KIZKA

Voilà, je posterai bientôt une de mes histoires. Soyez indulgents svp. Il doit il y avoir une montagne de fautes et puis ce n'est pas du grand art mais bon j'aimerai quand même avoir votre avis. Pour le moment j'attends pour la poster parce que je vais me l'envoyer par la poste ( c'est pour prévenir du plagiat, je vous fais confiansce mais qui sait pour les autres visiteurs du forum ?! ).

Donc un peu de patience !

Pour indice Kizka est le nom de la planète où se passe mon histoire.

Ok , personnellement j'attend avec impacience et je serais franche avec toi alors j'espère que tu ne m'en voudras pas !! ( demande à Erylis quand c'est poemes sont pas top !!!lol on se corrige mutuellement )

Youpi!!!!Lol, je trouve ça super que tu mettes une de tes histoires ici!!!Puis qui sait, peut-être que je ferais là même chose (ça m'encourage^^) mais faudrait déjà que je termine mon histoire...

En tout cas, la poste a intéret à se grouiller!!

Ok merci pour votre enthousiasme ! Mais ça se voit que vous connaissez mal la poste : elle ne sais pas se grouiller !
Et n'hésitez pas pour les critiques, je pense que c'est par là qu'on s'améliore après tout !

Ok!! T'inquiète je suis spécialiste en critique

Non, ok pas de problème!!Je suis habitué puisque je lis les histoires de Linaé(sur mensay) et d'autre copine!!Et euh, les mienne

Toi aussi Léti t'as interet de mettre les tiennes !!! lol (on ne peux forcer personne)

Bon, je promais rien, mais dès que j'aurais terminer l'histoire sur laquelle je bosse...

Bref...

Sinon dit Ellana....s'il te plaiteuhhhh on pourré pas avoir un tout petit résuméééé!!!

S'il te plaittteuhhh

Bien sûr ça vous permettra de patienter un peu plus longtemps !

Donc l'histoire se passe sur une autre planète : Kizka.
On suit quatre jeunes filles : Mounty, Juana, Dariane et Liliwine.
En fait sur cette planète, les élèves passent leurs vacances avec leur école et cette année il s'agit d'une croisière. Donc il leur arrive pas mal de choses à commencer par une attaque de pirates...

Voilà j'espère que ça te va comme petit résumé !

Géniale oui!! Donc, c'est sur un autre monde!!!! Et euh, j'ai une autre question(bon ok 2 ou 3 autres c'est bon!! me regarder pas comme ça)

Est ce que c'est un livre fantastique??

Ce ne sont donc que des héroînes?

Et euh, le livre se passe juste sur l'eau??non parce que j'ai le mal de mer?

Mdr, le dernier truc, c'est juste pour deconné^^

Allez on est encore dans l'ambiance de Noêl et dans ma grande générosité je réponds à toutes tes questions !

Tout d'abord on peut parler un peu de fantasy parce que il y a quelques "pouvoirs" enfin... ça n'arrive qu'à la fin mais bon ! En plus, c'est quand même sur une autre planète donc y a pas mal de choses différentes !

Ensuite, il ya les héroïnes principales mais elles ont aussi des "amis" (et plus si affinités ^^)

Et pour finir ça se passe principalement sur l'eau mais tu sais c'est gros un paquebot alors on n'a pas toujours cette impression !

Voilà !

Je veux l'histoire d'Ellana!!Je veux l'histoire d'Ellana!! Je veux l'hissss, bon ok je me calme...

C'est juste que j'ai plus rien à lire et que je n'ennuie!!!!! Alors dit!!!!C'est quand que tu postes ton "histoire" (j'ai pas écrit livre t'a vu!!!)

*Bon, commele haut de ce post le montre, la personne qui a poster ce message est un peu atteinte, il serait donc prévérable, pour tout le monde (faudrait pas pourir le forum de message débile) de poster l'histoire AU PLUS VITE!!!*

Merci de votre conpréhention

Je suis très compréhensive même envers les plus atteints ^^. Surtout quand ils ont assimilés certaines choses ( bravo pour avoir mit le mot histoire ! lol).
Malheureusement, je ne l'ai toujours pas envoyé. Je suis vraiment désolée mais tout est prêt sinon.

Ok, ok...Je veux l'histoire d'Ellanaeeuhhhhhh!!!!!!!!!

Je vais finir par devenir capricieuse moi!!

Bon, je suis désolé, mais là, ce n'est pas la faute de la poste étant donné que la lettre n'est même pas encore postéééeuhhhh!!

Qu'est ce que c'est que ça!! Indigne!!Nah Tu habites où, sur une île toi aussi!!! (comme memline) Où alors tu as la flemme d'aller jusqu'à la poste!! Grrr

lol, bon, ce n'est pas grave, on attendra le temps qu'il faudra, enfin presque!!(tant que tu m'envoie des histoires d'apéros par mp, tout va bien) Mais le jour où tu arréteras...ahahahahah!!!

*Bon, ma patiente est toujours gravement malade, pas de panique, je la suis de près*niarc niarc

Voici le remède pour la patiente la plus atteinte que j'ai jamais rencontré ! lol

Introduction à une planète différente

La planète sur laquelle s'est déroulée cette histoire a été nommée Kizka par ses habitants ce qui signifie dans notre langue : Terre. Trois peuples s'entendant à merveille se la partagent. Il s'agit des Jougnouts, des Quarnoufis et des Duguls. Kizka gravite autour d'une étoile appelée la Goura ne Tira : La Bouche de Feu. Pour les habitants de Kizka le feu est associé au diable et par conséquent ils le détestent. Voilà pourquoi ils utilisent des pierres plates noires aux reflets violets, appelées Kafty pour se chauffer. Il n'y a aucune correspondance dans nos langues parce que ces pierres n'existent pas sur Terre. Les Kafty émettent des ondes qui réchauffent les pièces dans lesquelles on les place.
Les habitants de Kizka ont tous à tour de rôle la même exposition à la Goura ne Tira et au froid. Ils ont tous la même couleur de peau, bien bronzée. Ils continuent de grandir toute leur vie et les tailles sont bien délimitées par l'âge. Plus une personne est grande plus elle est âgée et deux personnes du même âge ont la même taille. Par contre les garçons font toujours 10 cm de plus que les filles.
L' espérance de vie des femmes serait de 110 ans si elles vivaient sur Terre mais en réalité de 241 ans vu qu'une année ne dure que 200 jours sur Kizka. Elles meurent avec l'apparence physique de femmes de 60 ans. Quant aux hommes, ils meurent à 100 ans pour nous mais à 219 ans pour eux avec une apparence physique de 50 ans.
Les métiers sont à peu près les même que sur notre planète mais les enfants ont un drôle d'emploi du temps scolaire. Tout d'abord, ils vont à l'école à onze ans soit 11 ans pour eux. Les élèves habitent en pensionnat dans l'établissement où ils étudient. Une année dure un an et demi soit : trois ans. Ils n'arrivent à leur majorité qu'à vingt-cinq ans donc 50 ans sur Kizka et restent à l'école jusqu'à cet âge. Les vacances sont souvent de grandes excursions organisées avec l'école. Ils apprennent les mêmes matières que sur Terre et ils adorent voyager ce qui se poursuit chez les adultes. La famille ne compte pas vraiment pour eux, les amis les remplacent bien plus. Il y a quelques exceptions surtout lorsque l'enfant veut faire le même métier que l'un de ses parents.

