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 KIZKA

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Ellana
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 13:20

Vous me faites rire toutes les deux ! Moi aussi je peux critiquer vos critiques maintenant ? lol
Je me lance avant de mettre la suite.

Tout d'abord je vous remercie toutes les deux ! Bah oui pour les critiques positives et négatives ! Je pense aussi que ça aide à construire. De toutes manières une des raisons pour laquelle je l'ai posté, c'était pour avoir votre avis. Si je la lis et relis seule j'aurais l'impression que c'est parfait alors que ce serait faux mais, c'est du d'être critique envers ce que l'on a soi-même créé.
Bon en réalité, je peux pas critiquer vos critiques qui sont très bien mais je vais répondre à ce que vous avez écrit.

Je commence par toi Léti. C’est vrai que c’est étrange le cinéma, le bowling et le reste. Mais je t’avouerai que je ne pouvais pas imaginer une croisière sans ces détails. Pour moi croisière = ces détails étranges justement. Je ne pourrais m’en défaire mais ta critique était juste.
Pour le mot prof, je vais rechercher tu as sans doute raison…

Alors maintenant je passe à Kaede. Très complète la critique : chapeau ! Enfin c’était pas de ça que je devais parler ! ^^
Pour l’erreur ( 11 ans 11 ans)c’est bête, je croyais avoir vérifier ce genre de détails mais apparemment je suis passé allégrement au-dessus de celle-ci !
Pour tout ce qui est la description, là encore je suis plutôt d’accord ! J’en ai pourtant déjà intégré pas mal à l’histoire(ça faisait deux pages d’ordi au début au lieu d’une maintenant ! mais bon j’arrête de me chercher des excuses !). Je vais tenter d’améliorer ça…
Pour les trois heures qui durent ou s’écoulent, c’est vrai que le second verbe est plus adapté !
Au bowling, je vais relire mais je crois que Liliwine n’y arrivait pas parce qu’elle était plutôt perturbée par la présence de Danaël ! ^^

Donc voilà ! Ca n’empêche pas les autres de critiquer au contraire ! Y a sans doute d’autres détails qui sont passés sous le regard attentif de mes deux premières critiques !
Pour ce qui ne va pas, j’essaierai de le modifier sur mon texte initial et quand j’aurais posté la fin, je pourrais toujours mettre la seconde version ! Voilà !
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Ellana
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:28

Allez voici la suite...

L'esclavage

Durant ces deux jours les passagers du Pouni ne Xanya n'avaient pas eu le temps de chômer. M. Roiryk n'avait pas menti. C'était un homme vicieux, sournois, autoritaire et violent. Lorsque sa Vinazi avait frôlé le Pouni ne Xanya, son cœur aussi noir soit-il avait fait un bond prodigieux. Jamais il n'avait eu autant de prisonniers à sa disposition. Ses hommes, bien que lourdauds et stupides avaient fait preuve de souplesse et de douceur comme toujours lors de leur abordage. Il faut dire que Roiryk ne prenait jamais les abordages à la légère. Il interdisait toute consommation d'alcool 48 heures à l'avance et vérifiait lui-même l'état de ses hommes. Il vérifiait aussi lui-même le compte des passagers avant de déposer sa lettre qui jetait à chaque fois un froid considérable sur ses lecteurs par la froideur de ses mots et la jubilation énoncée à ses horreurs. Il devait l'avouer, il était très fier de ses lettres et se trouvait un don de romancier. Il avait d'ailleurs écrit quelques romans dont il était le héros et où il pillait sans vergogne des richesses inouïes, se faisait servir comme un prince, violait de jolies demoiselles et torturait leur prince charmant sous leurs yeux horrifiés. Chacun de ses nouveaux romans remplissait de joie ses pirates et dégoûtait ses esclaves à qui il leur faisait la lecture n'hésitant pas à prendre deux ou trois personnes pour "illustrer" certains passages...
Une heure après l'abordage, il avait fait un tour dans les cinquante prisons de sa Vinazi, suivi par son fidèle Paillar qui portait un carnet où il notait chaque nouvel esclave. La ronde qu'effectuait les deux compères était nécessaire à chaque fois. Ils répertoriaient le nom et le prénom de l'esclave, son âge, son sexe et sa fonction future, s'en suivait les "déménagements". Cela consistait à mettre les esclaves d'une même fonction ensemble. Les fonctions étaient diverses, il y avait plusieurs prisons qui servaient aux personnes chargées de l'entretien, des femmes notamment, la Vinazi comptait aussi beaucoup de prisons qui "accueillaient" les cuisiniers, réparateurs etc, etc mais il y avait qu'une seule prison pour les anciens officiers, deux pour les vieux qui ne servaient à rien, deux pour les enfants trop jeunes pour servir et une pour les très jolies demoiselles sans oublier la cage qui avait été trouvé en catastrophe pour une fonction nouvelle, les bêtes dangereuses. Zaria en fut la très malheureuse pensionnaire. Voici comment cela se passa...
Gunissa discutait fiévreusement des événements récents avec Pamy qui caressait pensivement Zaria quand la lourde porte de leur prison s'ouvrit une centaine de regard se fixa sur elle dont les leurs. Les conversations se turent en voyant une cinquantaine de pirates. Ils firent entrer dans la pièce à coup de talons dans le c... une vingtaine de vieux. Puis Paillar ouvrit son livre et lança :
- Ceux que j'appellerai se lèveront en silence et viendront jusqu'ici calmement et toujours en silence. Les premiers que je vais appeler se verront transmis dans la prison 28 celle des réparateurs. Meyor Turis !
Un type se leva, blanc comme un linge malgré sa forte carrure, il semblait diminuer et faible. Un pirate l'empoigna fermement et Paillar continua :
- Zarvon Pask ! Pablo Fraun !
Pamy et Gunissa regardèrent le séducteur se lever bien moins séduisant et tremblant pourtant il marcha d'un bon pas vers la porte.
- Urio Mekol ! Pameir Krag ! Roman Gisou ! Kamueli Fari ! Ano Fel !
Les deux amies regardèrent leurs trois professeurs se lever d'un air résolu tentant de rassurer leurs quelques élèves présents dans la salle. Pourtant Pamy et Gunissa s'en rendirent compte et cela ne fit qu'augmenter leurs craintes.
D'autres personnes furent appelées puis ce fut autour des balayeurs. Les deux amies assistèrent au départ de plusieurs groupes et de plusieurs personnes de leur connaissance tandis que des dizaines de vieux arrivaient. Bientôt il ne resta plus qu'elles, Anysa Léoroufi et trois autres jolies filles. Paillar lança :
- Et pour finir la prison 1 celle des...
Un sourire éclaira la face de Paillar, il releva la tête, sourit encore plus largement et continua :
-... plaisirs féminins.
Pamy et Gunissa ne comprirent que lorsqu'elles virent le visage horrifié d'Anysa et des trois autres. Paillar appela joyeusement :
- Lania Finaï, Anysa Léoroufi, Kanis Herm, Javy Myran, Pamy Sanri et Gunissa Léan.
Gunissa se leva si maladroitement qu'elle faillit retomber. Elle regarda Pamy qui ne bougeait pas.
- Vous deux dépêchez-vous ! ordonna Paillar.
Gunissa s'avança et se fit fermement empoigner par un pirate à l'haleine douteuse mais Pamy n'avait toujours pas bougé. Anysa lança d'une voix suppliante :
- Pamy, venez je vous prie...
- Vous, la ferme ! tonna Paillar, et toi, ici immédiatement si tu ne veux pas tâter de mon fouet.
Mais Pamy resta impassible. Paillar s'avança et Zaria comprenant qu'on en voulait à Pamy se dressa d'un bond, ses crocs luisants promesse de mort. Paillar sursauta et recula apeuré. Pamy se leva, caressa le pelage de Zaria et dit, un sourire ironique aux lèvres :
- Donnez-moi une raison de ne pas le faire sinon je ne donne pas cher de votre peau ou du moins ce qu'il en restera...
Paillar se ressaisit et attrapa Gunissa :
- La nuque de cette jeune fille serait-elle une raison suffisante ?
- Ce me semble, dit amèrement Pamy.
Elle se pencha et chuchota à Zaria :
- Tu attends que je sorte et tu les attaques.
Elle s'avança ensuite d'un pas lent et se fit à son tour empoignée fermement. Cinq pirates les emmenèrent pendant que Paillar faisait signe à trois hommes de s'emparer de Zaria. Peu après des cris se firent entendre. Gunissa regarda Pamy, aucune pensée ne trahissait le beau visage de son amie.
Les pirates les jetèrent dans la prison 1 en compagnie d'autres jeunes filles dont Faruany, Aviviane et Safia Chorki. Anysa couru à sa collègue pour parler de Pamy tandis que Faruany et Aviviane s'approchèrent de Gunissa et Pamy.
- Mais où est Zaria ? s'étonna Aviviane.
- En train de faire de la charpie, répondit simplement Pamy.
Aviviane la regarda intriguée, Gunissa lui raconta ce qui s'était passé.
- Je suis dégoûtée de ce qui nous arrive, gémit Gunissa, j'aurais préféré mille fois faire des corvées sous le fouet que ça !
Aviviane et Faruany hochèrent la tête mais les deux secondes qui passèrent avant ce geste prouvaient qu'elles n'en pensaient rien et étaient, au contraire, ravies.
Pendant ce temps la plupart des passagers se faisaient fouetter et leurs vêtements n'étaient déjà plus que des lambeaux. Les officiers du Pouni ne Xanya se faisaient humilier par Roiryk et Paillar qui arborait seulement quelques griffures par rapport à un qui saignait encore abondamment et à deux autres pirates qui avaient tout simplement trépassé...
Dans la prison 1 par contre personne n'était encore venu. Les jeunes filles et jeunes femmes dormaient dans un sommeil agité. Soudain la porte s'ouvrit sur deux pirates autant poilus et dégoûtants que bêtes et méchants. Ils ricanèrent et passèrent entre les jeunes filles et femmes pour faire leur choix. Ils se décidèrent sur Safia et une très belle jeune femme. Puis quasi toutes les dix minutes deux ou trois pirates entraient et faisait leur choix. Aviviane fut vite prise ainsi qu'Anysa quand Safia revint, elle était pâle, tremblante et totalement débraillée. Quand la porte fut refermée, elle éclata en sanglots et Gunissa et Pamy suivies à contrecœur par Faruany allèrent la voir. Gunissa lui demanda :
- Pouvons-nous faire quelque chose pour vous consoler ,
- Je crains fort que non. C'était horrible ! Ah... pauvres petites quelle triste horreur fera bientôt partie de votre passé !
Les trois amies la laissèrent pleurer à son aise quand Gunissa fut à son tour emmenée par un pirate. Bientôt Pamy et Faruany se demandèrent pourquoi elles n'étaient pas choisies. Faruany parce qu'elle était très déçue, Pamy parce que cela l'inquiétait de plus en plus par rapport à Zaria.
Plus tard, Aviviane et Gunissa revinrent. La première entraîna Faruany à l'écart pour lui raconter tous les détails visiblement satisfaite, sentant qu'il allait la violer elle lui avait proposé un strip-tease ce qu'il avait vite accepté etc, etc... Tandis que Gunissa exprimait son dégoût à Pamy :
- Il m'a emmené dans une cabine pourrie, m'a jeté sur sa paillasse et a voulu m'embrasser je lui est lancé que je n'avais pas l'attention qu'un type à qui le dentifrice lui était étranger m'embrasse.
- Qu'a-t-il dit ? s'inquiéta son amie à qui la remarque aurait fait sourire dans d'autres circonstances.
- Il a ricané et m'a giflé avant de m'embrasser avec sa langue dégoûtante et là tu me connais, je n'aime pas qu'on m'embête, je lui ai foutu un coup de genou bien placé et j'ai voulu sortir mais il avait fermé, il m'a alors prise par les épaules et m'a rejeté sur sa paillasse. Il m'a de nouveau giflé avant de s'asseoir sur moi et de déchirer mon pyjama en lambeaux avec son coutelas enfin bref je suppose que tu vois la suite...
Elle s'interrompit visiblement traumatiser puis poursuivit :
- Ensuite, il m'a donné cette tunique en toile qui me démange m'a encore emballé avant de me ramener ici. Je crois que si je n'avais pas à tuer tous ses potes ensuite je l'aurais tué à mains nues.
Pamy savait que son amie disait la vérité et elle aurait fait la même chose.
Dix minutes plus tard Pamy et Faruany comprirent pourquoi on ne les avait pas choisies plus tôt. On les avait "réservées" ! Roiryk et Paillar se présentèrent à la porte. Paillar lança :
- Pamy et Faruany, ici immédiatement !
Faruany glissa à Aviviane :
- Je vais user ta tactique.
Pamy, elle, se leva adressa un signe de la main à Gunissa et s'avança. Paillar pensa satisfait :
- Quand elle n'a pas son stupide aménora, elle fait moins sa fière !
Roiryk saisit Pamy et Paillar, Faruany. Ils refermèrent la porte. Pamy pensa que Paillar a vite choisi Faruany au moment de l'appel et que le fait que ce soit Roiryk qui l'ai choisi se rapporte à Zaria. Les deux compères et leur compagne se séparèrent au bout d'un couloir, Paillar pour sa miteuse cabine, Roiryk pour ses magnifiques appartements. Roiryk s'effaça devant Pamy qui entra suivie par lui et de trois pirates. Pamy fronça les sourcils et se dit que le capitaine craignait pour sa vie en sa compagnie. Roiryk ne semblait pas presser. Il dit :
- Assieds-toi dans ce fauteuil.
Pamy obéit. Le capitaine enleva sa veste, défit ses boutons de manchettes et desserra le col de sa chemise. Par rapport à ses pirates, il était beaucoup plus distingué. Il savait qu'être bien habillé inquiétait beaucoup plus que paraître négligé. Il délaça ses chaussures et s'assit à son tour dans un fauteuil, les pieds sur un repose pieds. Ses trois pirates l'observait apparemment c'était la première fois que des pirates étaient priés de le protéger durant cette période intime. Enfin après un temps qui parut une éternité pour Pamy, Roiryk parla :
- Alors, c'est toi qui possède l'aménora.
- Oui.
- Tu lui as dit d'attaquer, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Et bien cela était très courageux de ta part... Ou alors très stupide. Tu ne craignais ni pour ta vie ni pour la sienne ?
- Vous... vous l'avez...tu...tuée ? bégaya soudain Pamy.
- Oh non... Sinon, je sais que je n'aurai rien tiré de toi.
Pamy déglutit difficilement.
- Vois-tu, c'est soit la mort de l'animal, soit ma mort suivie de la tienne, soit tu t'appliques à ta fonction que mon cher Paillar et moi t'avons assignée.
Pamy pensa à Zaria et consentit aux désirs de l'ignoble traître...
Dés qu'elle donna son accord Roiryk se sentit plus excité qu'il ne l'avait jamais été. Pamy était d'une grâce exceptionnelle, ses traits étaient fins et charmants, sa beauté aurait ébloui un aveugle et en un mot son corps était parfait.
Lorsqu'il la relâcha beaucoup plus tard, Roiryk souriait satisfait.
- Elle a bien fait de se rebeller sinon je serai peut-être passé à côté de ce corps parfait, pensa avec délice le pirate.
On la rejeta dans sa prison. Quand Gunissa l'aida à se relever elle était tremblante, fiévreuse et en pleurs. Dix minutes plus tard Gunissa comprit enfin ce qui s'était passé car entre l'alcool avec lequel le pirate l'avait enivrée et les pleurs, le récit de Pamy n'était pas clair.
Pire Javy Miran, lorsqu'elle revint de ce qui était maintenant appelé par toutes l'enfer lui dit :
- C'est bien toi Pamy ?
- Oui, pourquoi ?
- Voici ce qui a été placardé dans tous les couloirs.
La jeune femme lui tandis une feuille et s'éloigna. Pamy lu et relu avant de donner la feuille à Gunissa et d'éclater en sanglots. Gunissa lu pour Faruany et Aviviane :
- Ce soir même aura lieu le mariage de notre grand capitaine M.ROIRYK et de la jeune esclave Pamy Sanri et en parallèle celui de Paillar et d'une autre esclave Faruany Wuzfis. Tandis que ce dernier se passera normalement le second enchaînera des festivités jamais connues encore ! De plus, la jeune mariée sera nue aux festivités. La cérémonie aura lieu devant nous autres et les esclaves enchaînés. Venez nombreux ce soir sur le pont principal !
Pamy avait arrêté de pleurer et semblait anéantie. Gunissa la regarda sans savoir comment la consoler. Dans la journée, Gunissa fut prise deux fois. Lorsqu'elle revenait elle semblait en état de choc mais ne se plaignait pas par égard pour son amie. Faruany, elle, n'arrêtait pas de partir avec Paillar. Faruany semblait assez contente et Gunissa le remarqua avant de se dire que c'était impossible. Et pourtant, Faruany avait remarqué l'absence de Mounty, Juana, Liliwine et Dariane et elle l'avait dit à Paillar qui lui annonça qu'après la cérémonie de ce soir ils mettraient le cap sur le bateau.
Le soir arriva, tous les esclaves étaient enchaînés, la plupart le visage en sang, les vêtements en lambeaux, la mine triste. Gunissa s'était elle aussi mise à pleurer pour son amie et Anysa et Safia aussi. La cérémonie se passa comme prévu. Roiryk ne se gêna pas pour humilier Pamy le mieux qu'il pu.
A la fin, elle revêtit sa tunique de toile et rentra à sa prison. Gunissa pleurait encore et serra son amie si fort que Pamy sourit et dit :
- Ne pleure pas je t'en prie et surtout ne m'étouffe pas !
Puis son sourire s'effaça et les autres blêmirent. Roiryk, Paillar et une cinquantaine de pirates attendaient...
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Ellana
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:29

