es notre seule chance, continua Lauryn, car toi seul peut combattre le…
- Non ! dit Jidah Il n’est pas prêt pour cela.
- Il faut le lui dire. Elle hésite puis dit : Tu es le seul à pouvoir combattre le seigneur des ténèbres.
Erwann en prit encore un coup. Il revit le personnage noir de ses rêves.
- Il est dit que seul le plus grand des sorciers peut vaincre le seigneur noir nommé Kinha
- Et bien vous êtes mal tombés souffla Erwann. -----------------
- Notre quête est définie. Kinha est le plus grand ennemi que nous n’ayons jamais connu. Il tue sans pitié, enfants, femmes, hommes. Aucune distinction pour lui. Il te recherche sûrement activement. Il cherchera à te nuire par tous les moyens.
- Lauryn ne sait pas tout Erwann, continua Jidah. Je vais te conter un bout de ma véritable histoire. Comme tu le sais depuis peu, je suis un sorcier. Mon ordre, « L’ordre des Sorciers », a été détruit par cette machine à tuer. Les sorciers essayèrent de le tuer. Tous se liguèrent contre lui, amis, ennemis, tous pour le vaincre mais il les tua tous.
Sa donnait la chair de poule à Erwann. Comment avait-il pu tombé dans cette histoire ? Jidah continua.
- Il tua les sorciers les uns après les autres dont…Fenilhan. Notre bon vieil oncle savait que tu était le sorcier dont la destinée serait de détruire le mal. En fait, c’était le chef de l’ordre. Tu n’as jamais su comment il est mort, n’est pas ? Il est mort pour te sauver, il s’est sacrifié. C’était le seul à pouvoir retenir Kinha. Il avait vu succomber tous ses amis. Il usa de toute sa force lors d’un combat. Je t’ai dit que certains sorts utilisaient tant d’énergie que le sorcier succombait, mort essoufflé. Ton oncle était le seul à savoir invoquer une « Barrière de force » assez puissante pour retenir le seigneur noir quelques temps. Ton oncle mourut dignement et je jurai de te protéger. Voilà pourquoi depuis tout ce temps je t’éloigne de la magie. Malheureusement, comme il était prévu, Kinha a trouvé le moyen de remédier à ce sort. Ce sort t’a simplement permit de survivre jusque là.
Erwann pleurait. Son oncle l’avait sauvé…en vain.
- Mais ton oncle savait que ce n’était pas vain dit il comme si il lisait dans ses pensées.
- Comment le seigneur noir a t’il pu faire autant de mal ?
- Les limites de ses pouvoirs sont énormes. Si tu préfères, son capital d’énergie est largement supérieur au mien.
Ou au mien se dit Erwann. Lui, ne connaissait pas un seul sort et encore moins ses limites. La reine se remit à parler.
- En tout cas, ce que l’on sait désormais c’est que quoi qu’il arrive, tu es notre seul espoir. Les sbires du seigneur noir arriveront bientôt. Tu seras vite découvert.
- Il l’est déjà dit Jidah.
- Le diart conclu Erwann. Le diart était au service de l’empereur du mal.
- Exact.
Il résuma l’histoire de la veille à la reine.
- Dans ce cas nous devons partir le plus vite possible dit-elle.
Erwann prit son courage à deux mains pour parler.
- Ainsi, mes amis, nous voyagerons ensemble pour détruire le mal, sauver notre peuple et venger mon oncle.
- Alors, là, je te suit tout de suite ! dit Jidah avec un grand sourire.
Erwann réfléchit.
- Il faut que l’on parte, immédiatement. Un autre groupe de diart arrivera bientôt.
- Tu as raison mais nous faut d’abord nous équiper dit Jidah.
La jeune reine était venue un arc sur le dos. Déjà totalement équipée, elle attendit les deux jeunes hommes, rentrés dans leur maison, partis chercher leur équipement.
Ils se dirigèrent vers un coffre.
- Tu te rappelles, Erwann, je t’ai toujours dit de ne jamais ouvrir ce coffre.
Il ouvrit le coffre et pris une épée assez simple qu’il ceintura à sa taille. Il sortit ensuite une seconde épée et son fourreau, l’offrant à son frère.
- Je t’ai racontée l’histoire de la rune que je n’étais jamais sensé obtenir. Et bien, la voici.
- Alors tu as tué tout les diarts.
- Oui, à l’époque malgré mon jeune âge, j’étais un sorcier compétent.
- Et tu n’as donc jamais été un guerrier et tu n’as jamais été banni.
- Si, sur ce point, je disais la vérité. J’ai bel et bien été banni.
- Je ne comprends pas. Tu avais l ‘épée mais…
- Mais mes compagnons guerriers n’ont jamais eu l’honneur de la voir. Fenihlan m’a ordonné de la garder pour toi, connaissant ton identité. Je l’ai toujours gardé dans ce coffre.
- Mais il n’y a aucune protection.
- Détrompe toi. Ce coffre est magique, seul un excellant sorcier peut l’ouvrir. Simplement, la magie est parfois invisible. Tire là de son fourreau ! dit-il voyant que Erwann était impatient de voir l’arme.
Lorsque Erwann sortit l’épée, il fût fasciné. Parfaitement à sa taille et un poids parfaitement réparti, la lame étincelait. Son métal était plus pur que de l’or et sa pointe plus mortelle qu’aucune autre. Une épée parfaite ! Il la tourna dans tout les sens, essaya même quelques attaques dans le vide. Il ne connaissait pas l’escrime.
- Jidah, je…je n’ai jamais manié l’épée.
Il ne maniait que la dague qu’il avait d’ailleurs oubliée lors du combat contre le diart.
- Tu apprendras ! Tout comme le reste. Une magnifique aventure les attendait.
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeVen 9 Juin - 14:16