Cette histoire commence un beau jour sur le continent des Quarnoufis dans la classe des B.A. (niveau B classe A) de l'école M 228. Cela signifie approximativement que ses élèves étaient âgés de 14 ans : soit trente ans. Les filles mesuraient 1m68 et donc les garçons : 1m78. Ils se trouvaient alors en cours de Quarnoufi : leur langue maternelle. Anysa Léoroufi qui cumulait la fonction de professeur de Quarnoufi et principale des B.A. leur apportait une excellente nouvelle. La jeune femme était encore timide. Anysa attachait toujours ses ravissants cheveux blonds en chignon. Elle portait des lunettes dont la monture noire la rendait très sérieuse. Pourtant à la fin de la journée, plusieurs mèches rebelles s'échappaient de son chignon ce qui avait pour effet de la rendre beaucoup moins sérieuse et plutôt mignonne. Les élèves l'aimaient bien et l'écoutèrent avec attention :
- Nos prochaines vacances se dérouleront sur le paquebot : Pouni ne Xanya (Lumière du soir), pendant six semaines des vacances d'été avec les élèves du niveau inférieur.
- Youpi !!! firent les élèves surpris.
- Sur le paquebot, multiples activités seront proposées. Les chambres sont pour quatre personnes. Et puis je vais vous lire l'annonce publicitaire du Pouni ne Xanya : "Le Pouni ne Xanya est un paquebot de luxe qui mesure 400 mètres sur 38 mètres et qui compte 25 ponts. Il peut contenir 5000 personnes. Il possède une bibliothèque réunissant : romans, documentaires et autres genres, une piscine de 200 m2, une salle de jeux avec deux billards, deux tables de ping-pong, un jeu de bowling à dix entrées. Il est aussi équipé d'une salle pour les représentations de films et de spectacles divers (planning des horaires de chaque jour devant la salle à manger sur le panneau d'affichage à droite du menu du jour). Diverses activités seront proposées pendant le séjour ainsi que de nombreuses escales sur la terre ferme pour la visite de grandes villes. Venez vite apprécier le confort du Pouni ne Xanya !"
- C'est un bateau Quarnoufi ? demanda Jacimio.
Jacimio aimait poser des questions. Bien que celle-ci fût très intéressante, il était rare que cela se produise. Dés que son petit nez se fronçait et qu'une lueur effrontée et espiègle passait dans ses yeux, c'est qu'il avait une nouvelle question d'un intérêt de 100 sur une échelle de 1000000 !
- Non, c'est un Dugule mais ils parlent notre langue, répondit Anysa.
DRING !!!
- Allez ! Dépêchez-vous d'aller en récréation, j'ai besoin de faire des photocop' ! ajouta-t-elle.
Les élèves ne se firent pas prier et sortirent en un coup de vent. Trois jeunes filles parmi eux : Mounty, Juana et Liliwine, se dépêchèrent de rejoindre la salle de classe des B.E. Des élèves sortirent et elles sourirent à une jeune fille mince aux beaux yeux verts. De longs cheveux blonds encadraient son visage. Leur amie se prénommait Dariane. Son visage s'illumina lorsqu'elle les aperçut prouvant son caractère gentil et généreux. Elle lança joyeusement :
- Qu'avez-vous ? On a l'impression qu'on vient de vous dire que demain c'est Hinddel ! (grande fête où ils reçoivent des cadeaux).
- Presque ! accorda Juana.
Ses yeux verts au regard perçant et touchant exprimaient sa joie de vivre. Son visage était entouré d'une cascade de cheveux bruns, bouclés. Elle n'était pas timide et s'énervait assez facilement. Du genre bagarreuse, rebelle et sauvage, elle pouvait se montrer très douce et attentionnée avec les gens qu'elle aimait mais aussi jalouse et taquine. Parfois un tout petit peu renfermée, elle restait néanmoins toujours joyeuse. Elle possédait cinq bracelets au bras gauche et quatre au bras droit, offerts par sa mère, son père, Dariane, Liliwine, Mounty et les quatre derniers lui avaient été offerts par des amis d'enfance qui n'était pas à M228. En effet, une grande tradition sur Kizka voulait que le receveur d'un bracelet le mette à son poignet et le garde toute sa vie. Un bracelet correspondait donc à un gage très précieux et lorsque quelqu'un enlève l'un de ses bracelets, c'est qu'il n'est plus du tout en bon terme avec la personne qui le lui a offert.
- On part sur un super paquebot pour les vacances ! la détrompa Mounty d'une voix enjouée.
Elle possédait un corps mince et souple à la démarche vive et silencieuse. Ses yeux d'azur renvoyaient un regard franc et malicieux. Elle avait un visage gracieux et une physionomie sympathique. Ses longs cheveux, ondulés et soyeux retombaient en cascade sur ses épaules avec une agréable couleur or. Ses trois amies lui avaient offert trois bracelets en or fait d'une seule pièce et sa mère : un large de 5 cm avec des motifs.
- Tu verras demain quand tu auras cours avec ton prof principal. Les classes du niveau A y vont aussi, ajouta Liliwine de sa belle voix chaleureuse.
La dernière du groupe était elle aussi mince et souple. Elle marchait de façon vive et décidée. De sa physionomie ouverte se dégageait un regard exprimant ses sentiments et malicieux. En effet, son visage souriant et ses beaux yeux vert émeraude, rêveurs et pétillants contribuaient à cette impression. Sa chevelure épaisse, longue et ondulée retombait en une cascade de cheveux noirs. Très impulsive, parfois intimidée, elle se tenait cependant toujours prête à défendre ses intérêts. Sympathique elle faisait néanmoins savoir aux autres clairement ce qui n'allait pas. Elle avait reçu de ses anciennes amies six bracelets, trois à chaque bras, de 5 mm de large, un rouge, un bleu, un vert, un gris, un orange et un noir.
- Et les niveau C et D n'y vont pas ? demanda Dariane.
- Exact, tu auras de la chance ton frère ne seras pas du voyage ! rit Mounty.
- Bon, si on allait dehors il fait beau aujourd'hui, proposa Juana.
- O.K.! répondirent Juana et Mounty.
- Désolée, j'ai pas fait mon d'voir de Dugule, s'excusa Liliwine.
Elle partit s'asseoir sur un banc et les trois autres allèrent parler. Quand retentit la sonnerie, elles se rendirent en cours.