L'abordage

Plus ils se rapprochaient du bateau des pirates plus les rescapés avaient mal au ventre. Ils commençaient à claquer des dents à cause du froid de la nuit quand ils sentirent un choc et entendirent des cris de guerre. Les pirates avaient abordé le paquebot ! Ils perçurent une voix d'homme commander :
- Dépêchez-vous ! Bande de fainéants ! Nous savons que dix sales gamins sont à bord de ce bateau ! Je les veux tous vivants ! ... Non ! Vous restez là ! Il faut surveiller les prisonniers. Je reste avec vous !
Tonio et Mounty se regardèrent. Ils avaient 40 pirates à affronter. Ils attendirent que les pas s'éloignent et jetèrent un coup d’œil sur le pont. Personne. Ils sortirent du canot et montèrent sur le bateau des pirates. Par rapport au Pouni ne Xanya, il était peu large mais sa longueur était à deux mètres près la même, frissonnant d'inquiétude, ils descendirent une échelle de bois et se retrouvèrent dans la pénombre. Leurs yeux s'habituèrent à l'obscurité mais ils marchèrent à tâtons jusqu'à une autre échelle. Ils longèrent encore plusieurs couloirs se jetant dans les renfoncements des murs dés qu'ils entendaient du bruit. Ils arrivèrent devant une échelle. Tonio la descendit et chuchota :
- J'entends les gardiens Ils doivent jouer aux cartes.
Mounty le suivit et murmura :
- Regarde ! Les clefs !
Elle souleva un lourd trousseau suspendu à un clou tout en veillant à ne pas le faire cliqueter. Tonio le prit et ils firent quelques pas prudents et silencieux. Soudain, Mounty immobilisa Tonio et lui dit :
- Entends-tu ces gémissements ?
Il prêta oreille et répondit :
- Oui, regarde une serrure ! Essaie les clefs !
Elle les essaya et trouva la bonne.
Pendant ce temps les autres s'amusaient comme des petits fous. Danaël et Finaro s'étaient emparés des queues de billard et s'étaient cachés derrière les rideaux de la scène. Immobiles dans l'ombre et attentifs aux bruits extérieurs, ils avalaient leur salive avec mal et leur ventre leur faisaient terriblement mal. Mais tout à coup un grand fracas s'éleva dans le silence et des cris multiples se répandirent. La pensée jaillit dans leur cerveau endormit à la vitesse de l'éclair. Les pirates étaient à bord ! Resserrant leur queue, bien déterminés à les assommer, les deux garçons attendirent leurs premières victimes. Elles ne tardèrent pas. Deux minutes plus tard trente hommes de forte carrure pénétrèrent dans la salle. Le premier trébucha dans un fil placer là dans l'après-midi pour aller s'assommer dans une table de ping-pong. Le second s'avança vers son compagnon, s'accroupit en bousculant la table. Petit problème un fil tendu y était accroché, n'étant plus tendu, un mécanisme s'enclencha et fit tomber une boule de bowling sur le pirate. Méfiant les autres ne touchèrent à rien et regardèrent où ils mettaient les pieds pour se diriger vers les rideaux. Ils les écartèrent et montèrent sur la scène. Finaro avait ouvert la trappe qui servait aux magiciens pour disparaître. L'un d'eux dans le noir s'en approcha dangereusement et tomba. Les deux garçons se dépêchèrent de refermer la trappe. Ils se trouvèrent face à face avec les 27 autres. Danaël tira sur une corde et des dizaines de boules de billard et de bowling vinrent assommer 12 des pirates. Il en restait encore 15. Les deux amis reculèrent. Les pirates ricanèrent méchamment faisant rouler leur muscles. Danaël se lança dans le tas suivit par Finaro. Danaël donna un coup dans le ventre du premier pirate venu puis il en fit trébucher un autre et en assomma un sur la tête. Finaro faisait de même. Ils utilisaient leurs queues de billard pour sauter par dessus les pirates, les faire tomber et les assommer. Ensuite, ils se remirent à leur poste.
Falel et Ticiro virent neuf hommes débarquer dans la salle des machines. Six furent assommés par des caisses à outils pleines d'outils grâce aux pièges tandis que les trois autres se firent assommer par les deux jeunes. Une fois les pirates ligotés, ils se remirent à leur place.
Juana, elle, regarda attentivement une dizaine d'hommes entrer dans la salle de restaurant. Ils furent bientôt suivis de dix autres qui s'engouffrèrent dans les cuisines. les dix premiers pirates commencèrent à regarder sous les tables. Un des hommes se prit une table suspendue au plafond sur la tête, il avait marché sur un fil tendu là par pur hasard. La jeune fille ne pu réprimer un rire et l'un des bandits l'entendit. Il s'approcha de l'horloge. Paniquée, Juana décida de pousser le meuble et il s'écrasa sur l'homme dévoilant Juana aux regards. Mais s'attendant à cela, elle avait sorti de son sac un club de golf et une casserole qu'elle envoya se fracasser sur le premier venu. Puis elle assomma deux autres brigands avec son club. L'un d'eux, courut vers elle et s'empiergea *dans un fil et se prit quoi ? Une table évidemment. Cependant, il en restait cinq. Elle sourit ironiquement et fit :
- Ce n'est pas que je m'ennuie avec vous mais... Ciao !!!
Elle piqua un sprint entre les tables mais surprise ! A la sortie un des cinq pirates l'y attendait. Elle réfléchit à toute vitesse. Un regard pour l'aquarium et... une idée jaillit de la jeune fille. Elle plongea la main dans celui-ci et en retira un homard qu'elle lança à l'individu. Effrayé et pincé au nez, il hurla de douleur et de terreur. Juana le bouscula et se précipita dans le couloir.
Dariane et Liliwine avaient un plan. Quand les pirates eurent disparu du pont, elles se disputèrent à voix hautes pour attirer quelques pirates dans leur piège. Deux minutes plus tard, trois pirates accouraient de gauche et quatre de droite. Ils ne se virent qu'au tournant et le choc fut inévitable. Sortant de leur cachette, elles se précipitèrent pour les jeter à la mer. Liliwine chuchota :
- J'entends quelqu'un...
- Chut ! Cache-toi ! J'ai une idée ! lui lança Dariane.
Elle s'enfonça dans un coin, attacha une corde à une bouée de sauvetage et attendit l'intrus. Quand il surgit devant ses yeux, elle jeta la bouée sur lui. La bouée s'enroula autour de ses épaules et empêché de tout mouvement, il fut se retrouva lui aussi à la mer. Son hurlement ameuta quatre autres pirates. Après une lutte acharnée où chacun eu son compte de bleus et de blessures, les quatre pirates partirent faire trempette dans la piscine. Après un accord tacite, les deux jeunes filles enfilèrent leur tuba et plongèrent. Elles réussirent à les noyer et remontèrent à la surface.
Malou, lui, entendit arriver les dix pirates dans sa cuisine. Il trembla alors comme une feuille. Mais plus quand il entendit dix hurlements différents. Comprenant qu'ils avaient actionné le piège le plus terrible de la cuisine : être juste en dessous de la caisse remplie de couteaux et avoir marché sur la corde tendue là, il sortit de sa cachette et vit une flaque de sang tout autour des cadavres Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est les quatre hommes du resto qui rappliquèrent. Quand ils débouchèrent dans la cuisine, il attrapa un grand couteau et leur lança. Il toucha l'un d'eux au cœur. Les trois autres le menacèrent alors de leurs armes. Malou tremblant se laissa faire. Ils se dirigèrent dans la salle du resto. Pendant qu'ils avançaient, Malou eu une idée. Il esquissa une brusque roulade sur sa droite, à l'abri derrière une table, il tira sur une corde et un grand rideau couleur pourpre tomba sur les brigands. Malou couru à la cuisine chercher son couteau et profitant de la confusion des trois hommes il les acheva. Ensuite il effectua le tour de la salle à manger pour ligoter les survivants.
Durant ce temps, Juana s'était cachée dans un couloir où posaient de nombreux tapis. Cachée là où elle pouvait tirer tous les tapis. En dix minutes, elle en fit tomber six. Enroulés dans leur piège, ceux-ci virent partir la jeune fille contente de son coup. Danaël et Finaro, s'ennuyant, avaient quitté leur cachette pour ligoter les victimes des pièges des chambres, couloirs et autres endroits. Ils commencèrent dans la bibliothèque. Danaël riait :
- Tu paries combien que quand on entre toutes les étagères de livres seront écroulées et que nous trouverons des pirates agonisants en dessous ?
- Aucune idée !!!
Ils pénétrèrent dans la salle. En effet quasiment tout était renversé. Pendant qu'ils ficelaient leurs prisonniers, sept en tout, l'un deux les observait. Soudain, il se jeta sur Danaël. Celui-ci alla s'assommer contre une étagère mais Finaro, réussit à assommer son adversaire avec sa queue de billard. Il essaya de réveiller son ami. En vain ! Il le cacha alors dans un coin et continua seul sa route dans le couloir. Il ligota neuf autres bandits dans les chambres avant de rencontrer Juana qui poursuivait la même besogne. Il lui demanda :
- Tu en as ligoté combien ?
- Dans les chambres ou ailleurs ?
- En tout.
- Quatorze. Six dans des tapis et huit avec des cordes ou des ceintures. Mais où est Danaël ?
- Dans la bibliothèque. Assommé...
- Aïe ! Bon continuons ensemble à attacher ceux qui se sont pris dans nos pièges.
Quand Mounty ouvrit la porte se fut une ruée en dehors de la prison où étaient retenus prisonnier des passagers du bateau et des gens qui y travaillaient. Mounty et Tonio ouvrirent toutes les prisons une à une, ils virent avec horreur que deux jours avaient suffi pour balafrer tous les passagers et déchirés leurs vêtements au fouet. Ils arrivèrent à la prison 1. Ils furent étonnés de l'effet qu'ils produisirent, le bruit de la porte avait réveillé les jeunes femmes présentes et celles-ci à moitié endormie se mirent à pleurer ou à supplier :
- Non pas moi !
Mounty se ressaisit :
- Nous sommes venus vous libérer sortez vite!
Ils furent surpris de les voir toutes sortir avec une tunique en toile. Mounty et Tonio arrêtèrent Pamy et Gunissa pour les interroger.
- Pourquoi êtes-vous comme ça ? demanda Tonio.
- Et bien nous étions répartis dans les prisons par fonction et la fonction de la prison 1 était comme l'a dit ce cher Paillar,... plaisir féminin, expliqua Gunissa.
Tonio et Mounty retinrent un cri. Puis Gunissa relata le pire. Mounty trembla de rage. Elle dit :
- L'ignoble vermine ! Où est Zaria ? Nous allons la chercher pendant que vous sortez de ce bateau.
Les quarante gardes eurent vite fait d'être assommés et attachés et le célèbre capitaine et Paillar aussi. Tous les esclaves leur crachèrent à la figure avec dégoût. L'équipage du Pouni ne Xanya resta là pour surveiller les truands tandis que les passagers changeaient de bateau pour retrouver leurs agresseurs et les enfermer dans leur propre cale. Tout en faisant attention aux pièges car ils avaient été prévenus auparavant évidemment. Mounty et Tonio retrouvèrent Zaria, la libérèrent et sourirent en la voyant courir pour rejoindre sa maîtresse.