LE chapitre 4 et bientôt le 5 ^^

Chap. 4 : La menace plane

Jidah prit quelques affaires et un sac plein de nourriture posés au pied de son lit. Erwann, remit son épée au fourreau et partit en direction de sa chambre. Il n’y prit que sa dague. Ne pas trop en prendre pour un voyage, juste l’essentiel. Les deux frères sortirent de la maison. C’était, aujourd’hui encore, une superbe journée de printemps. Erwann espérait vraiment que ce ne serait pas une des dernières belle journée qu’il verrait ou pire, une des dernières journées qu’il vivrait.
- Il nous faut nous dépêcher dit Lauryn. Le mal est sur nous désormais. Nous sommes la cible la plus dangereuse pour le seigneur. Il ne va pas nous lâcher de si tôt.
Elle avait raison sur tous les points. Il fallait fuir et maintenant. Erwann réfléchît. Quelle direction prendre et pour aller où ? La logique voudrait qu’ils aillent à la cité du trône de Guilinha pour la protéger mais avec ce qu’il avait vu…
- Jidah, il faut que je te le demande, y’a t’il une arme, quelle qu’elle soit qui puisse vaincre le seigneur noir.
- Bien sur : Toi.
Avec ça, il était bien avancé. Il tira son épée du fourreau. Il la regarda comme pour y trouver refuge et solution à son problème. Il n’avait pas remarqué le nom en minuscule qui était marqué sur la lame…Hyla. Jidah remarquant qu’Erwann regardait attentivement l’épée, prît la parole.
- C’était son nom. Hyla était un ancien sorcier à qui a appartenue cette lame.
- Un sorcier compétent ? demanda Erwann regardant toujours la lame.
- Comme aucun ne le fût jamais. Cet objet est un bien plus que précieux Erwann. Et sa magie est puissante. Ta vie en dépendra un bon nombre de fois.
Erwann se dit qu’il n’était rien par rapport à Hyla. Et pourtant sa destiné suivait la même voie.
- Bon, il faut décider quelque chose dit la reine. Nous ne devons vraiment pas rester ici.
- Nous devons aller à la cité pour protéger le peuple de Guilinha. Je vous ai vu y mourir, c’est vrai mais moi et Jidah pourront peut-être changer votre destin décida Erwann
- Il a raison confirma Jidah. Vous-même avez dit que vous étiez venue en quête d’une aide pour votre peuple. Il vaut mieux combattre le seigneur noir sur un terrain connu.
- Bien alors en route pour…commença la reine.
- Pour Zanik finit Erwann
- Comment avez vous su ? demanda t-elle, étonnée. Vos pouvoirs ou vos songes vous ont donnés la réponse ?
Il ne trouva pas en lui la réponse. Il avait déniché ça où ? Il donna la réponse la plus probable.
- Non…non, j’ai simplement du le lire dans un livre dit-il en la gratifiant d’un grand sourire.
Elle se tapa la main contre le front pour exprimer sa bêtise et sourit à son tour à Erwann.
Ce qu’elle était belle ! Il n’avait pas beaucoup parlé avec la reine mais le départ de chez lui était plus important. Ils parleraient après. Pour le moment, il fallait fuir. Il en savait à peine sur son ennemi mais assez pour savoir que la menace planait. Il en savait aussi très peu sur lui-même. Ca viendrait.
Il fallait bien commencer à partir un jour alors le nouveau groupe formé s’éloigna de la maison et commença son voyage vers Zanik. -------------
Le voyage durerait au moins deux semaines. Guilinha était grand. Erwann espérait qu’aucun danger ne surgirait pendant ce délai même si c’était peu probable qu’ils ne rencontrent aucun obstacle. Il fallait apprendre de nouvelles informations se dit Erwann.
- Parlez moi un peu de vous et de Guilinha demanda Erwann à la reine.
La reine prit le temps de réfléchir un peu.