L'attente leur parut longue, extrêmement longue. Seulement une semaine les séparait du fabuleux voyage mais les jours furent des années à leurs yeux. Heureusement pour faire patienter tout le monde, les professeurs les accompagnant, c'est à dire Anysa Léoroufi, Aranora Kadoumi, Safia Chorki, Kla Aménon, Véla Nimi Tafiko Géormi, Naor Messo, Roman Gisou, Kamueli Fari et Ano Fel, les emmenèrent à Amis : la cité du vent. Cette très grande ville bordée de fleurs où le vent faisait force dans l'ancien temps accueillait avec joie les touristes. Les maisons en bois de Lounia, un arbre très résistant, étaient peintes en blanc et réfléchissaient la lumière de la Goura ne Tira.
Les cars déposèrent les élèves de niveau A et B. En général, sur Kizka, les gens se déplacent sur des Kafty géantes qui stagnent à un mètre du sol s'ils sont moins de dix. Celles-ci se laissent dirigées par la pensée. Mais il existe également des cars, des avions et des bateaux pour les groupes plus importants.
Juana, Liliwine, Mounty et Dariane se dirigèrent vers un magasin de vêtements. Elles entrèrent et surprises par la fraîcheur du magasin, frissonnèrent. En effet à l'extérieur, il faisait lourd et l'orage ne tarderait pas. Juana dit :
- Espérons que l'orage éclatera avant de partir pour qu'il puisse continuer à faire beau ensuite !
- Oh ! Tu sais, un autre éclatera sans doute pendant notre voyage. Et même peut-être plusieurs, objecta Liliwine.
- Peut-être néanmoins, je continue à espérer ce que j'ai dit, répliqua Juana, bon on commence par où ?
Elles commencèrent à faire le tour du magasin croisant profs et élèves. Juana prit un chapeau avec un ananas, des bananes et toutes sortes de fruits exotiques dessus. Elle lança :
- Comment me trouvez-vous ?
Ses trois amies se retournèrent et pouffèrent de rire.
- Tu as l'air ridicule, dit sincèrement Mounty.
Dariane essaya une robe. Liliwine lui demanda de se tourner avant de dire :
- Très joli mais un peu trop décolleté derrière. Si tu enlèves ton T-shirt, tu vas sentir comme un courant d'air !
Mounty essaya une robe qui lui donnait l'air d'un éléphant et Liliwine tenta en vain de mettre un vêtement mais aucune d'elles ne trouva comment cela se mettait !
Finalement, les quatre amies avaient toutes acheté un maillot de bain deux pièces. Liliwine ressortit aussi avec une robe bleu turquoise avec sur le côté des fleurs hawaïennes bleu foncé et des bretelles fines, ainsi qu'un short en jean. Mounty avait quant à elle acquis une robe longue et moulante, fendue jusqu'à la cuisse d'un côté et un bustier en cuir noir. Juana avait prit en plus, un débardeur moulant et une mini jupe noirs. Et Dariane avait également acquis une jupe courte et un débardeur qui arrivait au-dessus du nombril.
Puis elles allèrent dans une bijouterie. Liliwine fut celle qui dépensa le plus son argent pour : des créoles en argent, une chevillière en argent avec un oeil de tigre, une bague en argent avec deux serpents enserrant une émeraude ainsi qu'un magnifique pendentif en argent et en strass. La vendeuse déclara :
- Il est unique et possède donc un nom, Toiry ne Xanya (Etoile du soir).
Mounty fit l'acquisition de créoles en or, Juana aussi mais fuchsia, Dariane de même et elle choisit en plus une bague sertie d'une émeraude.
Trois heures durèrent pendant ce temps et c'était le moment de manger. Elles allèrent sur la place où les professeurs leur avaient données rendez-vous et s'installèrent à l'ombre d'un platane près d'une fontaine. Elles déballèrent leurs victuailles et entendirent une interpellation à leurs égards. Faruany, une brune en B.D. agita sa main, une vingtaine de bracelets tintèrent, ceux de tous ses ex petits amis. Elle était assez jolie et portait des vêtements près du corps pour souligner sa silhouette avantageuse et de larges décolletés où l'on apercevait son opulente poitrine. Elle avait une bouche pulpeuse d'où sortait une voix mielleuse. Elle était désagréable, manipulatrice et dirigeait toutes les conversations vers son nombril. Jusqu'à maintenant personne ne s'était encore décidé à lui dire ses quatre vérités, c'est pourquoi elle obtenait tout ce qu'elle voulait. Elle lança :
- Eh! Les filles, je peux manger avec vous ! On pourrait se partager nos sandwichs.
Sans attendre de réponse, elle s'installa et déballa des chips, un gâteau au chocolat, un sandwich aux rillettes et de l'eau.
- Mouiii... émirent les filles guère enthousiastes.
- Mais où est Pablo ? demanda Dariane.
Pablo était un garçon de B.A., très macho, peu intelligent mais qui savait séduire les filles..
- Oh ! Il mange avec ses amis, répondit Faruany.
Faruany commença à manger ses chips et son gâteau au chocolat puis dit:
- Alors on partage ? Oh! Qu'as-tu là ?
- Un sandwich au salami et au beurre, répondit Dariane.
- Je te l'échange contre mon sandwich au pâté ! s'exclama Faruany.
- Heu, d'accord.
- Merci, c'est trop sympa ! Je t'inviterais à mon anniversaire ! déclara Faruany.
- Tu veux une pomme Faruany ? interrogea Mounty.
- Non, merci. Mais je voudrais bien une gorgée de sirop de fraises, s'il te plaît.
- Heu... Tiens...
- Merci, tu es trop gentille ! Tu disais pas dans le car que tu voulais un oiseau ?
- Si mais le divuana (oiseau coloré de la taille d'un aigle) que je veux est bien trop cher... rétorqua Mounty.
- Ne t'inquiètes pas j'ai encore de l'argent comme à ton anniversaire je n'ai pas pu t'acheter ton cadeau que tu voulais parce qu'il n'y en avait plus, je t'achèterais ça ! riposta Faruany.
- Oh, merci ! s'écria Mounty en lui donnant le sirop.
Mais elle retint un cri de désespoir lorsque Faruany lui rendit sa bouteille vide.
- Tu restes avec nous ? questionna Juana à Faruany.
- Non, je vais avec Gunissa et Pamy. Oh ! Tu as les bonbons qui viennent de sortir Liliwine ! Tu les as achetés où ?répondit Faruany.
- Oui, dans la grande boutique, là-bas ! Tu en veux un ? demanda Liliwine.
- Volontiers ! Je vais aller en acheter. Je t'en donnerais dans le car au retour!
Elle prit une belle poignée de bonbons et s'éloigna.
Dans l'après-midi, elles achetèrent encore des glaces au chocolat et quelques bricoles par ci par là jusqu'à ce que leur argent soit épuisé. Falel, un beau brun aux yeux marrons de B.D. que Juana adorait avec ardeur et passion d'un amour fou, siffla et d'un ton moqueur en regardant leurs paquets et nombreux sacs dit :
- C'est bien des filles ça. Je pari un sac de bonbons que vous n'avez plus d'argent !
- Tu peux garder tes bonbons, répondit Dariane en souriant.
- J'avais visé juste ! Allez, salut !
- Il vient au voyage ? chuchota Juana à l'oreille de Liliwine.
- Pourquoi ne viendrait-il pas ? Sa classe y va aussi, répondit la jeune fille avec un sourire ironique.
Dans le car, Faruany héla Mounty et Liliwine :
- Les filles, je suis désolée mais la boutique de bonbons était fermée lorsque j'y suis allée et toi ton oiseau avait été vendu juste une demi-heure avant mon arrivée.
- Ce n'est pas grave... soupirèrent les deux amies.