Hors histoire : je ne sais pas si vous avez déjà lu mais j'aimerais attirer votre attention sur ce mot *. C'est un mot qui n'est pas français mais picard. En gros ça veut dire se prendre les pieds dans quelque chose et tomber. Je ne sais pas si vous connaissez. Mais je n'avais pas envie de le remplacez : ça peut entrainer un débat si ça vous tente !


Dernière édition par le Ven 12 Jan - 21:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:31

Une récompense bien méritée


A la fin de cette semaine mouvementée, le capitaine retint ses dix sauveurs et leur annonça une grande nouvelle :
- Pour vous remercier de votre courage par rapport aux derniers événements et à votre collaboration à l'arrestation du plus grand pirate connu à ce jour, les trois peuples de Kizka ont décidé de vous offrir une récompense. La somme de 50 000 Kiskayouns...
- Tout ça !!!!!!!!!!!!!!!! mais à partager non ? Enfin, mieux vaut... l'interrompit Malou en rougissant subitement après l'avoir interrompu de la sorte.
- Bien sûr à partager.
Ils le remercièrent. Le capitaine demanda :
- Et toi, Danaël. Ca va mieux ta bosse à la tête ?
Il hocha la tête mais esquissa une grimace. L'étagère l'avait bien assommé durant l'attaque des pirates ! Le capitaine les quitta. Faruany vint les rejoindre et susurra :
- Merci de m'avoir sauvée. J'ai appris que pour votre acte de bravoure vous alliez recevoir les 50 000 Kizkayouns promis par les peuples de Kizka. Qu'allez-vous en faire ?
Dalantonio jeta un coup d’œil inquiet à Mounty, il savait les dégâts causés par sa langue de vipère. Mounty le rassura d'un sourire et s'écria :
- Certainement pas t'en passer !
- Oui. Tu t'es toujours servie de nous et bien c'est fini ! ajouta Liliwine.
Faruany jeta un coup d’œil désespéré à Dariane et Juana mais elles se détournèrent et Faruany, cassée pour la première fois de sa vie, s'éloigna. Des élèves qui avaient tout entendu rirent. Faruany tenta de les ignorer mais ses joues se colorèrent.
Le lendemain matin, au petit-déjeuner dans la salle, le capitaine regarda ses passagers. Ils étaient tous fatigués, blessés et encore sous le choc pourtant on devinait leur joie à être de nouveau dans cette salle. Il prit son micro, toussota légèrement et tous les regards se tournèrent vers lui. Il déclara :
- Bon comme vous le savez tous ce dur temps d'esclavage est bel et bien terminé. Je vous conseille donc de récupérer pleinement et de profiter de toutes nos activités. Les boissons au bar seront pendant trois jours gratuites et pour vous remettre totalement, nous avons organisé pour vous un bal dans deux jours après le repas jusqu'au lendemain matin. Bon pour finir je dois vous annoncer que pour le sort de nos "hôtes" de la Vinazi, ils seront récupérés dans quatre jours par la police des mers qui attend la fin de la tempête qui fait barrière entre eux et nous. En attendant, ils patienteront dans leurs propres prisons.
Il se tut et vit avec satisfaction que l'idée du bal avait été vivement approuvée. Faruany et Aviviane se dépêchèrent de larguer Tendro et Karloso pour avoir plus de chance et plus de monde à séduire, plus de couples à séparer. Après avoir mangé, elles coururent dans leur chambre se mettre dans leur tenue la plus sexy. A la table de nos amis, Mounty jeta un coup d’œil furtif à Tonio, Dariane regarda Ticiro, Liliwine croisa le regard de Danaël et Juana observa Falel.
Ils allèrent à la piscine avec Malou, Gunissa et Pamy. Tout le monde souriait aux dix héros mais semblait gêné de parler à Gunissa et fuyait carrément Pamy. A la piscine, Mounty dit :
- C'est étrange, non ? Leur comportement.
- Pas du tout, hélas... soupira Gunissa, Toutes les filles de la prison 1 sont fuies et Pamy plus que les autres à cause de ce que je vous ai dit.
Finaro sembla troublé et le regard qu'il posa sur Pamy était insondable.
- Cela va être dur pour vous de trouver des cavaliers alors, commenta Juana.
- Oh, pour Pamy peut-être pour les autres cela m'étonnerait car au moins on est sûr qu'elles sont jolies puisqu'elles ont été choisies.
Elle replaça une mèche pourpre derrière son oreille et ajouta :
- Enfin moi je m'en fous et d'ailleurs ceux qui voudraient bien y aller avec moi seraient assaillis par Faruany et Aviviane.
Tonio hocha la tête et dit :
- Je savais bien que ça n'allait pas durer.
- Que veux-tu dire ? demanda Mounty.
- Qu'elles vous manipulaient tous depuis un moment et ça se voyait ! Et vous ne disiez rien, absolument rien. Incroyable, j'vous jure !
- Tonio, si on oubliait ça que je puisse te demander avant elle...
- D'aller au bal avec moi ? Bien sûr !
- J'allais te proposer de nettoyer ma chambre, corrigea Mounty avant d'éclater de rire.
Cette proposition en déclencha une autre :
- Et toi Falel ? demanda Juana.
- Nettoyer ta chambre ? Tu rêves ! Allez au bal, OK.
- T'es un ange !
Elle se pendit à son cou et l'embrassa. Ticiro regarda Dariane et celle-ci dit :
- Si tu penses à la même chose que moi, c'est oui.
- Ah ! Tu veux nettoyer ma chambre ?
Liliwine coupa son élan humoristique :
- Ca va bien une fois mais après ça va. Danaël, tu m'accompagnes au bal ?
- Zut ! Moi, j'aurai préféré nettoyer ta chambre !
Il plongea pour éviter la gifle de Liliwine qui plongea à son tour pour le poursuivre. Pamy se leva pour aller chercher des cocktails au bar. Finaro partit à sa suite. Mais, il sentit un bras l'arrêter.
Faruany.
Elle fit semblant de tomber et il n'eut d'autre choix que de la rattraper. Elle se serra alors contre lui et le remercia de l'avoir rattrapée. Il parut confus et voulu l'éloigner de lui mais elle amena la grande question sur le plateau :
- Veux-tu aller au bal avec moi ?
Il l'avait sentit venir gros comme une maison mais elle l'avait dit juste au moment où Pamy ramenait les cocktails. La jeune fille se détourna et continua son chemin. Alors Finaro sous une impulsion subite, jeta Faruany dans la piscine toute habillée et couru à Pamy :
- Pamy, si personne ne veux de toi au bal, tu peux compter sur moi.
Pamy le regarda, intriguée. Ne venait-elle pas de le voir, Faruany dans ses bras ? Ne venait-elle pas de penser que sa dernière chance d'aller au bal avec quelqu'un venait de s'envoler ? Ne s'était-elle pas détournée pour ne pas pleurer ? Non ? Et bien si et pourtant il était là devant elle. Son regard se porta alors sur Faruany qui tentait tant bien que mal de sortir de la piscine. Elle éclata de rire.
- Eh ! Si tu te fous de moi, je vais la repêcher et accepter sa proposition ! lança Finaro.
- Quoi ?! suffoqua Pamy.
- Du calme ! Tu crois que j'irais la repêcher ? Même pour tout l'or du monde je ne voudrais pas ! Alors ?
- Nous irons ensemble ! répondit la jeune fille en se précipitant dans les bras de Finaro sous le regard dégoûté de Faruany.
Ils revinrent main dans la main avec les cocktails près de leurs amis. Zaria qui se prélassait près de Malou vint la retrouver. Cekento un garçon de la classe des trois amies vint les voir. Il demanda :
- Gunissa, je peux te parler.
Elle le jaugea du regard, fort, la tête sur les épaules, des yeux marrons intelligents, pas mal et sympathique. Comme elle n'en demandait pas plus elle accepta et sortit de la piscine sous le regard de Malou qui s'était mis à caresser Zaria. Elle revint un peu plus tard.
- Alors ? demanda Pamy.
- Il m'a demandé d'aller au bal avec lui mais j'ai compris que c'était à cause de la prison 1. Donc j'ai refusé. Dommage... C'était tout à fait mon type sinon.
Malou sembla déçu. Gunissa le remarqua. Elle remit en place une mèche qui lui tombait devant les yeux et l'interrogea :
- Pourquoi fais-tu cet air de chien battu ?
- Bah, je... je voulais te... te demander si... si tu voulais bien... y aller avec...avec moi...
Gunissa sourit. Malou était gringalet, stupide sur les bords, timide et pas très beau mais... à la grande surprise de tous, elle dit :
- Pourquoi pas ?
Malou rougit violemment et partit faire une longueur. Tous la regardèrent éberlués.
- Bah quoi ? Il allait pas y aller tout seul le pauvre et moi je n'attendais plus personne après Cekento. Malou m'a choisi pour autre chose. Et d'ailleurs, je suis sûre qu'il y a quelque chose qui cloche...
Personne ne sut de quoi elle voulait parler mais Pamy savait que Gunissa n'avait pas dit cela au hasard, quelque chose clochait, certes, mais quoi ?
A la sortie de la piscine, ils rencontrèrent beaucoup de garçons et de filles qui semblaient abattus et quand on leur demandait pourquoi les prénoms de Faruany et Aviviane revenaient toujours. Ils se dirigèrent vers la salle à manger et virent Aviviane faire un croche-pieds à Almo un garçon autant timide que beau et fort. Faruany se trouvait juste devant lui, il essaya de se rattraper à elle qui portait bien évidemment pour son plan, un bustier qui glissa. Après des excuses gênées, Almo s'était fait inviter et bien sûr il n'avait pas discuté alors que tout le monde savait qu'il devait y aller avec Tamara. Après manger, ils croisèrent la jeune fille en pleurs. Tonio qui les haïssait plus que tous ses amis les quitta pour aller leur dire leurs quatre vérités à ces vipères. Il vint à leur rencontre. Faruany s'excusa :
- Désolée, je suis déjà prise pour le bal mais pas Aviviane.
Tonio sentit une idée géniale germer en lui :
- Mais pourtant c'est avec toi que je voulais y aller. Mounty m'énerve.
Il avait dit les mots magiques.
- Et bien je pourrais annuler ça. Oui ! Oui ! C'est d'accord !
Elle vint près de lui et lui passa le bras autour du cou. Tonio se retint de la virer.
- Pourrais-tu demander à ton ami Danaël s'il veut bien y aller avec Aviviane ?
- J'y vais tout de suite, lança Tonio en partant.
Il alla rejoindre ses amis qui essayaient de consoler Tamara.
- Tamara, Faruany a laissé tomber Almo. Pardonne-lui et allez-y ensemble.
Elle le regarda, le remercia et partit en courant.
- Bon... grimaça Tonio, Danaël je suis désolé mais il va falloir que tu m'aides. Tu vas devoir dire à Aviviane que tu veux aller au bal avec elle.
- Quoi ?
- Ecoutes, tu dis mais tu ne fais pas. Moi j'ai dit que j'y allais avec l'autre. Donc elles arrêteront d'embêter leur monde et nous leur poserons un lapin.
- Ca marche, dit Danaël en serrant la main de son complice.
- Par contre nous devrons les... éviter pour qu'elles ne se doutent de rien,, marmonna Tonio en baissant la tête.
Mounty la lui releva et dit :
- Ne t'inquiète pas je comprends.
- Vas. C'est pour une délicieuse vengeance, ajouta Liliwine pour Danaël avec un sourire carnassier.
Ils partirent voir les deux pestes. Liliwine inspira et lança joyeusement :
- On va dans la galerie marchande pour s'acheter notre robe de bal ?
L'idée fut vivement acceptée. Les filles et les garçons se séparèrent pour entrer dans leur magasin. Elles passèrent dans les étalages ne sachant pas trop pour quoi se décider. Elles croisèrent Tamara radieuse essayant des dizaines de robes, Anysa achetant une robe noire à paillettes et plein d'autres personnes. La vendeuse était ravie. Elle confia à Kla Aménon :
- J'ai déjà vendu plusieurs centaines de robes sans parler du reste ! Merveilleuse idée qu'il a eu le capitaine !
Mounty s'acheta une robe mi-longue asymétrique à la base, bleu nuit en satin et avec qu'une seule épaule. Liliwine choisit une longue robe attachée au cou par une ficelle. Dariane prit une longue robe rose sans manche ni bretelles. Juana s'acheta une longue robe noire à bretelles et au col en cœur. Pamy se décida pour robe mi-longue asymétrique à la base en satin rouge et avec une encolure en V. Gunissa se choisit une robe longue à l'encolure en cœur et dans un satin de la même couleur que ses mèches pourpres. Elles s'achetèrent également des chaussures pour l'occasion et des trucs pour se faire une coiffure digne de leur cavalier.
Les garçons les attendaient au billard. Ticiro toussota et déclara :
- Dariane, je t'ai... acheté ça.
Dariane prit le cadeau que lui tendait Ticiro et l'ouvrit. A l'intérieur de celui-ci se trouvaient dix magnifiques bracelets.
- Oh ! Merci ! s'écria-t-elle.
Et elle s'empressa de les mettre. Falel sourit timidement et annonça :
- Moi aussi j'ai un cadeau pour toi Juana.
Il lui tendit un paquet cadeau qu'elle s'empressa d'ouvrir. Elle en retira un très joli bracelet et une merveilleuse bague. Elle embrassa Falel et fit :
- Alors, on joue ?
Puis ils s' amusèrent beaucoup au billard Après un goûter gratuit au bar, ils se rendirent dans la salle de gym où ils jouèrent au mekatini, un jeu avec deux ballons. Epuisés, ils allèrent dîner, et c'est avec un pincement au cœur que Mounty et Liliwine virent Tonio et Danaël attablés avec les deux vipères. Juana les dérida en imaginant avec Falel leurs réactions quand elles verront qu'on leur a posé un lapin.
- Faruany éclatera en sanglots, s'enfuira dans sa chambre et y restera jusqu'au surlendemain, inventa Falel.
- Sans doute et Aviviane essaiera de se trouver un cavalier de dernière minute mais ce sera peine perdue, rit Juana.
- Désolée de vous contredire, fit Dariane, mais je vois mal Faruany se laisser démonter à ce point.
Suivi un long débat sur qui avait raison et des paris. Puis ils allèrent voir un film. A la fin de celui-ci les dix amis se souhaitèrent bonne nuit et allèrent se coucher.
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:33