- Pour commencer, je suis reine de Guilinha depuis toute jeune. A dix-sept ans, j’arrivais à la tête du royaume. Guilinha était un vaste territoire. J’avais un énorme poids sur le dos mais je m’habituais au fur et à mesure.
- Pourquoi être montée sur le trône si jeune ?
Lauryn eu du mal à sortir ces paroles.
- Mes parents…sont morts pour me sauver. J’ai du leur succéder
Faites qu’il ne demande pas comment ils étaient morts. Pitié, esprits du bien. Elle mentait mal, très mal ! Alors pour ce qui concernait la cause de la mort de ses parents… Son secret ne devait pas se dévoiler.
- Je, je suis désolé dit Erwann en baissant les yeux, véritablement confus.
Elle ne laissa pas le moindre temps de réflexion à Erwann.
- Depuis que le seigneur noir est de retour je ne suis plus au royaume, je me cache.
Ils marchaient depuis quelques temps. Ils avaient déjà quitté la vallée. Erwann et son frère habitaient dans un creux de la vallée. Le spectacle en quittant ce « creux » fût fascinant. Ils avaient tout Guilinha sous les yeux. Un paysage qu’Erwann et Jidah avait vu un bon nombre de fois mais rarement aussi beau. Tous s’arrêtèrent pour regarder le paysage et Jidah prit la parole sans quitter la vallée des yeux.
- En fait, Erwann, tu as du remarquer que souvent, nous appelons « le seigneur noir », Kinha. C’est une simple habitude. Ce nom est maudit pour beaucoup. Il vaudrait mieux que tu ne dise pas son nom, ça n’apporterai que des problèmes.
Erwann n’avait pas cessé depuis le début de la discussion de réfléchir au voyage. Comment arriver à temps pour protéger Zanik ? Il n’avait pas trouvé beaucoup de solutions. Il aurait fallu des montures mais il n’y avait aucune grande ville sur leur chemin. Il connaissait un peu la contrée. Les seules villes étaient en arrière. Et ça aurait pu être dangereux de repartir en arrière. Le diart l’avait découvert là bas, pas question d’y retourner.
Les trois compagnons mirent fin à leur pause.
Il s’inquiétait tout de même énormément pour lui-même. Ils étaient vraiment partis en hâte et il avait tant de questions à poser. Tant pis, ça attendrait. Il ne connaissait ni son don ni aucun moyen pour aider ses amis. Il avait été entraîné dans cette aventure mais de toute façon, il avait au moins une raison de son battre : sauver Guilinha. ---------------
Ils firent une nouvelle pause pour manger dans une grande clairière. Ils avaient marché depuis le début de la matinée.
Lauryn semblait perturbée. On aurait dit qu’elle était à l’affût d’un quelconque ennemi. Elle se leva et attrapa son arc dans son dos. Elle utilisait tous ses sens. Jidah se leva et tira son épée. Erwann en fît de même. Il découvrit quelque chose qu’il n’avait pas remarqué la première fois. Lorsqu’il tirait l’épée du fourreau, aucun son ne se produisait.
Un lapin laissa dépasser sa tête d’un buisson. Jidah commença à rigoler.
- Un simple lapin, aucun problème !
Erwann et Jidah baissèrent leur garde mais Lauryn était toujours à l’affût. Soudain, elle attrapa une flèche de son carquois, la plaça sur l’arc, banda son arc, visa à travers les buissons et tira. La flèche partit à une vitesse inouïe. Un son rauque signalant que la cible avait été touchée informa Lauryn et elle replaça l’arc dans son dos.
Erwann et Jidah était bouche bée.
- Il faut partir, et vite dit Lauryn.
- Je ne savais pas que vous étiez si forte au tir, Lauryn dit Jidah avec un sourire. Impressionnant. Mais qu’avez vous touché ?
Elle n’était pas allée voir sa cible.