Le grand jour pointa son nez par une belle matinée ensoleillée. L'orage avait éclaté deux jours plus tôt et plus un seul nuage ne troublait le ciel bleu. Les élèves surexcités s'étaient levés de bonne heure. Dans la cantine, les rirent fusaient de partout et les croissants bien chauds furent dévorés en un rien de temps.
L'heure du départ arriva, les élèves montèrent dans le car. Juana et Mounty se mirent à coté et Dariane et Liliwine derrière elles. Elles étaient excitées car une fois à Amis, ils prendraient tous l'avion. C'était la première fois qu'elles allaient le prendre. Le sentiment était pour la plupart réciproque. Peu avaient déjà pris l'avion. Le bruit présent dans le car était plutôt bruyant. Liliwine regardait par la fenêtre et semblait plongée dans une contemplation feinte. Son visage avait viré au rouge. Dariane lui murmura :
- Qu'est ce que tu as ?
- Regarde discrètement les sièges à côté de nous... chuchota t-elle.
Dariane attendit quelques instants et le plus normalement du monde regarda à côté d'elle. Elle comprit immédiatement ce qui gênait son amie. Un garçon et son copain qui étaient en B.B. se trouvaient assis sur les sièges. Ils s'appelaient Danaël et Finaro. Danaël était un beau blond aux yeux marron et au regard ténébreux. Il avait un sourire qui faisait fondre sur place, une voix douce et chaleureuse et un beau visage souriant. Il était très musclé. Il se montrait drôle, gentil et généreux. Son ami Finaro était blond cendré et avait les yeux marron. Son regard compréhensif, sa silhouette musclée et sa voix chaude faisait de lui un excellent ami réconfortant. Il avait deux petites fossettes aux joues ce qui accentuait un sourire déjà très séduisant. On le prenait souvent lui et Danaël pour des faux jumeaux. Mais il était plus timide et réservé que ce dernier. En effet, il avait perdu son père quelques années plus tôt. Il l'aimait beaucoup car il voulait devenir comme lui, pilote d'hélicoptère. De plus son père lui avait déjà donné beaucoup de leçons. Le problème ? Liliwine était folle amoureuse de Danaël. Dariane se retourna vers elle et sourit. A la pause, Roman Gisou réclama le silence :
- Du calme, s'il vous plaît ! Dans une heure nous arriverons à Amis.
- Super ! hurlèrent les élèves enchantés.
Nos amies changèrent de car à cause de Liliwine mais Dariane aurait préféré rester dans l'autre.
- Quand l'amoureux de l'une n'est pas là, il y a celui de l'autre ! chuchota Mounty qui avait le bonheur de n'être pas concernée par ce genre d'histoire.
Juana se mit à taquiner Dariane. Celui en question se prénommait Ticiro. C'était un beau garçon aux cheveux courts et aux beaux yeux. Il était dans la même classe que Dariane. A Amis, ils montèrent dans l'avion. Les quatre amies s'étaient mises au milieu car il y avait quatre sièges côte à côte.
Le voyage se passa du mieux du monde. Arrivés en terre Dugule, l'excitation était à son apogée. Après encore une demi-heure de voyage en car, ils atteignirent le port. Le Pouni ne Xanya se dressait fièrement sur la mer calme. Ce géant des mers était d'une taille si impressionnante que l'on avait peine à y croire. La Goura ne Tira se couchait à l'horizon faisant bénéficier à l'eau, turquoise en temps normal, d'une lueur rosée. Ils embarquèrent immédiatement et une heure plus tard le paquebot levait l'ancre pour une croisière inoubliable. Les élèves s'étaient tous précipités dans leur chambres pour ranger leur affaires. Les quatre amies étaient logées dans la même cabine.
Juana ouvrit la porte de la cabine B 12. Elles tombèrent sur un grand salon meublé avec goût. Juana siffla d'admiration et entra suivie des trois autres. Liliwine ouvrit une porte sur la droite :
- Waouh ! Venez voir la salle de bain !
Il y avait un jacuzzi, une douche, une baignoire, un grand lavabo et plusieurs porte-serviettes et autres aménagements.
- Qui veut voir notre chambre ? lança Dariane.
Toutes se précipitèrent. Chacune avait un lit deux places, une armoire, un bureau et une table de nuit.
- Je crois rêver, murmura Mounty en se laissant tomber sur son lit.
- Où est-ce qu'il va ton frère déjà ? demanda Juana à Dariane.
- En camping, je crois.
Elles éclatèrent de rire et retournèrent au salon. Elles n'avaient que l'embarras du choix pour s'asseoir entre les chaises, les fauteuils et le canapé. Elles pouvaient s'installer soit à la table, soit près de la table basse pour regarder la télé. Elles se laissèrent tomber dans les fauteuils et rirent sans savoir pourquoi. Peut-être était-ce à cause du confort ?
Une fois leurs vêtements dans les placards, elles allèrent dans la salle à manger. Elles poussèrent une exclamation. Elle était immense tout simplement. Des centaines de tables, vêtues de nappes blanches et couvertes de couvert en argent attendaient les vacanciers. Des serveurs sillonnaient entre les tables, impeccables dans leurs tenues. Plusieurs couples, familles avec des enfants en bas âge, élèves d'une autre école mais beaucoup plus jeunes et élèves de M 228 étaient déjà installés. De magnifiques lustres pendaient au plafond. Il y avait un immense aquarium avec des dizaines d'espèces de poissons et dans un coin de la salle trônait une magnifique horloge qui avait dû coûter un paquet de fric. De la musique douce s'élevait de toutes parts et de magnifiques tapis étaient disposés sur le parquet lustré. Juana s'extasia :
- C'est merveilleux ! On se croirait dans un restaurant de luxe !
- Oui, c'est merveilleux. Où on se met ? demanda Mounty.
- Pourquoi pas près de l'aquarium ? Il y a de drôles de poissons ! proposa Dariane.
- Non ! Non ! Il y a vous savez qui ! gémit Liliwine.
- Qui ? Ahhh ! C'est Danaël ! fit Dariane.
- Tais-toi ! Veux-tu ? chuchota Liliwine.
- Bon, bah, près de la table de Pamy, Gunissa, Faruany et de Aviviane, dit Mounty.
Les autres acquiescèrent.
Pamy était une très belle jeune fille de B.C., aux longs cheveux blancs, couleur très appréciée par les Quarnoufis. Elle était d'une souplesse et d'une agilité digne de son félin. Facile à vivre et très gaie, beaucoup de garçons lui tournaient autour. Ce qui déplaisait beaucoup à Faruany qui passait son temps à monter des coups derrière son dos. Pour en revenir à son félin, c'était un aménora, très bel animal, sauvage, rare et difficile à dresser. Pourtant Zaria lui obéissait au doigt et à l’œil et n'était pas plus dangereuse qu'un chien.
Gunissa, la meilleure amie de Pamy, était en B.D. Elle avait des cheveux d'un noir de jais qui descendaient jusqu'à ses épaules avec quelques mèches pourpres par ci par là. Ils étaient très volumineux et de ce fait : avait du mal à les coiffer, elle devait toujours remettre en place des mèches rebelles. Elle possédait un tempérament de feu et beaucoup d'humour. Faruany et Aviviane avait aussi beaucoup de pain sur la planche avec elle pour récupérer ses prétendants.
En effet, Aviviane, blondasse égoïste et orgueilleuse de B.D., insultait qui elle voulait quand elle le voulait. Elle faisait rompre tous les couples qui lui déplaisait et semait la zizanie dans les groupes d'amis. Sa seule amie était Faruany. On se demande pourquoi !
Un garçon était assis aux côtés de Faruany. Il s'agissait de Tendro, élève en B.B., le nouveau petit ami de Faruany. Pablo n'était qu'un lointain souvenir pour la mangeuse d'hommes. Tendro était plus réservé que lui mais il avait de beaux yeux qui avaient certainement attiré l'attention de Faruany.
A table, les quatre amies ouvrirent leurs menus. Celui-ci proposait beaucoup de choix. Juana était super excitée et se prenait des allures de grande dame.
- Saviez-vous très chères que mon mari est le duc d'Yviony ? L'homme le plus riche des Jougnouts. Ce voyage ne coûte rien pour nous ! Imaginez-moi uniquement achetant... commença-t-elle à un moment.
Liliwine et Dariane furent pliées en quatre quand Mounty répliqua :
- Que vas-tu nous sortir ?
Elle prit la voix de Juana :
- Imaginez-moi uniquement achetant une petite tablette de chocolat à votre échelle !
Gunissa qui écoutait la conversation s'étrangla avec son eau. Pamy la questionna du regard. Alors Liliwine se pencha vers elle pour lui expliquer ce qui s'était passé. Puis, elle lui demanda :
- Au fait, à ce que je vois tu as pu emmener Zaria.
L'aménora était allongée sous la table près de Pamy.
- Oui, j'ai tempêté, vociféré, crié, rugi jusqu'à ce que Tafiko Géormi accepte que je la prenne.
- Il a dû se dire que tu étais plus dangereuse que Zaria. Le pauvre ! rit Dariane.
Pamy rit ainsi que Liliwine.
A la fin du repas, elles regagnèrent leur chambre et se couchèrent. Leurs rêves furent peuplés par un seul décor : ce bateau merveilleux.