Suite du chapitre précédent


Le lendemain, au petit-déjeuner Gunissa se plaignit ;
- Pamy tu pourrais pas dire à Zaria d'éviter de me lécher en plein milieu de la nuit ?
- Désolée, c'est qu'elle t'aime bien. Tu es intelligente, vive, courageuse et tu es pleine de ses qualités qu'apprécient les aménoras domestiqués.
Gunissa sembla soudain bien réveillée :
- J'ai compris !
- Compris quoi ? s'étonna Dariane.
- Vous allez, voir ce matin à la piscine quand nous serons tous ensemble.
Puis elle partit. Ticiro regarda Dariane :
- Mais on était tous là ?
- Non. Pas Malou... murmura Pamy.
Ils se dépêchèrent d'aller à la piscine, pressés de comprendre.
Gunissa attendait sur une chaise longue avec dix verres. Les autres la rejoignirent suivis de peu par Malou. Zaria partit lui lécher la main. Gunissa sourit. Pamy comprit. Ils burent leurs verres et Gunissa proposa le sauna. Tout le monde fut d'accord. Pamy sut que son amie voulait discuter à l'abri des oreilles indiscrètes. Ils entrèrent et Zaria aussi. Gunissa ferma la porte et s'éclaircit la voix :
- J'ai promis à ceux qui était à table avec moi ce matin qu'ils allaient voir à la piscine ce que j'avais compris.
Malou la regarda étrangement et certains virent là une question muette pleine de naïveté, alors que Pamy lut son inquiétude.
- Qui a compris à son tour ?
- Moi, répondit Pamy.
Ils la regardèrent tous, intrigués.
- Je savais que tu comprendrais, commenta simplement Gunissa, je vous laisse cinq minutes pour réfléchir.
Juana se précipita sur Pamy qui secoua la tête, Dariane se prit la tête dans les mains, Ticiro et Falel discutèrent. Liliwine chuchota à Mounty :
- Ca doit avoir un rapport avec hier, le truc qui cloche...
- Donc avec Malou, ajouta son amie.
- Ce matin, elle a dit qu'elle avait compris après que Pamy ait parlé de Zaria.
- Des qualités qui plaisent à Zaria... murmura Mounty.
- Donc nous avons quelque chose qui cloche, Malou, Zaria...
- Nous avons le doigt dessus, fit Mounty.
Leurs regards s'illuminèrent.
- Gunissa ! s'écrièrent-elles.
- Vous avez trouvé ? Bravo ! Allez, il est temps qu'on mette les choses au clair Malou... ou devrais-je dire Maswo.
Tout le monde tressaillit sauf Malou
- Je ne sais pas comment tu as compris ni ce que tu as compris mais je m'appelle bien Maswo.
Gunissa sourit :
- Je vais tout vous raconter.
Elle inspira et débuta :
- Hier, tu as pu bégayer autant que tu as voulu je ne voyais pas le Jamalou, rouquin timide, me poser cette question. Quelque chose clochait, ça et aut' chose, mais quoi ? Ce matin, j'ai dit que Zaria m'avait réveillée. Pamy m'a rappelé que les aménoras domestiqués aimaient les gens intelligents, vifs, courageux etc, etc. Et là je me suis rappelée que Zaria t'aimait beaucoup.
Malou sourit, caressa l'aménora :
- Tu m'as trahie, mais je ne t'en veux pas !
Zaria ronronna. Gunissa continua :
- Je me suis dit que tout en toi montrait la stupidité, la timidité, la faiblesse, l'envie de se moquer de toi tellement tu as l'air ridicule depuis ton prénom stupide et démodé, jusqu'à tes grands pieds et tes taches de rousseurs. Pour comprendre ces choses étranges je suis partie voir ton père.
Elle s'arrêta tout le monde l'écoutait, elle poursuivit :
- Je l'ai salué et demandé où était son fils. Il m'a répondu que ce n'était pas son fils, qu'il s'occupait de lui de loin car c'était un brave garçon et que son vrai fils Maswo était mort. Je lui dit que j'étais désolée et je suis partie. Alors ? Comment se fait-il que nous te voyons ainsi et pourquoi ton père te dit mort ?
- J'ai toujours cru que Tonio serait le premier à découvrir mon secret mais j'avais tort. Pour répondre à la première question, je n'ai pas peur du feu. Tout ce qu'on raconte sont des balivernes. J'ai réussi à conjuguer le pouvoir des Kafty et du feu. Cela m'a donné une capacité à changer de visage, de silhouette, de voix, d'âge. Mon véritable corps est celui-ci.
Il s'embrasa dans un feu violet et se transforma. Devant leurs yeux se tenait maintenant un garçon de leur âge. Ses cheveux étaient noirs, ses yeux presque noirs mais chaleureux, il était musclé et surtout beaucoup plus beau que Malou. Même sa voix était passé du stade fillette à une voix d'homme plus assurée :
- Voilà.
Tout le monde était bouche-bée. Il se retransforma et Gunissa parut déçue. Malou sourit mais ce n'était plus un sourire séducteur. Celui-ci paraissait naïf. Il continua :
- Pour la deuxième question, depuis que je suis petit, je dis que le feu n'est pas dangereux. Mes parents me pensaient fou, la presse aussi. Un jour un type qui ne m'aimait pas et qui détestait nos voisins fit naître un feu meurtrier. Bien évidemment on m'a accusé. La veille du jour où on devait m'enfermer dans un asile, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai réussi à conjuguer le pouvoir des Kafty et la puissance du feu. Je me suis transformé et mon père a déclaré que j'étais mort dans une explosion que j'avais provoqué. Il me croyait maintenant et en plus il n'avait pas envie de me perdre car maman était morte dans l'incendie. Ils ont dit que j'avais eu ce que je méritais. Depuis mon père dit que je suis un joyeux imbécile dont il s'occupe à moitié. Je sais que tu peux m'aider Gunissa. Toi aussi tu n'as pas peur du feu. Me tromperai-je ?
- Du tout. Comment le sais-tu ?
Tout le monde regarda Gunissa. Pamy s'étonna :
- Pourquoi ne me l'as-tu jamais dit ?
- J'avais peur de t'effrayer.
Maswo répondit à Gunissa :
- Tu as des mèches pourpres du peuple Kekosaty. Un peuple ancien et oublié. Moi aussi j'en ai une. Ce peuple passe inaperçu dans ce monde depuis des milliers d'années grâce à ce déguisement. Les Kekosaty ont été oubliés. Ce sont des légendes vivantes. Mes parents avaient tous les deux le gène récessif mais tellement petit que je n'ai qu'une mèche. Toi tu es une Kekosaty à part entière. Alors, tu as été adoptée ?
- Oui, je ne connais pas mes vrais parents. Et pour ce qui est de t'aider nous verrons ça à la fin des vacances.
- Bon surtout ne m'appeler pas Maswo.
- OK, mon pote ! lança Ticiro.
- Nous mettrons Danaël et Tonio au courant ? demanda Falel.
- Bien sûr ! dit Maswo.
- Bon je commence à avoir très chaud, souffla Liliwine, si on sortait ?
Ce qu'ils firent immédiatement. Ils partirent manger, ils étaient en pleine forme.
Cette après-midi là, Gunissa se promenait partout au bras de Malou. Pablo un brin moqueur mais pas bien méchant dit :
- Allons Gunissa, tu ne vas pas aller au bal au bras de cette andouille mais plutôt avec un mec comme moi !
La jeune fille se mit à écumer de rage, et si Malou la retint ni Pamy ni Liliwine ne le furent quand elles se lancèrent sur l'importun.
- N'insultes plus jamais Malou devant nous ! s'écria Liliwine.
- D'accord, je... je ne savais pas.
Et il partit en courant. Juana siffla admirative. Dariane annonça :
- Si les princes charmants veulent bien excuser, il faut que nous nous préparions.
- Allez-y ! fit Ticiro, nous, nous avons encore du temps. Nous ne prenons pas des heures pour nous préparer, nous !
- C'est bien pour ça que vous paraissez négligés, je me disais aussi, railla Mounty.
Ticiro se lança après elle et elle s'enfuit à toute allure. Elle le sema et rentra à sa cabine. Juana la suivie de peu, elle paraissait très essoufflée. Dariane et Liliwine arrivèrent après. Elles prirent leur douche, se lavèrent les cheveux, se mirent du vernis, se coiffèrent et se maquillèrent. Elles rivalisaient d'élégance et de beauté.
Le dîner fut assez calme, chacun espérait qu'il ne marcherait pas sur les pieds de son ou sa cavalière. Le capitaine arriva :
- Maintenant que nous avons tous bien mangé place au bal !
Deux hommes ouvrirent une porte qui donnait sur une vaste salle de bal. Faruany et Aviviane bondirent sur leurs pieds.
- Vous venez ? demandèrent-elles.
- Attendez nous finissons notre tarte. Allez-y !
Elles partirent aussitôt. Danaël se précipita à la table des dix amis Tonio à sa suite. Ils prirent leur cavalière par le bras et Ticiro, Falel, Finaro et Malou firent de même. Ils entrèrent dans la salle Faruany marmonna :
- Mais... mais... Tonio !
- Quoi ? Ah ! J'ai changé d'avis. Je me suis dit qu'une vipère comme toi ne me plaisait pas.
Mounty s'avança :
- Comment as-tu pu croire que Tonio allait sortir avec une fille qui a pour passe-temps favori, séparer les couples !
Juana conclut gaiement :
- La manipulatrice manipulée !
- Je... Très bien ! Je me vengerais !
- Comment ? demanda Mounty.
- Je ne sais pas si tu as remarqué mais tout le monde sait ce que tu fais maintenant, lança Liliwine.
Tous les regards s'étaient tournés vers eux. Faruany s'enfuit en courant. Aviviane qui avait vu la scène se dit que mieux valait éviter Danaël. Juana la vit s'éloigner :
- Hé ! Toi ! On s'en va comme une voleuse ? Tu ne vaut pas mieux que Faruany ! Que tout le monde le sache !
Aviviane se jeta sur la jeune fille. Heureusement Falel veillait. Il l'arrêta, lui fit faire demi-tour et articula :
- Si tu oses toucher ne serait-ce qu'un cheveu de Juana, je t'éclate la figure. Ai-je été assez clair ?
- Très clair, maugréa la vipère.
Devant cette triste défaite, Aviviane s'éloigna. Finaro lança :
- Alors ces paris ! Il y a des comptes à faire !
Ils reçurent tous de l'argent et en donnèrent tous mais certains eurent plus de chance que d'autres. Ils dansèrent ensuite toute la nuit et le lendemain dormirent jusqu'au goûter.
Le bal avait été une réussite totale surtout pour Liliwine et Mounty qui furent plusieurs fois et bien tendrement embrassée par leurs cavaliers qui tentaient ainsi de montrer qu'ils n'avaient pas arrêté de penser à elles. Bien que Ticiro, Falel, Finaro et Maswo en cachette avec Gunissa ne s'en étaient pas privés !
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:33