- Un simple éclaireur. J’en suis sûre. Les troupes sont encore loin d’ici. Les éclaireurs sont envoyés plusieurs semaines, si ce n’est pas plusieurs mois à l’avance. J’en ai déjà tué quelques uns depuis ma…fugue.
Décidément, cette femme était surprenante. Une femme hors du commun. Erwann n’avait jamais vu une telle dextérité. Lui non plus n’était pas allé voir la cible. Mais il aurait mis sa main à couper qu’elle était transpercée en pleine tête et morte sur le coup. ----
- On doit arriver à Zanik. Les troupes seront bientôt en marche.
La route était encore longue. Ils marcheraient toute l’après-midi.
La reine avait l’air de bien savoir où elle allait.
- Vous connaissez bien la région ? demanda Erwann, intrigué.
- Bien plus qu’un peu. Je connais très bien Guilinha. J’ai parcouru ces territoires plusieurs fois, surtout très jeune.
Ils accélérèrent le pas. Jidah et Erwann suivaient la reine. Elle connaissaient apparemment tous les chemins et les routes à prendre. Ils évitèrent les quelques villages qui étaient sur leur chemin. Surtout, ne pas se faire remarquer pour le moment sauf en cas de réel besoin.
Ils parlaient peu. La marche forcée était efficace et ils avançaient vite. Grâce à Lauryn et grâce à la météo – pour le moment – le voyage durerait peu être un peu moins de temps. Quand ils s’arrêteraient, Erwann poserait les tonnes de questions qu’ils se trouvaient en chemin. Enfin, après une après-midi sans problème, à traversé le pays et les magnifiques paysages verts, ils firent une halte.
Lauryn s’arrêta soudainement dans une clairière.
- On s’arrête là. La nuit va tomber. Il faut allumer un feu dit-elle pas pour le moins du monde fatiguée par le voyage. Je vais chercher du bois. J’en ai pour quelques temps. A tout à l’heure.
Elle posa ses affaires et partit en direction de la forêt. Erwann et Jidah se retrouvèrent seuls. Ils posèrent aussi tout deux leurs affaires.
- Alors Erwann, pas trop chamboulé par les événements.
- Et bien en fait…
Ils s’assirent sur l’herbe, au centre de la clairière.
- Tu dois avoir quelques questions, je...
- J’en ai une tonne ! coupa Erwann
- Je connais la première. Pourquoi toi ? Qu’est ce que tu fais ici ? C’est ça que tu te demandes.
Ils commencèrent à déplier leurs affaires.
- Alors, je vais te l’expliquer. Tu le sais depuis peu mais, nous sommes tout deux des sorciers. Simplement, un lien de parenté nous uni. Nos parents étaient des sorciers Erwann, il n’y a pas plus compliqué comme explication. Notre famille est une des dernières lignées de sorciers.
- Et pourquoi, la reine…
- Lauryn, appelle la Lauryn dit Jidah.
- Désolé, j’ai du mal à tout suivre et encore plus à m’habituer. Pourquoi dit-elle que je suis le seul à pouvoir vous aider ?
- Car tu es le dernier ; le dernier des sorciers, celui de la prophétie.
Un peu perturbé Erwann se retint de demander ce qu’était exactement la prophétie qui le concernait. Il lui fallait un peu d’explications.
- En somme, qu’est ce qu’un sorcier ?
Jidah sourit.
- Bonne question affirma t’il.
Il y eut un silence et Jidah commença son récit.
- Depuis toujours, longtemps du moins, leur rôle est d’aider. D’aider qui ?me dira tu. Et bien n’importe qui. Aider ceux qui défendent une cause juste selon lui. Inutile de te dire que la notre est de nous sauver nous et Guilinha. Bref… Pour t’expliquer, beaucoup des sorciers étaient bons et puissants. D’autres beaucoup plus mauvais mais pas moins puissant. Pour eux la cause qu’il semblait juste à défendre, c’était le pouvoir. Un pouvoir toujours plus grand. Kinha était bien sur l’un d’eux. Le plus puissant même.