Dés le lendemain, les filles décidèrent de se préparer un super emploi du temps. Ainsi après avoir déjeuné, elles écrivirent : Matin :piscine. Après-midi : bowling et billard. Soir : ciné.
Sans plus attendre, elles enfilèrent leurs maillots de bain, prirent leurs serviettes et se rendirent à la piscine. Elles s'installèrent sur des chaises longues. Mounty et Liliwine commandèrent des cocktails avec des pailles qu'elles sirotèrent avant de se mettre à l'eau. Elles nagèrent tout d'abord une bonne heure quand Liliwine faillit boire la tasse. Juana lui demanda :
- Bah, qu'est-ce tu fabriques ?
- Teuhhh ! Teuhhh ! Ouaccchhh ! toussa t-elle.
- Doucement, respires...intima Juana.
- Danaël et Finaro ! lui souffla son amie.
- Fallait pas faire tout ce cinéma !
- Oh ! Falel ! s'exclama alors Liliwine.
Juana but à son tour la tasse. Quand elle se remit à respirer normalement, Liliwine riait. Elle lui avait menti pour se venger ! Dariane nageait tranquillement sur le dos et Ticiro aussi. Ce qui devait arriver arriva ! Ils se cognèrent. Dariane était si confuse qu'elle sortit de la piscine se sécher et alla se commander un autre cocktail. Le temps de reprendre ses esprits ! Ticiro lui jeta :
- Tu m'en prends un aussi ?
- Oui, oui, bien, bien sûr...bégaya-t-elle.
Faruany arriva au bras de Tendro suivie par Aviviane, Gunissa, Pamy et Zaria. L'arrivée du félin glaça le sang de la plupart des baigneurs mais quand ils virent qu'il ne s'occupait pas d'eux, ils se détendirent et l'oublièrent.
- Je ne vois pas pourquoi ils ont fait une tête pareille, si Zaria est là c'est qu'elle n'est pas dangereuse, confia Pamy à Gunissa.
- C'est parce que ce n'est pas de Zaria qu'ils ont peur mais de toi, lança Danaël.
Gunissa se mit à rire et Finaro sembla se forcer pas parce qu'il ne trouvait pas ça drôle mais parce qu'il aimait bien Pamy.
Danaël lui donna une bourrade et lui chuchota :
- Faut pas faire une tête pareille vieux !
Aviviane avait vu la scène et chuchota quelque chose à Faruany. Aranora Kadoumi vint avec un appareil photo et prit plusieurs photos de groupes avec les élèves. Jacimio arriva à la persuader de le laisser faire une photo d'elle et des autres. Ils rirent beaucoup de cette séance photo.
Plus tard, tous sortirent de la piscine. Juana se sécha les cheveux avec sa serviette les yeux fermés et recula dans... Falel. Celui-ci sourit et la poussa à l'eau pour rire. Elle cria et ressortit toute mouillée. Tout le monde riait. Elle pointa son doigt sur Falel et ayant l'air hors d'elle, lança :
- Toi ! Tu vas voir !
Mais il n'attendit pas de "voir" et partit en courant. Les filles rentrèrent dans leur chambre se changer.
A table, elles discutaient tranquillement quand Juana s'écria :
- J'ai une idée !
- Hein ? s'étonnèrent les autres.
Elles la regardèrent prendre son verre d'eau et se diriger vers la table de Falel. Elles sourirent comprenant l'idée. Juana versa le contenu de son verre sur la tête de Falel. Il fut bien trempé. Puis elle vint se rasseoir le sourire aux lèvres tandis qu'il la regardait mi-honteux, mi-impressionné.
L'après-midi, elles se rendirent dans la salle de jeux. Elles commencèrent par une partie de bowling. Quand Juana lança sa première boule, elle fut entraîner par le poids et se retrouva sur les fesses ! Ses amies s'écroulèrent de rire et Juana lança :
- Très drôle !
Une fois la première partie achevée, Ticiro pénétra dans la salle et demanda à jouer. Voyant Dariane clouée sur place, Mounty déclara :
- Juste une petite minute le temps de se concerter.
Finalement la réponse fut : "Oui". Mais avant de commencer, Falel demanda lui aussi cette permission qui fut acceptée elle aussi. Liliwine ne réussissait presque pas. Il faut dire aussi que Danaël et Finaro jouaient au billard à la table de derrière. Puis s'ennuyant, ils voulurent eux aussi participer à la partie. Liliwine manqua de s'évanouir. Mais ils jouèrent eux aussi.
Une heure plus tard, Pamy et Gunissa entrèrent dans la salle visiblement énervées. Pamy s'approcha de la petite troupe et demanda :
- Pouvons-nous jouer avec vous ?
- Bien sûr, répondit Dariane.
- Plus on est de fou, plus on rit ! ajouta Falel.
- Que s'est-il passé ? demanda Mounty.
- Dis-le toi, Gunissa sinon je lance Zaria sur elle.
Tous les regards se reportèrent sur Gunissa. Elle remit en place une mèche et expliqua :
- Nous étions à la piscine avec Faruany et Aviviane. Soudain Karloso s'est approché de Pamy pour lui demander de sortir avec lui. Ca faisait un moment qu'il semblait hésiter et Aviviane avait déjà dû préparer son plan d'action. Donc Aviviane s'est approchée de nous et comme par hasard le nœud de son bikini s'est défait dévoilant... enfin voilà, elle s'est dépêchée de le remettre en place et à demander à Karloso de refaire le nœud. Celui-ci s'est empressé d'obéir et finalement lui a fait sa demande.
- De toutes façons, j'aurais dit non mais là elle a été trop loin, reprit Pamy.
La partie fit vite oublier aux deux filles leur rancune. Les filles ne firent finalement pas de billard. Par contre elles ne furent pas déçues.
Falel avant de les quitter annonça :
- Je vais voir le film de ce soir. Et vous ?
- Eh ! Moi aussi ! sortit de toutes les bouches.
- Alors, on pourra se rejoindre à l'entrée, ajouta-t-il.
- D'accord, approuvèrent les autres.
Une fois le repas expédié Liliwine remarqua que Mounty avait pâli. Elle s'enquit :
- Mounty ? Tu vas bien ?
- Non. Je vais rentrer à la cabine. Je crois que ce sont les fruits de mer de l'entrée.
- Tu n'as qu'à faire un tour dehors à l'air frais et puis rentrer. On te racontera le film, déclara Dariane inquiète pour son amie.
- Oui, tu as raison. Merci.
- On ne fera pas de bruit quand on rentrera, continua-t-elle.
Mounty sortit sur le pont et se promena le long de la barrière. Elle s'arrêta à la proue du bateau et respira l'odeur de la mer. Elle se sentait déjà mieux. Le vent la fit frissonner et elle décida de rentrer. Elle ouvrit une porte et longea un couloir.
- Zut ! Je ne serais pas déjà passée par ici ? J'aurais dû prendre un plan, gémit-elle.
Elle tourna à gauche, puis encore à gauche, elle continua tout droit descendit deux escaliers tourna à droite.
- Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je ne suis jamais venue ici ! se dit-elle.
- Je peux t'aider ? demanda une voix inconnue et agréable à la jeune fille.
Elle se retourna pour faire face à son interlocuteur. C'était un garçon de son âge. Un beau brun qui lui souriait du plus beau sourire qu'elle n'est jamais vu, légèrement moqueur, énormément charmeur. Son regard rencontra le sien. Malicieux, pétillant et vif, voilà ce qui émanait de ses yeux gris, bleu. Elle serait d'ailleurs encore en train de contempler sa silhouette musclée prouvant le tempérament sportif du garçon s'il n'avait pas répété sa question. Peut-être faut il dire qu'il l'avait lui aussi détaillé du regard.
- Heu... Oui ! Je me suis perdue. Savez-vous où est la chambre B 12 ?
- Tu continues tout droit et tu tournes la troisième à gauche, ton couloir est le premier à droite. Tu n'étais vraiment pas loin. Et... tu sais, tu peux me tutoyer. J'espère qu'on se reverra !
- Oui. Merci.
Quand il se fut éloigné, elle maugréa :
- Quelle idiote ! Laisser filer le plus beau gars de Kizka sans lui demander son prénom ! Je ne l'ai en plus jamais vu dans la salle à manger !
Lorsque les autres rentrèrent, elle ne put s'empêcher de leur raconter sa rencontre. Juana siffla d'une manière agaçante tandis que Liliwine lui proposa :
- Va voir le capitaine du bateau. P't’être qu'il t'aidera à savoir qui c'est !
- Tu as sans doute raison. Demain, avant de vous rejoindre, j'irais le voir.
- Mounty est amoureuse ! Mounty est amoureuse ! chantonnèrent Juana et Dariane.