La police des mers


Le lendemain, le réveil fut tardif. Il était l'heure de goûter quand Liliwine daigna ouvrir les yeux. Elle s'étira et vit Mounty faire de même bientôt imitées par Dariane et Juana. Elles se levèrent péniblement et allèrent chacune leur tour se laver. Puis elles allèrent à la bibliothèque emprunter un livre et retournèrent s'installer dans les fauteuils de leur chambre. Elles lurent ainsi jusqu'à l'heure du dîner tranquillement. Puis elles se rendirent au restaurant à la table où étaient déjà tous leurs amis.
Falel lança :
- Bonsoir les flemmardes ! Alors vous avez dormi toute la journée ?! On ne vous a pas vu.
- Normal, après s'être levées vers 17 heures, nous avons été à la bibliothèque prendre un livre et nous avons lu toute l'après-midi et je dois dire que les fauteuils de notre salon sont tellement agréables que nous n'avons pas bougé.
- Faignantes, va ! répliqua Falel.
Tout le monde rit. Pamy déclara :
- En tout cas moi je suis bien contente que se soit demain que nous serons débarrassés des pirates...
- Ouais, ils ne m'ont pas empêché de dormir mais les savoir à bord ne m'enchante guère, fit Ticiro.
- Moi, ils m'empêchent de dormir, dit Gunissa.
- Pourquoi ? demanda Malou.
- Zaria ne les aime pas plus que nous et elle est sortie plusieurs fois pendant la nuit pour grogner devant leur prison.
- Comment sais-tu que c'était là qu'elle allait ? demanda Pamy.
- Et bien au bout de la 3ème fois qu'elle m'a réveillée je l'ai suivi, répondit Gunissa.
- C'est pour ça que tu t'es levée, il y a seulement une heure, alors. Désolée de m'être moquée de toi et toi Zaria tu ne fais plus de tour comme ça la nuit, gronda Pamy.
Zaria pencha sa tête sur le côté et fit les yeux doux. Tout le monde se mit à rire et Pamy se força à ne faire qu'un sourire.
Après le repas, ils allèrent acheter quelques friandises et allèrent au cinéma. Ils auraient préféré regarder un film à la télé dans l'une de leurs chambres mais le seul film de la soirée parlait de pirates et ils n'en avaient vraiment aucune envie. Le film fut très bien. Mais peu d'entre eux s'en aperçurent. Gunissa s'endormit sur son fauteuil. Zaria n'avait pas arrêté de cacher l'écran à sa maîtresse. Falel et Juana s'étaient embrassés tout le long du film. Danaël avait eu mal à la tête à cause de sa bosse et Liliwine l'avait accompagné à l'infirmerie. Seuls donc Finaro, Maswo, Tonio, Mounty, Ticiro et Dariane s'en rendirent compte.
Le lendemain, nos quatre amies se réveillèrent en sursaut.
- Qui est-ce qui m'a réveillée ? grogna Dariane.
Un bruit strident retentit comme une sirène d'alarme et s'arrêta.
- Ca ! répondit Mounty.
- Ce doit être la police des mers ! devina Liliwine.
La sirène reprit et les quatre amies s'habillèrent à la hâte. Elles coururent sur le pont et virent une centaine de personnes qui regardait une énorme navette de police qui arrivait à la hauteur du Pouni ne Xanya. La sirène s'arrêta. Le père de Dalantonio ordonna à deux de ses hommes de lancer une échelle de corde. Aussitôt dit aussitôt fait ! Un policier y grimpa et déclara :
- Nous sommes la navette venue chercher vos pirates. Je m'appelle Mérifan.
- Bonjour. Je suis le capitaine de ce navire. Comment allez-vous procéder ?
- Dans combien de prisons les avez-vous enfermés ?
- Quatre.
- Comme notre navette ne peut pas contenir tous les pirates, nous allons faire quatre voyages. Et nous laisserons sur le bateau quelques policiers au cas où. Demain après-midi, vous serez tranquille.
- D'accord. Merci. Et bien bonne chance !
- Merci capitaine.
La foule s'éparpilla. Les quatre amies retrouvèrent Pamy et Gunissa. Mais pas un signe des garçons. Juana lança :
- Bah ! Ils doivent dormir ces pauvres petits !!! Au fait Liliwine comment allait Danaël hier soir ?
- Pas très bien le médecin a dit que le choc l'avait plus secoué qu'on ne le pensait et qu'entre le bal et le cinéma il n'a pas supporté mais d'après lui, il sera avec nous ce midi. Bon si on allait prendre notre petit-déjeuner ?
- Allez-y sans moi, je retourne me coucher, fit Gunissa.
- Zaria t'as encore empêchée de dormir ? s'étonna Pamy.
- Hélas oui. Elle est somnambule !
Les cinq amies regardèrent la pauvre Gunissa s'éloigner. Décidément elle n'avait pas de chance ! Elles allèrent manger et croisèrent les garçons en sortant du restaurant. Juana lança à Kalel :
- Toi et les autres vous êtes de vrais loirs. Vous n'avez même pas entendus la sirène de la navette de police !
- Ils sont déjà venus ?! Nous n'avons plus de pirates ?! se réjouit Finaro.
- Mais non... soupira Pamy.
Elles leur expliquèrent tout en détails et partirent pour la piscine. Faruany et Aviviane avaient décidé de se venger en plongeant sous leur nez et en essayant de les noyer sans vraiment faire croire qu'elles ne le faisaient pas exprès. Puis quand les garçons arrivèrent, elles essayent toujours de les frôler plus ou moins. A un moment, Pamy péta les plombs, Aviviane venait de renverser son cocktail sur Finaro et essayait d'essuyer son torse avec ses mains, Pamy arriva et brisa le verre sur la tête de la vipère celle-ci hurla de douleur et de rage. Véla Nimi qui était là vint demander ce qui se passait. Aviviane lança :
- Elle m'a délibérément brisé ce verre sur ma tête !
- Pamy est-ce vrai ?
- Oui. Punissez-moi si vous voulez mais j'avais une bonne raison bien que je reconnais que je n'avais pas à faire cela.
- Pamy vous me décevez beaucoup. Venez avec moi. Vous allez aider aux cuisines toute la journée.
Pamy et Véla s'éloignèrent, Finaro les regarda partir et se tourna vers Aviviane.
- Toi si tu m'approches encore ou si tu fais du mal à Pamy tu recevras mon poing dans la figure. OK ?
Aviviane préféra partir en courant que répondre. Au même moment Faruany avait fait semblant de se noyer et s'était accrochée au cou de Ticiro. Dariane plongea la fit lâcher prise et lui donna un grand coup de poing dans la figure puis elle l'obligea à sortir de l'eau avant de lui donner un coup de pied dans le ventre qui l'envoya direct dans la piscine. Dariane lui lança :
- Et que ça te serve de leçon !
A l'heure du repas, Malou alla dans les cuisines voir Pamy. Quand il revint l'entrée était servie. Il s'installa mangea une bouchée et déclara :
- Tout va bien. Elle est avec mon père et il ne lui donne pas trop de boulot.
Gunissa et Finaro semblèrent vivement soulagés ainsi que Zaria. Danaël arriva alors. Il souriait.
- Alors ? s'enquit Liliwine.
- Tout va bien j'ai juste un médicament à prendre matin, midi et soir. Alors cette journée ? Et... Mais où est Pamy ?
Ils lui racontèrent tous les événements du matin en n'essayant de rien oublier. Il sembla outré du comportement des vipères et adressa un clin d’œil à Malou :
- Nous avons pu y échapper, nous. Fort heureusement.
L'après-midi se passa bien. Faruany et Aviviane ne se montrèrent pas. Ils passèrent leur temps à discuter et à bronzer tout en jouant à des jeux Duguls qu'ils ne connaissaient pas et que Tonio et Malou se faisaient une joie de leur apprendre. Seul Danaël devait rester à l'ombre d'un parasol à cause de sa tête.
Au dîner, Malou retourna voir Pamy et en donna de bonnes nouvelles. Ce soir là, ils allèrent se coucher tôt. Pamy de retour dans sa chambre avec Gunissa attacha Zaria pour qu'elle ne nuise pas au sommeil de Gunissa. Malheureusement pour elle, autre chose réveilla la jeune Kekosaty, elle et les autres. Tout le paquebot en vérité.
Tout le monde dormait depuis une heure. Une silhouette silencieuse et furtive descendit les escaliers qui menaient aux prisons. Elle passa les deux premières portes qui étaient ouvertes, la troisième qui était fermée et d'où des ronflements s'échappaient et enfin s'arrêta devant la dernière. Il sortit une clef de sa poche et l'ouvrit deux silhouettes en sortir et ensembles les trois silhouettes s'éloignèrent sans un bruit.
Dix minutes plus tard, un policier passait devant les mêmes portes et s'arrêta devant la dernière. La clef était sur la porte. Il sortit son revolver et appuya sur la poignée pour voir si elle était fermée. Elle l'était. Il enleva la clef et écouta. Des ronflements s'échappaient de la prison. Cette clef seul un policier avait pu l'amener. Et comme aucun flic digne de ce nom ne s'amusait à mettre la clef sur la porte d'une prison, il se dit qu'un ripoux était passé par là et avait certainement fait évadé Roiryk. N'hésitant pas une seconde de plus, il donna un coup de poing sur l'alarme qui s'enclencha automatiquement. Immédiatement tout le paquebot fut en effervescence…
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 20:35

Voilà ! Maintenant je posterai la suite encore plus tard.
J'ai aussi découvert qu'il y avait une limite aux messages ( ce qui explique le chapitre posté en deux fois ! ^^)

J'attends vos prochaines critiques ! ( ouille ouille ouille, je vais encore en recevoir plein ! lol! )
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Léna
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Jan - 18:26

Alors vraiment bravo Ellana car moi je ne serais jamis capable d'ecrire une histoire .Mais j'ai aussi des critiques a te faire part(desolé)

1erement :tu ecris la plupart du temps avec un voacabulaire soutenu mais des fois(malheuresemnt) il ya des petits bugs :flic ,blondasse ,prof
2ement :combien y a -t-il en tout de pirates car bon il n'y a plus que sur le bateau quelque jeunes adolescents qui tendent des pieges et bien sur les pirates tombent dans tous^^

Et maintenant les ponts positifs
1erement :j'adore la façon dont tu ecris
2ement :ce que j'aime c'est que tu ne caches rien au lecteur meme ce qui peut choquer ^^
3ement :tu ne fais pas de fautes d'orthographe contrairement a moi
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Ellana
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Jan - 22:01

Merci Léna. Bon pour les mots qui font tâches, je vais essayer de les enlever lorsque je posterais ma version définitive mais pour le moment je laisse parce que sinon les prochains ne comprendrotn pas vos critiques quin'auront plus lieu d'être ! logique, non ?
Pour les pirates, il y en a pas mal. C'est vrai que c'est pas très cohérent... Mais bon je crois que je ne suis pas encore prête pour écrire un scénario qui tienne la route du début à la fin ! ^^ Non mais franchement, on peut dire que ça marche si je donne pour indication : " ces pirates avaient 2 de QI..." lol!
Autrement, j'aimerais apporter une précision par rapport à
Citation :
ce qui peut choquer
comme tu le dis. C'est vrai, je vois de quoi tu veux parler mais je me sentais obligée de le mettre. Et puis ça permet de justifier un peu le comportement de Pamy dans le chapitre qui va suivre... enfin j'en dit pas plus.
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léti
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Jan - 23:18

OK!!Bon, ben alors sur ce, j'attends la suite!!!!
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Jan - 23:53