Erwann posa la question la plus évidente.
- Et comment explique tu qu’un sorcier sans pouvoir puisse rivaliser contre le plus puissant des sorciers ?
- Sans pouvoir ? Ca, c’est toi qui le dit. Simplement tu ne connaît pas encore ton don.
- On commencera bientôt ton entraînement.
Jidah resta pensif quelques instants. Il se leva et attrapa deux longs morceaux de bois et en lança un à son frère.
- Défends toi !
Immédiatement, Jidah passa à l’attaque. D’un geste rapide, il atteint le bras d’Erwann puis enchaîna une attaque à la taille d’Erwann. Erwann n’eut pas le temps de bouger, touché deux fois en un instant.
Jidah se recula de quelques pas.
- Ces attaques rapides et surprises marcheront sur des hommes simples, jamais sur des sorciers expérimentés. La surprise est une arme contre le nombre, non contre la puissance.
Il repassa soudain à l’attaque. Erwann réussit à contrer quelques coups mais en subit la plupart.
Lauryn venait de revenir avec un tas de bois dans les mains. Elle posa le bois et se mis dos à un arbre pour regarder.
Jidah avait largement le dessus. Erwann contrait à peine la moitié des coups. Il essaya plusieurs attaques mais toujours en vain. Il s’essoufflait. Il fallait réussir à le toucher, au moins une fois. Erwann élança son bras et son bout de bois fendit l’air en direction de la tête de son frère. Il allait touché au but mais le bout de bois fût arrêté net, comme en suspension dans l’air. Jidah se recula et abaissa son « arme ». Erwann était complètement paumé sur le coup.
- Je savais qu’on en arriverait ici. Voilà ce que je voulais te montrer. J’ai utilisé la magie pour stopper ton arme. La magie te servira dans tout les combats. En fait la magie est bien plus que ton arme. Je voulais te montrer cela. La magie sera bientôt une de tes forces. Il faudra apprendre à la maîtriser.
Erwann était très essoufflé.
- Cependant, pas mal pour un premier combat gratifia Lauryn à Erwann.
- Elle a raison confirma Jidah.
- Tu parles ! Je ne t’ai pas touché une seule fois ! souffla Erwann.
- J’ai utilisé plusieurs fois la magie, pour accélérer mes mouvements. Très peu d’énergie, certes car je me fatiguerait trop vite mais suffisante pour esquiver quelques coups. Tu sera certainement un bon escrimeur. Ca suffit pour aujourd’hui.
Les deux jeunes hommes se rassirent. La nuit était tombée pendant que les deux frères combattaient. La jeune femme les rejoignit avec le bois qu’elle avait ramassé.
- Ainsi, vous connaissez la magie dit Erwann à Lauryn.
- Plus que tu ne le crois dit Lauryn quelque peu mal à l’aise.
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 16 Juin - 10:38

J'ai tout lu, c'est passionnant. Ce qui est marrant, c'est qu'il y a plein de clins d'oeil à plusieurs bouquins, surtout Eragon. A quand la suite?
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Léna
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 16 Juin - 19:26

Ecriture fluide .Sujet passionnant...Un auteur est né lol!
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 16 Juin - 19:31

Avec un retour à la ligne à chaque fois ça donnerait un merveilleux poème marchombre !

Une experte en la matière !
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitimeSam 16 Juin - 19:54

lol

rien a rajouter
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MessageSujet: Re: La prophétie du sorcier.   La prophétie du sorcier. Icon_minitime

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