Quand Juana, Liliwine et Dariane se réveillèrent ce matin-là, Mounty se lavait déjà les dents. Liliwine s'étonna :
- Pourquoi tu te presses comme ça ? Tu as le temps !
- Je ne sais pas le temps que ça prendra, répondit Mounty.
- Tu as peur de te perdre ?! rit Dariane.
En réponse à sa question Mounty sortit de sa poche un plan du bateau. Puis ouvrit la porte en lançant un : "A tout à l'heure !".
Après son départ, les autres se lavèrent et s'habillèrent sans la moindre hâte. Un peu plus tard, elles mangeaient d'un bon appétit leur petit-déjeuner. Puis elles retournèrent à leur cabine se mettre en maillot de bain. Liliwine remarqua que Mounty était déjà partie à la piscine étant donné que son maillot avait disparu.
Mounty était pressée de raconter sa découverte mais en attendant elle avait demandé quatre cocktails et avait réservé quatre chaises longues. Allongée sur l'une, sirotant son breuvage et profitant du soleil un chapeau de paille abaissé sur ses yeux, elle se serait cru au paradis. Quand arrivèrent ses amies, elle se leva vivement et les héla. Celles-ci s'approchèrent sans se presser. Mounty débita son histoire d'un seul trait :
- Comme vous le savez je suis partie voir le capitaine et je lui ai dit :" Pardon, monsieur, y a t-il d'autres enfants de mon âge sur ce bateau hors mis ceux de mon école ?". Il m'a répondu qu'oui et a ajouté qu'il y en avait trois. Le fils d'un cuisinier, celui de la bibliothécaire et le sien !
- Je paris combien que c'est celui du capitaine rien qu'au ton de ta voix ? lança Juana esquissant un sourire goguenard.
Ne se laissant pas perturber pour autant Mounty poursuivit :
- Il m'a demandé pourquoi. Alors je lui ai dit que c'était parce que j'avais rencontré l'un des trois. Il m'interrogea sur sa couleur de cheveux. Je lui répondis brun. Il m'annonça donc que c'était son fils Dalantonio. Il m'expliqua que les autres étaient blond ou roux.
- Gagné ! s'exclama Juana.
Puis elles piquèrent une tête dans la piscine. Mounty nageait près de Liliwine et lui racontait que normalement il devait venir à la piscine ce jour-là. En effet, il vint. Falel, Danaël, Finaro et Ticiro aussi allèrent à la piscine ainsi que Pamy, Gunissa, Aviviane et Faruany. Pamy s'était allongée sur une chaise longue et Faruany usant de ses dons de manipulatrice commença à essayer de la réconcilier avec Aviviane. Si Pamy, première à se rebeller, montait plusieurs personnes contre elle et Aviviane son pouvoir de manipulation disparaîtrait à son grand désespoir.
- Comment aurait-elle su qu'il allait te demander de sortir avec toi ?
- Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure ! répliqua vivement Pamy.
Gunissa regardait la scène avec Juana. Faruany ajouta :
- Et puis je croyais que Karloso ne t'intéressait pas.
- Oui, mais faire voir sa poitrine ainsi !
- Elle m'a juré qu'elle n'avait pas fait exprès et qu'elle était vraiment désolée de te perdre comme amie...
Faruany lui passa un bras autour de ses épaules et lui sourit :
- Allons pardonne-la au moins pour cette fois...
- D'accord.
Faruany l'embrassa sur la joue et la pressa de venir se baigner avec les autres. Dalantonio qui avait écouté de façon distraite la conversation confia à Finaro :
- Je ne sais pas quelle est cette histoire mais cette fille vient de se faire manipuler.
Finaro hocha mélancoliquement la tête :
- Possible...
Dalantonio le regarda.
- Ma parole, elle les domine tous ! Elle leur demande de sauter dans un puits, ils le font ! pensa-t-il.
- Tonio ! Ca te dit de manger avec nous ce midi ? demanda gaiement Mounty.
Il se tourna vers le visage radieux de la jeune fille :
- Avec plaisir mais accorde-moi tout d'abord une course.
- OK !
Dariane donna le départ et Dalantonio arriva le premier. Aranora Kadoumi revint avec son appareil photo.
- Les enfants ! Pause photo, SVP !
Danaël attrapa Liliwine par le bras et passa le sien autour de son cou pour la photo. Une fois la prof partie, il l'enleva et Liliwine se demanda à quoi il avait bien pu penser pendant les cinq secondes où il l'avait tenue.
A table, les quatre filles avaient réussi à inviter les cinq garçons. Ils avaient rassemblé deux tables. Faruany, jalouse de cette table où les plus beaux garçons du bateau étaient réunis, voulu s'inviter :
- Pouvons-nous venir avec vous ?
- Bien sûr, dirent-ils.
Dalantonio les regarda bouche-bée : "Pourquoi donc la laissaient-ils venir ainsi ?"
Faruany, Tendro, Aviviane, Karloso, Pamy et Gunissa vinrent s'installer. Faruany tenta de draguer Dalantonio et Finaro l'air de rien pour que Tendro ne s'en aperçoive pas et Aviviane tentait sa chance avec Danaël, Falel et Ticiro tout en prenant garde à ne rien laisser paraître à Karloso.
- De vraies vipères, pensa Tonio.
- Vous viendrez jouer avec nous au bowling tout à l'heure ? demanda Dariane.
- Non, répondit Faruany, nous allons à la piscine.
A la fin du repas, ils se séparèrent donc au soulagement de Tonio.
Au bowling, Ticiro eut une idée géniale qu'il s'empressa de communiquer à ses amis :
- Vous savez quoi ?
- Non ! s'élevèrent en chœur les voix des huit autres.
- J'ai eu l'idée d'une nuit blanche sur le bateau. Qu'en pensez-vous ?
- Trop cool ! répondirent les autres.
- On pourrait visiter le bateau dans tous ses recoins ! ajouta-t-il.
- Sans se perdre ! rit Dalantonio en jetant en biais un regard malicieux à Mounty.
Celle-ci rougit. Quoi qu'il en soit l'idée était approuvée à l'unanimité.