Allez, je mets le chapitre suivant pour cette semaine :
Des pirates en liberté

Tous les policiers du bateau furent aussitôt en bas où ils écoutèrent les explications du policier qui avait donner l'alerte. Le capitaine descendit à son tour. Quand il fut au courant, il ordonna à dix de ces hommes de faire venir tout le monde dans la salle de restaurant. Puis il déclara aux policiers :
- Bon un ou plusieurs d'entre vous ont aidé à cette évasion. Pour la sécurité des passagers je vais tous vous enfermez dans cette prison.
Personne ne protesta. Le capitaine poursuivit :
- Manque-t-il quelqu'un parmi vous ?
- Fegorn, capitaine, répondit Mérifan.
- Bien, je vais le faire rechercher. Voici une alarme. Je suppose que vous n'êtes pas tous des ripoux donc si les prisonniers s'évadent vous nous le signaler. J'espère que le reste de la police va arriver ce matin car moins il y aura de pirates sur ce bateau mieux ce sera et j'aimerais bien savoir quels pirates ont disparu et combien.
Le capitaine partit et les policiers s'observèrent, méfiants.
Dans la salle de restaurant Gunissa s'était rendormie sur Maswo ce qui était un soulagement car celle-ci était tellement de mauvaise humeur de ne pas avoir pu encore dormir toute la nuit qu'elle engueulait quiconque lui parlait. Pamy était sur les nerfs. Zaria grognait car du mekviq, une poudre empêchant les animaux de se servir de leur flair, avait été répandue partout. Quand aux dix autres, il fallait l'avouer, ils avaient un petit peu peur. C'est eux qui seraient sans doute les premières victimes. Le capitaine s'éclaircit la voix et débuta un discours rapidement élaboré :
- Bon, comme vous le savez un ou des pirates se sont échappés. Tous les policiers à part un disparu ont été emprisonnés. Ce matin, nous ferons ouvrir par les autres policiers la quatrième prison pour voir quels pirates manquent. En attendant, nous ne pouvons vous faire regagner vos chambres par souci de sécurité. Quiconque saurait quelque chose sur cette affaire qu'il le signale dés que possible !
Le capitaine se tut puis il fit signe à son fils. Tonio laissa ses amis et alla le rejoindre.
- Oui ?
- Mon fils toi et tes amis, vous n'êtes pas en sécurité.
- Le reste des passagers non plus et je refuse que tu nous donne une garde rapprochée délaissant la sécurité des autres. Peut-être que s'ils nous ont laisseront-ils tranquilles les autres. Laisse-nous savoir ce qui s'est passé. Accorde-nous de nous occuper de cette histoire.
- Quand je pense que tu veux me faire dire exactement le contraire de ce que j'allais te dire et que je vais... Non ! Je refuse cela ! Vous serez protégés !
- Il y a au moins une personne à laquelle tu ne feras pas entendre raison et si cela est à nous non plus !!! s'écria Tonio.
- Et qui ? demanda son père avec un sourire.
- Pamy. Grâce à Zaria personne n'osera la contredire. Et si elle passe outre ta mesure, nous aussi.
- Appelle-la.
Tonio partit la chercher et ils revinrent ensemble. Le capitaine dit :
- Est-il vrai que tu refuserais une garde rapprochée ?
- Cela est exact, répondit poliment Pamy.
- Bien, faîtes ce que vous voulez mais soyez prudents.
Les douze amis et Zaria sortirent du restaurant et allèrent dans la cabine de Tonio. Sa cabine bien qu'il la partagea avec son père était très grande, spacieuse et luxueuse. Il dit d'un air d'excuse :
- Mon père est quand même le capitaine du plus grand paquebot de Kizka.
Ils s'installèrent confortablement après avoir fermé la porte de la cabine et vérifié que personne ne s'était caché à l'intérieur. Tonio déclara :
- Dans deux heures les policiers arriveront. En attendant, nous pouvons interroger Mérifan et celui qui a donné l'alerte.
- C'est une bonne idée mais personne ne cherche les pirates ? demanda Mounty.
- Nous ne savons pas combien se sont évadés donc non. C'est trop dangereux.
- D'accord. Alors allons-y ! lança Danaël.
Liliwine parut soudain effrayée :
- Tu es sûr de vouloir y aller ? Ta tête est fragile, un simple choc et ...
- Eh ! On va les interroger pas se faire assommer ! Et puis je vais déjà mieux. Je te promets que si vous vous mettez à leur recherche et que le médecin trouve cela imprudent je resterai dans la salle du resto.
- D'accord ! fit Liliwine, et vous ?
Tout le monde dit oui sauf Gunissa qui s'était rendormie sur un fauteuil.
- Et si on la laissait dormir. On n'a qu'à lui écrire un petit mot, proposa Pamy.
C'est ainsi qu'ils sortirent de la cabine sans un bruit et en fermant bien soigneusement la porte. Ils descendirent jusqu'aux prisons et s'arrêtèrent devant celle des policiers. Tonio parla le premier :
- Mérifan pouvez-vous nous décrire comment était Fegorn ? Vous et ceux qui le connaissaient le mieux.
Mérifan se leva pour répondre :
- Et bien... c'était un nouveau nous n'avions pas à nous en plaindre. Consciencieux, intelligent, fort, avec toutes les qualités requises pour faire un policier des mers dont ne pas avoir le mal de mer !!! Ce qui n'est pas le cas de tous !
- Avait-il changé de comportement ces derniers temps ? demanda Falel.
- Je ne sais pas... Madxari vous le dira sans nul doute. Ils sont amis depuis leur première intervention. Madxari ! Veuillez répondre à cette question.
Madxari s'avança. Il n'était pas vieux et semblait assez amical. Il répondit :
- Je crois qu'il était excité. Certainement de faire parti de ceux qui mettraient Roiryk sous les verrous. Vous savez que sa jeune sœur a été enlevée et tuée par ces maudits pirates.
Pamy interrogea Mérifan :
- Comment et qui pouvait se procurer la clef ?
- Désolé, jeune fille mais tous les policiers. Elle était dans un petit coffre-fort dont nous connaissions tous la combinaison... Nous n'avons pas été malins sur ce coup-là !
Liliwine le questionna à son tour :
- Qui a découvert l'ouverture de la prison ?
- Moi, fit un homme entre deux âges.
- Pouvez-vous nous décrire comment cela s'est-il passé ?
- Bien sûr, c'était mon tour de ronde, je me suis arrêté devant la dernière prison et j'ai vu la clef sur la porte. J'ai sorti mon revolver et appuyé sur la poignée pour voir si elle était fermée. Elle l'était. J'ai enlevé la clef et vérifié qu'il y avait des pirates à l'intérieur. Puis je me suis dit que seul un policier sans foi ni loi l'avait mise là. Je me suis dit qu'il avait certainement fait évader Roiryk. N'hésitant pas une seconde de plus, j'ai donné l'alerte.
- Merci...
- Dauner.
- Merci Dauner. Bon nous allons vous laisser, lança Mounty.
Ils s'éloignèrent et Mounty chuchota :
- Avez-vous une idée du coupable ?
- Les absents ont toujours tort, cita Juana, je penche pour Fegorn.
- Moi pour son prétendu ami, il nous a sans doute donné une fausse piste pour nous orienté sur lui, fit Danaël.
- Laquelle ? demanda Ticiro.
- Et bien, que sa sœur ait été tuée. Soit on envisage qu'il a libéré Roiryk pour lui faire sa peau soit c'est Roiryk qui le fait chanter en disant qu'il ne l'a pas tuée et qu'il lui dira où elle est s'il le libère.
- Je vois ça plutôt comme mobile pour Fegorn justement, commenta Falel.
- Moi, j'aurais plus vu ça pour défendre son ami, ajouta Dariane, il a dit qu'il était excité de le capturer.
- Et celui qui a donné l'alerte ? Vous en pensez quoi ? demanda Tonio.
- Bof, fit Finaro, je ne vois pas pourquoi il aurait fait ça mais d'accord que ça lui permettrait de dire que ce n'est pas lui puisque c'est lui qui a signalé la disparition.
Mounty déclara :
- Et le Mérifan alors ? D'après vous qui a pu donné une si petite consigne de sécurité à cette clef ? A part lui.
- Je ne vois pas, dit Liliwine, l'idée est à creuser.
- Et puis il y a tous les autres qui sont aussi suspects, rappela Maswo.
Les sirènes retentirent. Ils coururent sur le pont. Falel, Liliwine et Dariane chuchotaient entre eux. Arrivés sur le pont, Liliwine lança :
- Nous allons à la bibliothèque. Surveillez ce qui se passe !
Ils partirent en courant et dirent un simple "ouais, ouais" lorsqu'on leur demanda d'être prudents. Les policiers montèrent sur le bateau avec un nouveau chef. Le père de Dalantonio se présenta :
- Enchanté, je m'appelle Hechior. Donc nous avons pour ordre d'emmener tous ceux de la prison 4 et de vérifier qui manque.
- Exact. Faîtes vite je vous prie, supplia presque le capitaine.
- Capitaine ! Capitaine ! hurlèrent deux hommes qui arrivèrent sur le pont essoufflés.
- Quoi ? demanda celui-ci.
- Nous venons de retrouver Fegorn, il gît inconscient dans un coin de la salle des machines, déclara le plus jeune.
- Deux policiers avec moi, tonitrua Hechior.
Aussitôt il suivit les deux hommes avec le capitaine deux de ses policiers et Malou, Finaro, Pamy et Ticiro. Tandis que les autres suivaient ceux qui allaient transférer les pirates.
Donc Mounty, Tonio, Juana et Danaël descendirent aux prisons avec les autres policiers. Le plus vieux d'entre eux s'assis derrière une petite table et sortit un calepin. Il avait dessus toutes les photos des pirates de la prison 4. Les policiers sortirent les pirates quatre par quatre pendant que le vieux cochait les pirates. Les quatre amis suivirent l'opération avec une attention décroissante au fur et à mesure que les minutes filaient. Enfin le vieux policier déclara :
- Il manque Roiryk et Paillar.
Ils en prirent note et virent les policiers repartirent à part une dizaine dont Hechior, le nouveau chef. Ils furent rejoignis par les autres sur le pont et se rendirent dans la cabine de Tonio.
Gunissa se réveilla en entendant la clef tournée dans la serrure :
- Je... je m'étais endormie ?
- Ouais mais on te comprend, fit Maswo avec un sourire.
Zaria vint lécher Gunissa ou plutôt la débarbouiller ! Gunissa demanda :
- Qu'avez-vous fait ?
Ils lui racontèrent leur visite aux policiers puis Mounty dit qu'il manquait Roiryk et Paillar ce qui tira une grimace à Pamy et Gunissa.
- Et vous qu'avez-vous fait ? demanda Gunissa à Liliwine.
- Et bien avec Dariane et Falel, on a voulu vérifier sur l'ordinateur de la bibliothèque si Fegorn avait réellement une sœur...commença Liliwine.
- Et bien, figurez-vous que oui mais qu'aux dernières nouvelles, elle est en parfaite santé ! coupa Falel.
- De quand datait la mise à jour ? demanda Mounty.
- Une semaine, répondit Dariane.
- Bien donc soit Madxari vous a menti soit c'est Fegorn qui a menti à Madxari, déduit Ticiro l'air pensif.
- Bravo monsieur le détective ! se moqua Danaël.
- Et nous sommes dans une impasse. Si nous demandons à Fegorn si c'est vrai ce que nous a dit Madxari, il dira que c'est faux soit parce que c'est vrai soit pour l'accuser, ajouta Tonio.
- Oui si on lui pose cette question mais si on lui demande comment va sa sœur... réfléchit Malou.
- C'est drôle de voir réfléchir "Malou" ! rit Juana, enfin tu n'as pas tort s'il nous dit qu'elle va bien l'autre nous ment, s'il dit qu'elle est morte c'est lui qui nous ment !
- Au fait que s'est-il passé aux machineries ? demanda Gunissa à Maswo.
- Et bien, ils l'ont réveillé avant de le mettre en prison avec les autres. Nous n'avons pas eu le droit de l'interroger en fait personne ne l'a fait. Le père à Tonio a dit qu'il fallait le laisser récupérer et qu'on l'interrogerait lorsqu'il aurait mangé.
- Ca se comprend, le pauvre semblait presque mort, ajouta Pamy.
- J'ai une question moi, fit Gunissa.
- Vas-y, dit son amie.
- Personne n'a réfléchi à pourquoi la clef était restée sur la porte ?
- A vrai dire non... souffla Liliwine.
Tout le monde regardait Gunissa comme si elle avait soulevée une question tellement importante qu'ils ne se l'étaient pas posée.
- C'était peut-être un oubli dans leur précipitation, proposa Falel.
Il se rendit aussitôt compte qu'il venait de lancer une bourde monumentale.
- Un oubli, s'esclaffa Danaël, mon pauvre leur précipitation je n'y crois pas trop tu vois. Avec un type comme Roiryk en tout cas !
Tout le monde hocha la tête. Falel avoua :
- Bon d'accord, j'ai dit une connerie alors peut-être que pour un type comme "Roiryk", c'était pour apeurer tout le monde et il faut dire que si c'est ça, ça réussit plutôt bien !
- Tu t'es bien rattrapé, fit Tonio.
- Ca peut aussi faire partit du plan, si c'est lui, de Dauner. Il oublie la clef et après fait semblant de la découvrir et hop on le disculpe, ajouta Finaro.
- Oui, dans ce cas là la clef aurait été oubliée pour deux raisons, dit Gunissa.
- On peut aller interroger Fegorn, lança Ticiro.
Ils descendirent à la prison. Pamy appela Fegorn :
- Fegorn c'est nous, tu veux bien nous raconté des dernières choses dont tu te souviens avant que tu ne sois assommé ?
- Oui. Je finissais mon tour de garde alors j'ai monté l'escalier et me suis servi une tasse de café de ma thermos dans la salle des machines. Puis j'ai entendu des bruits de pas. Je me suis retourné et on m'a assommé.
- Bien. Et comment va votre sœur ? demanda-t-elle.
- Vous... vous moquez de moi ! Ma sœur Erimchar est morte à cause de ces pirates !
- D'accord. Merci, fit Pamy.
Ils partirent. Falel lança :
- C'est lui le coupable !
- Moi j'en doute, dit Liliwine, retournons à la bibliothèque.
Tout le monde la regarda comme si elle était devenue folle.
- Pour une fois que je pense que Falel à raison, fit Tonio avec un sourire.
Tous les autres hochèrent la tête mais Liliwine n'y prêta pas attention. Ils arrivèrent à la bibliothèque, vide évidemment. Elle s'installa et se connecta sur un site de recherches. Elle retourna sur la page où ils avaient lu que Fegorn avait une sœur et sourit d'un air triomphant :
- Sa sœur s'appelle Erimhar, la prononciation est proche et je suis sûre qu'on le fait chanter mais qui, cela reste à voir.
- La clef a pu être oubliée là pour le faire accusé alors, fit Gunissa.
- Comment ça ? demandèrent les autres.
- Et bien, on a attiré notre attention sur sa disparition. On l'accuse, on retrouve ou non les pirates et celui qui les a libérés est tranquille ! répondit la jeune fille.
- Ca se trouve c'est Madxari alors. Il connaît l'existence de cette sœur mais peut-être pas son prénom et peut-être même qu'il l'a kidnappée. Qui sait ton truc date d'une semaine. Depuis... fit Maswo.
- Il faudrait bluffer pour que la personne se vende elle-même comme ça on ne se trompera pas, proposa Mounty.
- Oui mais comment ? demanda Dariane.
- Et bien... Gunissa pourrait se transformer en Roiryk si Maswo lui explique comment faire, dit judicieusement Ticiro.


Dernière édition par le Dim 4 Fév - 20:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Jan - 23:53

Suite
Peu de temps après, Gunissa se dirigeait seule vers la prison sous la forme de Roiryk. Aucun autre policier n'intervint car on les avaient envoyés ailleurs. L'alarme, elle-même avait été débranchée par Finaro et Tonio. Gunissa longea le couloir répétant son texte dans sa tête. Elle arriva devant la prison des policiers. Immédiatement chacun se tut, ils étaient perplexes. Madxari fit un geste vers le bras de Mérifan qui était le plus proche de l'alarme. Mérifan dit :
- Attends Madxari ! Que veux-tu Roiryk ?
Gunissa se dit que l'un des deux était le coupable. Elle étira sa bouche en un large sourire :
- Ce que je veux ?
Elle fut surprise par sa voix caverneuse :
- Je veux parler. Fegorn !
- Ou...oui... bégaya celui-ci.
- Tu ne reverras jamais ta sœur car je sais que tu m'as trahi. Erimhar va mourir mais pas Erimchar.
- Non pitié ! supplia le pauvre Fegorn.
- Je ne reviendrai pas sur ma décision et toi...
Gunissa s'était tournée dans le coin où étaient Mérifan et Madxari. Elle essaya de ne regarder ni l'un ni l'autre réellement pour ne pas se vendre. Elle sortit une arme qu'elle avait empruntée au père de Tonio et la pointa sur eux.
- J'ai décidé de me passer de tes services alors tu vas me donner une dernière indication en échange de ta vie. Sais-tu où est Paillar ? Nous avons changé de place à un moment, je suis parti en éclaireur et quand je suis revenu Paillar m'avait laissé un mot me disant qu'il était retourné dans notre cachette initiale. Seulement je l'ai oubliée.
- Il est les aérations de la salle des machines derrière l'établi, répondit Madxari.
- Quoi ? C'était vous , s'éberlua Mérifan.
Mérifan appuya de toutes ses forces sur l'alarme. Aucun son ne se fit entendre mais Gunissa partit en courant. Elle se retransforma en elle-même et rejoignit les autres.
- C'est fait ! C'était Madxari. Je sais où sont Roiryk et Paillar.
- Prévenons mon père ! lança Tonio.
Une demi-heure plus tard, les policiers avaient appréhendé Roiryk et Paillar. Pamy chuchota quelques mots à Hechior et à Mérifan qui avait été libéré. Ils hochèrent tous les deux gravement la tête. Hechior lui dit :
- Vas lui en parler.
Pamy alla devant la prison de Roiryk. Elle lui lança :
- Roiryk !
- Quoi ma chérie ? demanda celui-ci.
- Nous sommes mariés et comme je n'ai pas envie de perdre mon temps en divorce, j'ai décidé de te prendre en duel.
- D'accord. Quelles sont tes conditions ?
- Si je gagne, je n'aurais que la joie de t'avoir tué sans plus ni moins mais toi ?
- Si je gagne, tous mes hommes devront être libérés et moi aussi.
- Marché conclu. Le duel aura lieu dans une heure ici même.
Pamy tourna les talons et partit.
Une heure plus tard, une foule de gens s'était rassemblée pour le duel. Pamy avait été chercher un sabre que personne ne savait qu'elle le possédait et celui de Roiryk lui avait été remis.
- Qui sera ton second ? demanda Pamy.
- Paillar ! déclara Roiryk, et toi ma très jolie et très jeune femme ?
Aussitôt Finaro et Gunissa s'avancèrent. Pamy les regarda et dit :
- Non pas vous. Roiryk est notre problème à Zaria et moi.
L'aménora, couchée à ses pieds, la regarda d'un air plein de reconnaissance. Roiryk ne se laissa pas démonter pour autant. Hechior fit entrer Pamy dans la prison. Pamy fit un pas sur le côté ou plutôt elle se glissa sur le côté. Immédiatement Roiryk attaqua et fut surpris par la rapidité avec laquelle Pamy para son coup. Elle fit un bond gracieux pour se retrouver face à Roiryk. Ils commencèrent à tourner sur le côté. Alors que Roiryk se déplaçait comme un pachyderme, Pamy se coulait sur le côté, elle avançait avec la grâce féline de Zaria. Roiryk se mit alors à enchaîner les feintes tandis que Pamy ne bronchait pas. Puis Roiryk se mit à attaquer comme un dément. Pamy para tous les assauts mais ne contre-attaqua pas. Roiryk se mit à la faire reculer. Tout le monde sentait son cœur battre à mille à l'heure. Etait-ce la fin de Pamy ? Quand elle se retrouva acculée au mur, un sourire de satisfaction se peignit sur le visage de Roiryk. Il allait porter un coup mortel quand il frappa dans le vide. Pamy avait évité l'attaque avec une rapidité fulgurante. Puis elle se mit à attaquer à son tour le grand capitaine, son mari. Elle le fit reculer plus rapidement qu'il ne l'avait fait lui-même. Tout à coup, la jeune fille le désarma. Le visage de Roiryk se décomposa. Pamy leva son sabre et l'abattit avec une force peu commune. La tête de l'ancien capitaine vola et le corps de celui-ci encore agité de soubresauts se vida de son sang. Pamy se tourna vers Paillar.
- Non ! Non ! Je préfère me rendre sans combattre, gémit celui-ci.
Pamy sortit de la prison sans un regard en arrière. La foule était à la fois stupéfaite et horrifiée. Les amis de Pamy l'entourèrent et l'emmenèrent loin de là dans la salle du resto. Ils commandèrent leur repas et mangèrent.
- Madxari a avoué pendant le combat où était Erimhar, annonça Liliwine à Pamy.
- Tant mieux. Je suis pressée d'être cet après-midi qu'on soit enfin débarrassé de ces pirates, répondit Pamy.
En début d'après-midi, les pirates furent emmenés et les douze amis passèrent du bon temps dans la piscine. Gunissa était heureuse de sa transformation et Pamy que son attachement à Roiryk était rompu et sa vengeance satisfaite.
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Fév - 16:00

Euh c'est violent la scene entre Pamy et Royrik ...La y a plus de doute il est mort:lol!:
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Fév - 17:51

En effet même s'il aurait été immortel ! Puisque la seule façon de tuer les immortels c'est de leur trancher la tête ! (j'ai trop regardé Highlander quand j'étais petite moi !)
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Fév - 21:44

mdr!! j'adore Highlander! Very Happy !!pardon
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 17:37

Je connais pas Highlander,c'est quoi l'histoire ?
Ps :pas de critique pour cette fois-ci par contre Ellana j'aimerais que tu postes la suite stp ....
Reps:je sais ,je sais mon plus gros défaut c'est d'etre impatiente
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 20:14

Highlander : c'est un type, un immortel qui a une épée. EN fait il y a toujours des méchants qui veulent le tuer pour devenir plus fort alors c'est lui qui est obligé de les tuer en leur tranchant la tête. Et après il y a des éclairs qui l'électrocute pour lui donner la force de l'autre immortel. C'est le schéma général mais c'était super bien.

Et maintenant la suite :
Descente à terre

Ce soir là, le père de Tonio fit une nouvelle apparition. Il déclara :
- Nous voilà enfin débarrassés de ces pirates. La tempête ne sévit plus et je suis donc ravi de vous annoncer que notre première escale s'effectuera au port de Myars. Vous découvrirez un prospectus sur celui-ci et ses environs glissé sous la porte de chaque cabine. Nous y serons demain avant l'heure du repas. Nous y resterons jusqu'au lendemain, même heure.
Il quitta la salle sous les applaudissements. Tonio se tourna vers ses amis :
- Myars est magnifique. J'y suis allé plusieurs fois et je serais enchanté de vous servir de guide. Pourvu qu'il fasse beau !
Le lendemain, tout le monde fut agréablement surpris par le petit déjeuner. Il y avait au menu des biscuits de Myars, très chers mais délicieux.
- Dommage que Pamy est au chevet de Zaria qui a attrapé la mulibi, dit Gunissa entre deux bouchées.
- C'est quoi ? demanda Finaro.
- Une maladie qui n'est mortelle que pour les félins mais très rare. Heureusement Pamy a le traitement seulement elle ne pourra pas voir Myars. En effet, elle doit être aux côtés de Zaria pendant les trois jours qui suivent la contamination, expliqua Gunissa en reprenant un biscuit.
- Dis Malou, c'est normal un pareil festin ? demanda Liliwine.
- Non, c'est le nouveau cuistot qui en a acheté avec son propre argent. Il paraît qu'il est riche et que l'état de ses habits est un leur, répondit l'intéressé.
Après ce petit-déjeuner, ils n'avaient que plus envie d'arriver à Myars. L'excitation était même sur tout le bateau. Même les marins qui devaient ne pas descendre à terre semblaient excités. Les passagers entendaient des conversations qui disaient :
- Je m'absenterai rien que dix minutes...
- Ouais je t'accompagnerai !
Les onze amis trouvaient cela étrange mais ils étaient tellement pressés d'y aller eux-même qu'ils se disaient que ce n'était pas si bizarre.
Enfin, le Pouni ne Xanya accosta. Ce fut une véritable ruée en dehors du bateau. Si bien que dix minutes plus tard, il n'y avait plus personne sur le bateau. Plus personne ? Non ! Bien sûr, il y avait encore Pamy et Zaria, et onze personnes aux idées bien noires.
Seulement sur le quai personne ne s'en préoccupait. Jusqu'au moment où Juana en sortant d'une boutique remarqua :
- Hé ! Pourquoi le bateau s'en va ?
Ses amis regardèrent et poussèrent un cri de stupeur.
- Tonio ? s'enquit Mounty.
- J'y suis pour rien ! Je n'étais pas au courant de ça moi !
- On nous vole le bateau bande d'idiots ! lança Danaël.
L'effet de surprise passé, il avait été le premier à se ressaisir. Aussitôt Liliwine fit :
- Les biscuits ! Ils ont dû être imprégnés d'une drogue pour convaincre tout le monde de quitter le bateau.
- Pamy ! s'écria Finaro.
- Qu'allons-nous faire ? s'inquiéta Gunissa.
- Il y a un poste de police des mers là-bas ! désigna Mounty.
Ils y s'y rendirent en courant. Falel expliqua la situation à un policier.
- Qui soupçonnez-vous ? demanda le policier.
- Heu... réfléchit Falel.
- Vous perdez votre temps ! Il y a une jeune fille dans ce bateau peut-être en danger ! Vous n'allez pas attendre qu'il disparaisse pour le pourchasser ! s'exclama Finaro.
- Et bien, je dois remplir un formulaire en règle et vérifier que vous ne plaisantez pas... et...
Finaro était déjà partit en claquant la porte.
- Mais où va-t-il ? demanda Ticiro.
- Suivons-le avant qu'il ne fasse une bêtise, déclara Danaël.
Tonio et Malou restèrent auprès du policier pendant que les autres couraient après Finaro. Ils le rattrapèrent 200 m plus loin sur une piste avec deux hélicoptères. Finaro monta dans l'un. Un pilote vint lui dire :
- Désolé jeune homme, vous n'avez pas le droit !
Pour toutes réponses, il reçu un coup de poing dans le figure. Le pilote était en train d'essayer de le faire sortir de force quand il fut assommé par Danaël, Falel et Ticiro.
- Merci les gars. Allez, montez tous !
- Tu sais piloter ça ? s'étonna Dariane.
- Ouais, allez, dépêchez-vous.
Ils montèrent vivement dans l'appareil. Finaro le mit en route et ils furent surpris de décoller. Finaro se dirigea vers le bateau.
- Qu'allons-nous faire ? cria Danaël pour couvrir le bruit de l'appareil.
- Je vais atterrir sur le pont principal du bateau, il y a un emplacement pour l'atterrissage des hélicos puis nous irons chercher les voleurs et leur régler leur compte ! répondit Finaro.
Il atterrit sans dommage sur le bateau. Ils descendirent tous de l'hélico aussi vite qu'ils purent et décidèrent d'aller d'abord à la chambre de Pamy. Finaro frappa. Pas de réponse. Il voulu ouvrir mais la porte était fermée à clef.
- Pamy ouvre ! C'est nous !
Un déclic se fit entendre et la jeune fille se montra dans l'encadrement de la porte.
- C'est vous ! J'ai eu peur quand j'ai entendu le bateau démarrer, je me suis dit que quelque chose ne tournait pas rond alors je me suis enfermée. Je ne pouvais rien faire avec la maladie de Zaria.
- Oui bon donc tu ne sais rien ? avança Danaël.
- Exact.
- Alors renferme-toi, nous allons nous en occuper, décida Finaro.
Pamy obéit, elle ne pouvait faire autrement. Mounty dit :
- Nous allons nous diviser en trois équipes de trois ainsi nous serons moins faibles.
- Cela dépend de combien ils sont ! rétorqua Liliwine, mais il est vrai qu'être tous ensemble n'est pas non plus une bonne idée.
Mounty, Juana et Kalel partirent faire les prisons et les machineries. Dariane, Ticiro et Gunissa se décidèrent pour visiter toutes les cabines et Liliwine, Danaël et Finaro allèrent voir la salle à manger, le pont principal et la cabine de pilotage.
Le premier groupe passa en revue les prisons et tous les coins et les recoins des machineries mais il n'y avait personne.
- En tout cas s'ils sont là ils se cachent bien et pas ici ! s'exclama Juana.
- Sûr qu'avec un hélico on a dû se faire remarquer. Nous nous ne savons pas à quoi nous attendre mais avec un peu de chance eux si ! ajouta Falel.
- Bon et bien, nous allons remonter et nous cacher dans les canots de sauvetage près de l'hélico comme ça nous pourrons voir ce qui se passe et intervenir en cas de problèmes, décida Mounty.
Pendant ce temps, Dariane, Ticiro et Gunissa essayaient d'ouvrir toutes les portes des cabines sans succès. Dariane tenta la dernière porte et gémit :
- Et bien ce n'est pas nous qui les aurons trouvés !
- Ne te plains pas ! Tu ne sais pas combien ils sont. Imagine-nous à trois contre dix, lança Gunissa en se laissant glisser contre un mur.
- Allons ! Ne nous endormons pas s'ils nous trouvent comme ça ils auront vite fait de nous réduire en chair à pâtée ! s'écria Ticiro.
- OK, dirigeons-nous vers l'escalier principal. Il y a de grands rideaux au niveau de la salle à manger, nous pourrons nous cacher derrière ! proposa Dariane.
Finaro marchait à grands pas, Liliwine et Danaël faisaient tous les efforts possibles pour garder l'allure.
- Où nous allons ? demanda Danaël.
- Aux cuisines, l'un des voleurs est un cuisinier c'est forcé d'après ce que nous a dit Maswo ! répondit Finaro.
Ils entrèrent dans la salle à manger et zigzaguèrent entre les tables pour arriver aux cuisines. Un homme très grand qui avait donc un certain âge se tenait aux fourneaux. Liliwine empêcha les deux garçons d'avancer plus et se glissa silencieusement derrière le cuisinier. Celui n'avait rien entendu et goûtait sa sauce tomate avec délice. La jeune fille lui assena un cou de coude sur la nuque et étouffa son cri en le bâillonnant avec sa main. Danaël était sidéré.
- Les filles sont plus délicates que les garçons et c'est comme ça qu'elles attaquent avec force et précision sans faire d'éclaboussures, expliqua-t-elle.
Finaro sortit soudain de son étonnement et il ligota le cuisinier.
- J'ai une idée de coupables. Ce ne sont peut-être pas eux mais que dîtes-vous des passagers clandestins ? les interrogea Danaël.
- Bonne idée mais cela ne nous avance à rien à part qu'ils sont dix hommes costauds, répondit Liliwine.
- C'est toujours ça, dit Finaro en se relevant.
Ils allèrent ensuite au poste de pilotage. Finaro rentra à l'intérieur suivi par ses deux amis. Il leur dit :
- Rien à signaler.
- Oh mais si ! Et voilà trois sales gamins enfermés ! s'exclama une voix moqueuse en donnant un tour de clef dans la serrure.
Liliwine se précipita sur la porte et essaya de l'ouvrir ce qui provoqua le rire de l'homme qui s'éloignait.
- Au moins, on est sûr d'une chose ! J'avais raison, dit Danaël.
- Comment allons-nous sortir ? s'inquiéta Finaro.
- Par la vitre. Hé non. NON ! s'écria Liliwine en voyant Finaro et Danaël près à passer une chaise par la vitre, tout en douceur. Vous ne voulez pas qu'il sache immédiatement que nous nous sommes échappés !
- Et comment allons-nous sortir par là sans faire de bruit ? se moqua gentiment Danaël.
La jeune fille prit un compas et le fit tourner sur la vitre.
- Tu as vu trop de films ! ricana Finaro.
- Il est vrai qu'avec celui-là, il faudra passer plusieurs fois mais c'est possible.
- Oui et après tu comptes rapetisser pour sortir ? ajouta Danaël.
Liliwine ne répondit pas elle savait qu'ils étaient jaloux de ne rien faire mais ne leur en voulait pas. Elle allait faire plusieurs cercles évidemment.
Dix minutes plus tard, Liliwine avait enlevé son dernier cercle.
- Après vous ! dit-elle narquoise.
Ils sortirent sans aucune réflexion. Tous deux prirent une perche près de la piscine et allèrent vers l'hélico. Liliwine les suivi en secouant la tête, l'air de dire : non mais vraiment ! Que feront-ils face à des armes ?
Ils arrivèrent à l'hélicoptère. Ils étaient tous trois contre le mur regardant l'engin.
- Les mains en l'air vous êtes sacrément coriaces ! s'exclama une voix qu'ils n'avaient pas oubliés.
Ils se retournèrent et se virent entourés par cinq hommes armés de revolvers. Ils allaient obéir quand...
- Hé ! Ho ! Du bateau ! cria Juana en sortant du canot.
Les voleurs se retournèrent et Finaro donna un coup de perche dans le ventre de l'un d'eux et désarma un autre en lui donnant un coup sur la main. Il attrapa les deux armes et les jeta à la mer. Danaël, lui, assomma un autre, désarma son voisin et jeta lui aussi les armes à l'eau pendant que Liliwine donnait un grand coup de coude dans le cou d'un autre. Il suffoqua sur le moment juste le temps pour la jeune fille de lui prendre son arme et de le menacer avec. Il hurla :
- Gaorv ! Fi...
Il ne put finir sa phrase car Falel venait de le bâillonner. Avec l'aide de Mounty et Juana, ils saucissonnèrent les cinq voleurs. Soudain, ils entendirent Ticiro lancé :
- Hé ! Messieurs les voleurs ! Ce n'est pas eux par hasard que vous appeliez ?
Ticiro, Dariane et Gunissa tiraient derrière eux cinq corps inanimés, empêtrés dans les rideaux de l'escalier de la salle à manger.
La police des mers les rattrapa dix minutes plus tard. Le Pouni ne Xanya fut ramené au port et les voleurs emprisonnés immédiatement.
- Bravo Finaro ! Et à vous aussi ! avait remercié le capitaine.
Malou et Tonio semblait déçu de ne pas avoir participé surtout qu'expliquer à un policier habitué aux blagues de gamins que le plus grand paquebot de Kizka s'était fait volé, ce n'était pas de tout repos et beaucoup moins excitant.
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 20:18