Après le dîner, ils montèrent sur le pont. Ils firent des équipes de deux et une de trois pour jouer à cache-cache. Le jeu était gamin, pourtant sur un immense bateau comme celui-là l'expérience ne pouvait être qu'excitante et palpitante. Echapper aux professeurs et au personnel du bateau, voici l'excitante perspective qu'ils voyaient.
Dalantonio et Mounty comptèrent et partirent chercher les autres. Pendant que tout le monde se faisait d'immenses frayeurs ou se retenait avec grand mal de rire, d'étranges événements se déroulaient sur le bateau et ils étaient aussi dangereux que le bateau était grand. Mais les neuf amis jouaient avec insouciance. Quand Dalantonio et Mounty (qui étaient déjà à la troisième fois qu'ils cherchaient) trouvèrent Liliwine, Danaël et Finaro, ils partirent discrètement vers la cabine de pilotage. Personne n'y était depuis vingt minutes avait calculé Dalantonio. Ils se cachèrent sous les renfoncements des tableaux de bord. Mounty murmura :
- Eh ! Tonio, c'est quoi ça ?
Dalantonio ramassa une feuille et lu à voix basse :
- Le cinquante-huitième jour après le début de l'année, cher(s) lecteur(s), aujourd'hui sur ce magnifique paquebot je viens d'effectuer mon deux cent trente et unième enlèvement sur mer ! Depuis deux mois déjà je méditais ce coup là. C'est qu'il ne faut pas le prendre à la légère. Mes cinq mille prisonniers de ce bateau(remarquer que le compte est exact, je n'ai pas arrondi et je n'ai oublié personne sur le bateau) seront mes nouveaux esclaves. Les autres étaient trop vieux, alors je les ai tués ...
- Mais qui est cet affreux bonhomme, c'est horrible! émit Mounty.
Son ami la fit taire d'un geste et poursuivit :
- La plupart de ceux-ci sont des jeunes, robustes et costauds et les filles savent très bien faire la cuisine. Bon mes hommes s'impatientent, c'est qu'ils adorent donner le fouet aux feignants, embêter les jolies filles, si vous voyez ce que je veux dire et ils aimeraient commencer sans tarder, donc je vous quitte. Bien méchamment, le plus grand pirate des mers, moi, M.ROIRYK.
- J'en ai déjà entendu parler, chuchota Mounty.
- Oui, moi aussi... Il devait y avoir des passagers clandestins sur le bateau. Pile neuf. On l'a échappé belle, ajouta Dalantonio.
- Qu'est-ce t'en sais ? Ils ont peut-être kidnappé des nôtres! répliqua Mounty.
- Dans combien de temps le rendez-vous ? la questionna Dalantonio.
- Dans deux heures.
Tout un coup un bruit s'éleva. On aurait quelqu'un trébuchant sur un objet quelconque. Puis un cri étouffé.
- Tu crois que les pirates n'ont pas quitté le...
Dalantonio fit taire Mounty d'un geste. Quelqu'un de leur taille entra dans la salle et chuchota d'une voix apeurée :
- Tonio ? Tonio, c'est toi ?
Dalantonio se leva et ordonna :
- Malou, baisse-toi et viens ici.
Le garçon se précipita avec eux sous les tables de commandes. Puis bégaya :
- Tu... tu les a...a vus... toi... toi aussi...
- Qui ? Les pirates ? demanda Dalantonio.
L'autre hocha la tête. Dalantonio lui répondit :
- Non mais on a vu cette lettre. Et... heu, j'te présente Mounty. Mounty, Jamalou ou Malou.
- J'préfère Malou, répliqua-t-elle.
Malou les interrogea sur le motif de leur présence s'ils n'avaient pas échappé aux pirates.
- Nous faisions une nuit blanche avec des amis en jouant à cache-cache, lui expliqua Mounty et elle ajouta, les aurais-tu vu par hasard ?
- Non, mais hier dans la salle des machines j'ai vu dix personnes. Elles m'ont dit de ne parler d'eux à personnes ou sinon ils... ils me tueraient. Alors j'ai rien dit mais s'il a eu le nombre exact, il désigna la lettre du doigt et continua, c'est qu'il y a dix personnes sur ce bateau en nous comptant.
Une approbation suivit. Ils ne furent pas trouvés et quand l'heure du rendez-vous arriva ils se rendirent à la piscine où ils furent soulagés de voir tout le monde réuni. Apparemment personne n'avait vu les pirates alors Mounty leur montra la lettre.
Dariane poussa un cri et faillit tomber dans la piscine. La Goura ne Tira se leva et Mounty pu examiné plus en détail Malou. C'était un rouquin dont on se retenait à grand peine de rire en le voyant. De plus son prénom était bien plus que démodé. Son grand visage à l'air bêta constellé de taches de rousseurs et entouré d'une tignasse bouclée semblait apeuré mais confiant. Qui ne se sentirait pas rassuré en présence de cinq grands costauds ? Quand Dalantonio fit les présentations avec Malou, Juana s'écroula de rire sur Falel mais se ressaisit immédiatement en sentant le corps du garçon où elle se serait pourtant bien blottie plusieurs heures sans s'ennuyer.

Finaro se décida tout de même à déclarer:
- Nous voici dans une drôle de situation. Alors j'aimerais tout d'abord savoir si tu sais manœuvrer ce paquebot Tonio ?
- Heu... Pour te dire la vérité j'ai juste vu mon père et la perspective de manier ce géant des mers comme je l'appelle m'effraie un peu. Mais je connais les bases de la navigation et à force d'être resté dans la cabine, je me dis que si je dirige le bateau sur le premier port venu en détournant les tempêtes... je réussirai sans trop de peine. Seulement... si vous voulez me suivre dans la cabine... Cette grosse ombre sur le radar n'est autre qu'un gigantesque nuage de tempête et je ne pourrais l'éviter. De plus nous sommes trop loin du continent.
- Et en résumé cela donne quoi ? s'enquit Dariane.
- Oh ! Je suis loin du résumé ! N'oublions pas que certaines personnes pourraient sans le faire exprès révéler que nous ne sommes pas avec eux ! Ce qui signifie que les pirates pourraient revenir ! Je suppose aussi que même si nous lancions un message radio aux garde-côtes, ils ne viendraient pas nous chercher nous prenant pour des plaisantins cherchant à les tuer avec la tempête qui s'annonce !
- Pour ma part j'ai remarqué que nous n'étions pas assez grand pour larguer les canots de sauvetages !
- Exact Ticiro. Pour en revenir à ton résumé Dariane... si je tente une approche du continent la tempête nous tuera. Si on va vers le Nord, c'est aller droit sur environ 500 pirates. Si on reste ici, la tempête nous rattrapera.
- Le choix s'annonce difficile... Je propose que nous votions, dit Juana.
Les votes se révélèrent ainsi, quatre étaient pour la tempête et six pour les pirates. Tonio fit alors :
- Je vais dans la cabine pour mettre le cap au Nord... Préparer des pièges sur le bateau mais gardez un espace sans pour le moment, faites à manger, trouver tout ce qui pourrait faire office d'armes. Mais attention rien ne doit laisser paraître que nous sommes à bord. Dans deux jours, nous les aurons rattrapés et à ce moment là j'enclencherai le pilotage automatique du bateau et on se cachera près à les attaquer par groupe de deux. Malou, sors les talkies-walkies. Le combat n'est pas gagné d'avance.
Liliwine et Mounty préparèrent un bon repas pour remonter le moral des troupes. Pendant ce temps Malou aidait Tonio dans la manœuvre du paquebot et ils parlaient de l'heure critique en énumérant plusieurs idées. Finaro, Danaël, Ticiro et Falel préparaient pleins de pièges. Ils avaient trouvés bon nombre de cordes et les avaient accrochées un peu partout sur le bateau, dans les chambres, sur le pont, dans le resto, la cuisine, les couloirs et les cabines. Tout le monde faisait attention où ils mettaient les pieds et à quoi ils touchaient. Les boules de billard et de bowling furent mises à contributions ainsi que les livres de la bibliothèque et objets divers des passagers. Attention aux armoires branlantes, aux rideaux accrochés aux plafonds, aux flaques d'eau par terre, aux parquets lustrés, aux tapis cousus à des fils quasi invisibles. Tandis que les garçons trouvaient des stratagèmes amusants, Dariane et Juana rassemblaient dix sacs à dos, pantalons et tee-shirts noirs. Elles avaient aussi pris leurs maillots de bain (pourquoi pas jeter des pirates dans la piscine ?), des tubas (s'ils voulaient les noyer, eux comme les pirates), les talkies-walkies et quelques objets pour frapper les pirates.
Quand ils mangèrent, le moral leur revint en entendant les plans et les préparatifs des autres. Tonio expliqua :
- Moi et Malou, on essaiera de se glisser à bord du bateau des pirates pour libérer les prisonniers et vous autres vous attaquerez les brigands.
- Non, je veux venir avec toi Tonio ! lança Mounty.
- Impossible ! C'est beaucoup trop dangereux !
- Comme si se battre à bord du paquebot l'était moins !
- Mais oui ! Celui-ci tu le connais, l'autre non.
- Je me suis pourtant déjà perdu ici !
- Raison de plus, tu auras deux fois plus de chance de te perdre sur celui des pirates !
Mais il soupira :
- D'accord...
Mounty afficha un large sourire. Puis elle débarrassa la table avec Liliwine. Celle-ci revint peu après pour laver la nappe et repartit faire la vaisselle, l'essuyer et la ranger avec l'aide de Mounty.
Lorsque Tonio annonça qu'ils n'étaient plus qu'à deux heures des pirates tout le monde se changea, prit son sac à dos et y ajouta des sandwichs préparés par Mounty et Liliwine. Tonio mit le pilotage automatique et se cacha dans un canot de sauvetage avec Mounty. Malou s'était dissimulé sous des sacs de pommes de terre vides. Juana, elle, avait préféré la salle de restaurant derrière la massive horloge. Falel et Ticiro se cachaient dans la salle des machines. Liliwine et Dariane, sur le pont, chuchotaient d'excitation. Danaël et Finaro se trouvaient dans la salle de jeux.

Voilà ! Je posterai la suite après vos premiers avis ! En plus ça ménage le suspense ! Sinon j'espère que Léti pourra attendre ! Niark !

Niarc niarc, tu m'as déjà pas mal guerri!!!! Je patienterais!! Mais bon, je me demande bien comment ils vont réussir à battre je sais pas combien de pirates à seulement 9^^

En tout cas, j'adore le début, cette croissière fait vraiment envie!!

Les descriptions des personnages sont supers bien et surtout tu écris très bien, ce que je veux dire c'est que tu évites les répétitions, tu varies les verbes dans les dialogues (dit un tel, ajouta un autre...) les personnages sont tout de suite attachants, ils ont des défauts et des qualités, (et ça, c'est remarcable; ben oui, si le personnage a tout de parfait^^) et on voit d'avance ceux qui ont sale caractère puisque tu les présentes directement comme tel, (manipulatrice...)

Mais, j'arrive aux critiques, aie, ben oui, c'est pas toi qui en voulait^^. Bon, honnètement, je me mélange un peu les personnages, je crois pas que tu puisses y faire grand chose mais bon, je m'y ferais peut-être plus tard...
Ensuite, il y a quelque chose qui me fait bizard, c'est que dans ce monde, qui n'est pourtant pas la terre, il y a des télés, des cinémas, un bowling et tout. J'avoue que ça, ça m'a un peu fait bizard, mais bon, en faite c'est ton choix alors, peut-être que tu pourras m'en dire plus...

Un dernier détail, ok, je suis chiante, mais je trouve que je ne sais plus où, le mot "prof" contraste un peu avec le reste du texte. Désolé, mais je sais plus où s'est.

En gros, c'est que des détails presque insignifiant que je te fais remarquer, pour le reste, l'histoire est bien, elle commence vite, et elle est déjà captivante!! En plus, elle ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà lu, contrairement à d'autres histoires inventés comme ça que j'ai déjà eut l'occation de lire...En générale, on retrouve toujours un peu la même chose, et là, je dois dire que ça sort un peu de l'ordinaire!!

Voilà, je termine sur ces quelques mots, ciao

Ouaw je sais pas trop par où commencer !
Bon en tout cas ne prend surtout pas mal ce que je te dis, c'est ce que j'ai rescentis, et j'essaye juste de t'aider hein ! ^^

D'abord, chapitre par chapitre ~~>

Introduction à une planète différente
~~> "Tout d'abord, ils vont à l'école à onze ans soit 11 ans pour eux." > Une petite erreur s'est glissée ici
~~> Ensuite je trouve ton introduction...trop descriptive, trop brute. Même on est un peu obligé de faire beaucoup de description au début, là je trouve qu'il y en a beaucoup trop ! Tu aurais peut-être pu glisser la description dans l'action.
~~> Surtout aussi évite les répétitions de chiffres "50 ans soit tant d'années pour eux" à plusieurs reprises, c'est plutôt barbant (ce n'est là que mon avis hein!)

L’arrivée des vacances
~~> "Trois heures durèrent pendant ce temps et c'était le moment de manger." > Ca me parait un peu bizzare ça... C'est pas plutôt "Trois heures s'écoulèrent" ?

Le grand jour
~~> "Ils étaient très volumineux et de ce fait : avait du mal à les coiffer, elle" > Il me semble qu'il manque un "elle" ici : "et de ce fait : elle avait du mal à les coiffer"
~~> J'ai un ptit problème avec le poste du narrateur...il semble être omniscient (il est omniscient il me semble) mais parfois tu emplois des expressions familières comme "blondasse" et ça coupe un peu avec le langage plutôt soutenu d'un narrateur extérieur...et à plusieurs reprises j'ai eu l'impression que c'était l'une des jeunes filles qui s'exprimait

Premiers jours
~~> "Liliwine ne réussissait presque pas" > u
Un peu bizzare commephrase bizzare, j'ai bloqué dessus! Elle ne réussissait presque pas à jouer ? Elle était nulle donc ?

Critique générale
~~> Les noms des personnages sont très différents de ceux de notre monde, alors avec l'affluence de noms, on ne s'y retrouve plus vraiment...
Mais je ne vois pas trop comment tu pourrais faire autrement en fait
~~> Malgrè l'introduction qui ne m'a pas trop plu, on rentre vite dans l'histoire de ces jeunes gens et on est pris dans le fil de l'action !
Tu écris vraiment bien, et c'est vraiment pas mal.
Continue à écrire, car comme pour le reste, l'aisance en écriture vient avec l'entraînement !
~~> Tu as beaucoup d'immagination, va jusqu'au bout surtout !
J'attends la suite de l'histoire avec impatience!

Bon courage pour le reste et bravo !

OK

Et si là on me dit que j'ai trop critiqué!!! Lol...

En tout cas, bienvenue Kaede!! Je n'ai pas eu l'occation de te souhaité la bienvenue!! Et on peut dire que tu fais une entrée...fracassante!!

Je me suis présentée dans la partie concernée !

Moi perso je trouve ça bien de critiquer, ça permet d'aider! Et une histoire ne peut pas être parfaite ! Si je lui dis simplement que j'aime beaucoup son histoire (ce qui est vrai) ça va lui faire plaisir mais ça va pas la faire progresser en écriture...!
Enfin ce n'est que mon avis, après Ellana fait ce qu'elle veut de mes critiques. Et si elle le prend mal j'en suis désolée car ce n'est pas du tout le but!
En tout cas il faut pas voir ça dans le sens > critique = négatif !
Je crois que si son écrit était vraiment nul/inintéressant, j'aurais pas pris la peine de le lire en entier et encore moins de faire un commentaire aussi préçis !

Donc pour moi au contraire c'est que du positif, peut-être que je l'ai pas assez dis mais j'ai trouvais ça plutôt captivant et j'ai hâte de lire la suite!

Ehhh, je critiquais pas ta critique (euh, c'est idiot comme phrase ça^^) au contraire, je trouvais ça intéréssent, t'inquiète!!

C'est juste qu'en faite, j'avais pas remarqué les petits détails que tu as relevé!! Et oui, ça lui fera peut-être plaisir que tu l'aides!!

Okay ^^
[Le message qui ne sert à rien]
*comment ça je flood?*

Je critiquais pas ta critique qui ne critiquait pas la critique...Ok, je sors ^^"