Fin

La fin des six semaines arriva trop vite au goût de tous et surtout à ceux de Mounty, Tonio, Maswo et Gunissa qui devaient se séparer. Le dernier jour, à leur table habituelle dans la salle à manger, Mounty dit :
- Bon pour notre dernier jour, il faut qu'on en profite un max !
- Tout à fait d'accord et que proposes-tu ? demanda Malou.
- Et bien chacun donne une idée et on voit, répondit Mounty.
- On va à la piscine ? proposa Pamy.
- Oh non ! On y a été tous les jours ! Trouvons quelque chose d'autre ! rétorqua Falel.
- On... commença Dariane.
Elle s'interrompit pour écouter ce que disait Ano Fel à Jacimio et Cekento :
- Prévenez tous ceux que vous trouverez que nous avons une salle de réception pour nous seuls et qu'il y a au programme, des danses, des gâteaux, de la musique, du karaoké, des jeux pour gagner des souvenirs, et puis surtout Aranora veut encore prendre une tonne de photos et finir la cassette de son caméscope.
- Monsieur ! lança Dariane, Malou et Tonio peuvent nous accompagner ?
- Bien sûr ! Je crois d'ailleurs que Faruany a invité le fils de la bibliothécaire, Harnovi, répondit le professeur.
Malou et Tonio furent soudain secoués d'un fou rire. Gunissa les interrogea :
- Bah quoi ?
- Rien juste que Harnovi est un peu idiot. Il est beau d'accord mais il a un petit pois dans le crâne ! Si Faruany s'est rabattu sur lui et bien c'est qu'elle a vraiment plus d'espoir ! expliqua Tonio.
- Libre à elle ! dit Liliwine.
- Bon on y va ? demanda Juana.
- Pas de problème !
Chacun retourna à sa chambre s'habiller un peu mieux. Mounty mit son bustier en cuir noir, qui aurait rendu Faruany et Aviviane verte de jalousie, avec une jupe en jean bleu qui lui arrivait au-dessus des genoux. Liliwine enfila sa robe turquoise qui aurait tout autant plût aux deux vipères. Pamy se revêtit d'une jupe légère arrivant sous ses genoux en imitation de peau beige avec un petit chemisier sans manche s'arrêtant au-dessus du nombril de la couleur du pelage de Zaria et enfin Gunissa mit un chemisier de la même coupe que celui de Pamy mais dans un tissu qui tantôt éclairé ou non paraissait noir ou pourpre ainsi qu'une jupe arrivant aux genoux de la même couleur. L'ensemble était un cadeau de Maswo. Les garçons, eux, ne s'embarrassèrent pas. Ils étaient vêtus d'un simple short et d'une chemise ouverte sur leur torse nu et musclé à part pour Maswo qui pour sa couverture était resté habillé simplement et paraissait toujours aussi gringalet et stupide.
Ils arrivèrent à la fameuse salle de réception. Les rideaux étaient fermés et les spots marchaient à plein régime. Il y avait déjà plusieurs élèves sur la piste de danse. Aranora filmait tout le monde d'une main et prenait des photos avec l'autre. Safia Chorki dansait avec Roman Gisou sous les yeux amusés des élèves de niveau A. Faruany embrassait et ré-embrassait son cavalier sous le regard dépité d'Aviviane.
Danaël invita Liliwine à danser et elle s'empressa d'accepter. Ses amis firent de même. Au bout d'une heure, Naor annonça :
- Attention tout le monde ! Nous allons passer au karaoké !
Aviviane alla chanter et tout le monde se boucha les oreilles. Faruany tenta aussi son coup et quelques idiots se firent envoûter. Gunissa décida :
- Moi je vais l'avoir !
- Tu n'as jamais chanté ! s'étonna Pamy.
- Je sais bien mais maintenant j'ai un atout de maître : une voix modulable à souhait !
- Ce ne serait pas de la triche pas hasard ? glissa Tonio.
Gunissa haussa les épaules et demanda la chanson la plus difficile et tout le monde s'accorda à dire qu'elle chantait mieux que la chanteuse. Faruany voulu lui faire un croche-pieds pour se venger mais Gunissa l'évita adroitement et ce fut la peste qui se retrouva à terre sous les rires. Puis Dariane encouragea Juana:
- Allez, vas-y aussi ! Tu chantes super bien !
- Oui mais je suis trop timide !
Finalement, elle y alla et fut très appréciée bien que moins que Gunissa. Ensuite les garçons à part Malou allèrent chanter ensemble une chanson vielle de 300 ans mais toujours à la mode. Puis il y eut à nouveau des danses. Le niveau A avait une nouvelle cible, à présent Kamueli et Anysa enchaînait les danses avec une aisance sans pareille.
- Et on appelle ça des profs ! rit Juana.
- Ce sont des êtres humains comme tout le monde ! lui dit Ticiro.
- D'ailleurs, je trouve que Kamueli a la même technique de drague que moi ! ajouta Falel en riant.
Aranora filmait toujours quand une tête se mit devant l'objectif, c'était Tafiko.
- Tiens, il va y avoir encore du nouveau ! remarqua Finaro.
Ils se tournèrent dans cette direction. Tafiko demanda :
- Nora ? M'accorderas-tu cette danse ?
On vit la prof hésiter puis couper la caméra pour répondre :
- Bien sur ! Avec plaisir !
- Elle aura pu arrêter de filmer on saura quand même la suite de l'épisode ! remarqua en riant Mounty.
A l'heure du repas plusieurs plats à manger froid furent amenés et ils se remplirent l'estomac avec appétit. Puis il eut les jeux pour gagner des prix. Dariane gagna une boule de neige avec le Pouni ne Xanya dedans, Falel remporta des biscuits de Myars : " J'espère qu'ils ne sont pas empoisonnés ceux-là ! " et Malou reçu une bouteille de soda. Tout à coup Pamy héla les autres :
- Hé ! Regardez là-bas ! Aviviane est en train de péter les plombs vu comment elle regarde Faruany et son p'tit ami !
En effet, Aviviane fixait Faruany et semblait cramoisi. Soudain, elle poussa son "amie" à terre et attrapa Harnovi pour l'embrasser sous les yeux de celle-ci. Le pire c'est qu'il ne se dégagea pas ; Faruany s'écria :
- Mais réagit !
Aviviane le serra encore plus fort contre elle et Harnovi passa ses bras autour de sa taille. Faruany se releva d'un bond et chargea comme un taureau furieux. Aviviane tomba à terre, Harnovi se prit une baffe monumentale par Faruany qui après cet acte se jeta sur son ancienne amie. Elle lui tira les cheveux, le mordit, la griffa, la pinça. Aviviane réagit comme une furie mais elle y allait carrément aux poings et aux pieds. Les douze amis étaient morts de rire. Véla essaya d'intervenir mais Faruany l'envoya s'écraser contre une table du buffet. Aranora voulu alors les arrêter mais elle reçu un coup à la tête qui l'envoya valser alors Tafiko, furieux et écumant de rage se jeta dans la bagarre. Malou vit alors partir ses amis dans la bagarre. Il dût se mordre les doigts pour ne pas intervenir et il essaya de peindre sur son visage une expression de frayeur. Il n'y réussit pas mais personne ne remarqua rien car tout le monde était trop absorbé par la bagarre. Il décida donc quitter la salle. Finalement tout le monde se jeta dans la mêlée. Les profs ne contrôlaient plus rien. Tout le monde se prenait des coups ou se faisait écraser sauf nos onze amis. Ils évitaient tous les coups et tentaient d'en rendre le moins possible mais ils mirent KO plusieurs élèves.
Dix minutes plus tard, l'ordre était enfin remit en place. Malou rentra dans la salle et fut étonné de voir ses amis indemne.
- Si on s'en allait ? proposa-t-il.
Ils ne se firent pas prier et sortirent. Ils allèrent dans la cabine de Tonio à l'abri de tous. Tonio rapprocha six fauteuils. Il s'installa dans un et Mounty donna le ton en se lovant contre lui. Aussitôt Falel se mit dans un fauteuil et attrapa Juana qui adopta la même position. Malou se transforma en Maswo et Gunissa imita ses deux amies. Liliwine, Dariane et Pamy firent de même.
- Je n'ai jamais été aussi bien installée de ma vie ! commenta Juana.
- Parle pour toi ! plaisanta Falel.
- Hé ! fit Juana en lui donnant un léger coup de poing sur l'épaule.
- Un fauteuil qui parle ! ironisa Liliwine.
- Je suis enfin quitte avec les deux vipères ! respira Pamy.
- C'est à dire ? demanda Finaro.
- Que comme moi, elle leur a donné le compte de coups qu'elles méritaient, déclara Gunissa.
- Moi, je suis déçu. Je n'ai pas pu participer à la bataille, soupira Maswo.
Gunissa l'embrassa et dit :
- Ce n'est pas grave ! Je te promets qu'un jour tu n'auras plus à te cacher !
- Je vous aiderai si vous en avez besoin, ajouta Tonio.
- Et moi aussi ! dirent les autres en chœur.
- Merci c'est sympa d'avoir des amis sur qui on peut compter ! déclara Maswo.
Zaria lécha la main du jeune garçon.
- Tu as aussi son soutien ! dit Pamy.
Puis ils dérivèrent sur un autre sujet puis un autre et ainsi de suite. Il fut bientôt l'heure de manger. Le repas fut très animé. Puis ils allèrent sur le pont. Tous les autres élèves étaient au cinéma et regardaient un film qui venait de sortir et qui avait une critique très favorable et dont on disait qu'il resterait un film culte pour les 500 ans à venir ! Mais Mounty, Tonio, Liliwine, Danaël, Juana, Falel, Dariane, Ticiro, Pamy, Finaro, Gunissa et Malou/Maswo préféraient passer cette dernière nuit ensemble. Ils passèrent la nuit à discuter et à s'embrasser. Une heure avant le petit-déjeuner, Mounty fondit en larmes.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Tonio en voulant la serrer dans ses bras.
Mais elle se dégagea.
- Non ! sanglota-t-elle, je ne te reverrai pas avant une éternité...
Liliwine intervint :
- Voyons Mounty ! Ce que tu dis n'a aucun sens ! Justement profite de ces derniers instants !
- Oui, tu as raison ! Je ne sais pas ce qui me prend, ce doit être la fatigue.
Tonio l'attira contre lui et l'embrassa. Ca la calma et elle sécha ses larmes. Gunissa fit :
- Maswo, j'ai l'impression que moi aussi je vais pleurer si tu ne me réconfortes pas très vite !
Bien sûr, Maswo remarqua la lueur malicieuse dans ses yeux mais cela ne l'empêcha pas de la prendre contre lui et de l'embrasser. Juana s'écria alors :
- Moi aussi je vais pleurer ! Chais pas pourquoi mais j'vais pleurer !
Tout le monde éclata de rire et Falel fit :
- Tiens ! Tu veux un mouchoir ?!
Ils éclatèrent tous de rire. Une heure plus tard, Maswo reprenait sa forme de Malou et ils allaient prendre leur petit-déjeuner. Kla Aménon passait entre les tables. Elle s'arrêta à la leur :
- Amenez vos valises près de la sortie. Nous serons les premiers à descendre ça évitera de vous perdre !
Puis elle s'éloigna. Tonio regarda l'horloge réparée derrière laquelle s'était cachée Juana plusieurs semaines auparavant. Il dit :
- Nous accostons dans trois quarts d'heure...
Ils apportèrent leurs bagages et Tonio annonça :
- Mon père veut vous parler.
Ils allèrent au poste de pilotage. Le père de Dalantonio déclara :
- Alors voilà ceux qui ont sauvé trois fois mon bateau ! Encore merci ! Et... pour vos prochaines vacances, je ferais mon possible pour que Dalantonio et Jamalou puissent vous voir. Je leur donnerai une autorisation à quitter le bateau et à se rendre à votre lieu de vacances. Allons ne faîtes pas cette tête ! Vous vous reverrez !
- Ouais mais c'est la fin des vacances, marmonna Ticiro en sortant du poste.
- Parce que t'appelles ça des vacances ? Entre tout ce qu'on a fait ? On a quand même risqué trois fois notre vie ! s'exclama Dariane.
Le bateau accosta. Ils firent leurs adieux. Il fallut répéter plusieurs fois à Mounty et à Gunissa qu'on partait. Ils montèrent dans le car qui les conduiraient à l'aéroport et regardèrent avec tristesse la silhouette du Pouni ne Xanya s'éloigner. Même Zaria parut triste. Puis ils reprirent l'avion.


Plusieurs années plus tard, les douze amis s'installèrent sur un paquebot encore plus beau et plus grand que celui du père de Tonio et continuèrent de voyager sur Kizka. Mounty et Tonio se marièrent, Danaël et Liliwine de-même sans oublier Falel et Juana et Ticiro et Dariane. De même que Finaro épousa Pamy. Maswo et Gunissa prirent deux années de leur vie adulte pour prouver l'innocence du feu à part le fait qu'il brûlait. Après cela, Maswo reprit sa forme de naissance et se maria avec Gunissa. La vie sur Kizka leur parut un paradis. Et elle l'était !


THE END
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Fév - 0:17

Happy end !!!Il se marierent et eurent beaucoup d'enfants lol! .Je rigoles .
Point positif :
l'ensemble de ton histoire est vraiment bien .Ta maniere d'écrire me plait vraiment .Ton écriture est fluide et facile a comprendre .
Pont négarif (dsl ,et oui il y en a!)
Je cite une phrase qu'i faudrait que tu rectifie je crois :"Dommage que Pamy est(je pense que c'est plutot soit ,non ?) au chevet de Zaria..."
Apres hélico est sité a plusieurs reprises ,je pense que ce langage est trop familier ,il vaut mieux mettre hélicoptère .
Voila je pense que c'est tout .En réalité ,le seul probleme dans ton histoire ,c'est le langage familier auquelle tu as recours plusieurs fois .
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Fév - 11:53

Je vois ce que vous voulez toutes dire avec ce vocabulaire familier. Je vais en faire la chasse ! lol
Pour le "est " au lieu de "soit" je vais le modifier aussi c'était une erreur d'inattention je pense.

ET puis si vous voulez je reposterai avec les corrections plus tard. Sinon merci d'avoir tout lu et pour vos critiques à toutes ! (et oui aucun garçon !).
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Easter
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Juin - 23:37

MAgnifique histoire, avec plein de péripéties et de rebondissement. Bien que je m'enmêle un peu dans les prénoms, j'ai passé un mon moment en la lisant.

Désolée pour la critique, je suis un peu beaucoup en retard ^^'

Il y a parfois des petits problèmes de temps ou de mélange de mots, donc certaines phrases ne veulent rien dire.(par contre, j'ai oublié où c'était Embarassed )
Comme critique,il y a toujours l'emploi de vocabulaire familier à éviter.

Sinon, je vois rien d'autre à dire, sauf: à quand la suite???
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Juin - 12:58

Quelle suite ? lol
Je vais essayer de la reposter un de ces 4 avec les corrections. Bon Easter, tu n'es pas vraiment en retard faut juste dire que tu n'était pas inscrite avant !
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Easter
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Juin - 22:48

Enfin, pas la suite exactement. Mais les autres histoires, quoi!

Merci de m'excuser
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Juin - 18:53

Elles sont incomplètes malheureusement... Quoi qu'il y en a une de terminer mais elle est longue et elle n'est pas sur l'ordi donc le temps que je la recopie...
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Easter
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MessageSujet: Re: KIZKA   KIZKA - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Juin - 16:50

lol! et moi qui t'admirais encore quelques secondes avant pour avoir eu le courage de copier tout ca!
Tu détruis mes illusions, là!
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